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Révolution en Tunisie : quel rôle respectif des formes d’auto-organisation (collectifs de travailleurs, conseils de quartiers, groupes de jeunes, piquets de surveillance, milices d’autodéfense, comités de soldats, collectifs de femmes, coordination de ville, piquet de grève, etc...) et les autres organisations ou institutions (partis, syndicats, Etat...) ?

25 janvier 2011, 13:15, par Max

"Pour avoir de l’autorité sur les masses, le lendemain même de sa formation, elle devait être instituée sur la base d’une très large représentation. Quel principe devait on adopter ? La réponse venait toute seule. Comme le seul lien qui existât entre les masses prolétaires, dépourvues d’organisation, était le processus de la production, il ne restait qu’à attribuer le droit de représentations aux entreprises et aux usines ..."

Extrait de cet article : "révolution en tunisie.."

L’autorité est dans ce sens un outil pour les travailleurs qui veulent de l’éfficacité dans leur lutte contre l’appareil d’état et ses bandes fascistes, dans la gestion de l’urgence : ravitaillement, service publique comme la santé, énergie etc.., et leur lutte pour diriger les usines ; contre le sabotage des patrons et de leur état major.

C’est la base d’un futur état "populaire" avec une politique "ouvrière" d’un Etat bon marché qui se préoccupe des besoins urgents de la population avec des nouveaux responsables de cette "machine" issues des rangs ouvriers et paysans, et surtout révocables à tout moment par les assemblées populaires, ou conseils de soldats, ouvriers, paysans etc..

La démocratie aura un sens dans ces nouvelles institutions ouvrières et pas dans les anciennes qui restent au mains de l’ancienne classe dirigeante.

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