Editorial - L’Intersyndicale a mené la lutte... dans le mur
27 octobre 2010, 21:33, par WSWS
Bernard Thibault, dirigeant de la CGT (Confédération générale du travail), a déclaré sur la chaîne de télévision France 5 : « L’ouverture des négociations sur l’avenir des retraites reste l’objectif des syndicats ».
C’est la voie de la capitulation, donnant le feu vert à l’Etat pour briser l’une après l’autre les grèves dans les divers secteurs. D’autres hauts dirigeants de la CGT font des déclarations défaitistes afin de mener les luttes au point mort. Un officiel de la CGT à ESSO, Laurent Delaunay, a déclaré : « Nous avons perdu une bataille, mais pas l’essentiel : pouvoir s’exprimer contre cette réforme ».
Charles Foulard, un responsable de CGT-Total, a quant à lui expliqué : « On sait que les raffineries pèsent beaucoup dans ce mouvement, mais on ne veut pas être les seuls à agir en France ». Il a dit que le secteur des raffineries « ne se considère pas comme le fer de lance de la contestation ».
Bernard Thibault, dirigeant de la CGT (Confédération générale du travail), a déclaré sur la chaîne de télévision France 5 : « L’ouverture des négociations sur l’avenir des retraites reste l’objectif des syndicats ».
C’est la voie de la capitulation, donnant le feu vert à l’Etat pour briser l’une après l’autre les grèves dans les divers secteurs. D’autres hauts dirigeants de la CGT font des déclarations défaitistes afin de mener les luttes au point mort. Un officiel de la CGT à ESSO, Laurent Delaunay, a déclaré : « Nous avons perdu une bataille, mais pas l’essentiel : pouvoir s’exprimer contre cette réforme ».
Charles Foulard, un responsable de CGT-Total, a quant à lui expliqué : « On sait que les raffineries pèsent beaucoup dans ce mouvement, mais on ne veut pas être les seuls à agir en France ». Il a dit que le secteur des raffineries « ne se considère pas comme le fer de lance de la contestation ».