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Le grand scandale du virus Zika !!!

jeudi 4 février 2016

Le grand scandale du virus Zika

Le virus zika est devenu un danger mondial pour les populations, tout particulièrement celles des zones tropicales, et c’est seulement maintenant que l’on a atteint ce stade catastrophique que l’OMS et les gouvernements disent s’en inquiéter !!! Zones tropicales signifie bien sûr régions pauvres mais le virus s’est étendu dorénavant au Brésil et aux USA, et ce sont des régions riches. La menace pour la santé devient un enjeu économique intéressant pour les trusts pharmaceutiques !!! Car la santé publique est aux mains des trusts privés.

Le virus n’est pas une nouveauté. Par exemple, la France l’a connu en Polynésie en 2013-2014 : voir ici

Le virus zika est d’abord apparu en Afrique. C’est en Ouganda, en 1947, que le virus a été isolé pour la première fois chez un singe. La forêt proche de Kampala lui a même donné son nom. Le premier cas humain de fièvre zika a été rapporté en 1968, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Puis le virus, transmissible d’homme à homme via une piqûre de moustique, a voyagé en Afrique et en Asie dans un premier temps.

La première véritable épidémie a eu lieu en 2007, sur l’île de Yap, en Micronésie. La poussée suivante du virus est intervenue en Polynésie française, autour de Tahiti, avec plusieurs dizaines de milliers de cas, d’octobre 2013 à avril 2014. Puis le virus a atterri au Brésil, en avril 2015, où 440 000 à 1,3 millions de cas suspects ont déjà été recensés.

Des chercheurs canadiens et américains sont actuellement en train d’élaborer un vaccin pour contrer le virus Zika.

Des efforts sérieux pour un vaccin n’ont été envisagés qu’à partir du moment que des populations de pays riches comme Brésil et USA étaient frappées !

Voilà ce qui se produit dès qu’on confie la santé des hommes au grand capital !

Pourtant le virus zika est ancien !

Le virus est détecté la première fois en avril 1947 chez un singe macaque rhésus utilisé comme sentinelle lors d’une étude de la fièvre jaune dans la forêt Zika, au bord du lac Victoria sur la presqu’île d’Entebbe en Ouganda. Il est à nouveau isolé dans la même forêt en 1948 chez un moustique Aedes africanus. Sa spécificité sérologique est décrite en 1952. La transmission vectorielle par un moustique du genre Aedes est par ailleurs prouvée expérimentalement en laboratoire en 1956.

Le premier cas humain est décrit en 1954. En 1968, puis à nouveau entre 1971 et 1975, le virus est isolé chez l’Homme au Nigeria. Entre 1951 et 1981, des preuves d’infections, par isolement de virus ou par la recherche de traces sérologiques chez l’Homme, sont détectées dans plusieurs pays africains (Ouganda, Tanzanie, Égypte, République centrafricaine, Sierra Leone, Gabon et Sénégal) et asiatiques (Inde, Malaisie, Philippines, Thaïlande, Viêt Nam et Indonésie). Le génome du virus est séquencé pour la première fois en 2006.

Et maintenant que des populations de pays riches sont touchées, c’est la ruée vers l’or et la course à qui aura la paternité du vaccin contre le virus Zika, qui touche déjà 1,5 million de personnes au Brésil ? Les industries pharmaceutiques, Sanofi Pasteur en tête, se lancent dans cette course mondiale.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme : la propagation du virus Zika est « explosive » dans les Amériques : 1,5 million de cas ont déjà été recensés au Brésil. A ce rythme, 3 à 4 millions de personnes risquent d’être touchées cette année. Si cet « état d’urgence » planétaire inquiète les populations, il aiguise aussi les appétits des industries pharmaceutiques. A ce jour, aucun vaccin probant n’a été trouvé contre ce virus, transmis par les moustiques.

Sanofi Pasteur veut faire la course en tête !!!

Le premier à se lancer dans la course : Sanofi Pasteur. Le géant français des vaccins a annoncé dès mardi un programme de recherche sur Zika. Développer un nouveau vaccin de A à Z prend en moyenne plus de dix ans. Néanmoins la division vaccins de Sanofi a bon espoir « d’accélérer significativement » les recherches en se basant sur son savoir-faire contre la dengue.

En effet, Sanofi Pasteur a mis au point, et lancé sur le marché en décembre dernier, Dengvaxia, le premier vaccin au monde contre la dengue. Dengvaxia a nécessité vingt ans de recherches et 1,5 milliard d’euros d’investissements. Et il se trouve justement que Zika et la dengue appartiennent à la même famille des Flavivirus, qui comprend également le chikungunya, et qui se transmettent par des moustiques de la même espèce.

Sanofi Pasteur ne s’est pas encore avancé sur un calendrier précis de la recherche, du développement et de la commercialisation d’un vaccin, de même qu’il n’a pas donné d’estimations des investissements anticipés pour assurer ce nouveau projet, se bornant à indiquer que les efforts financiers allaient être « significatifs ». Cependant les coûts pourraient être réduits grâce aux infrastructures déjà mises en place pour Dengvaxia.

GlaxoSmithKline est le grand rival de Sanofi…
Sanofi n’est pas le seul laboratoire à pouvoir mettre à profit ses recherches contre la dengue pour développer un vaccin contre Zika. C’est aussi le cas de GlaxoSmithKline, le grand rival de Sanofi Pasteur. Si GSK n’a pas de vaccin candidat contre Zika en développement à l’heure actuelle, il évalue lui aussi ses plateformes technologiques, lesquelles « pourraient potentiellement être adaptées pour travailler à un vaccin contre Zika », a dit une porte-parole du groupe britannique.

Valneva, grâce à son vaccin sur l’encéphalite japonaise, se croit favori…

Le français Valneva envisage la même stratégie. Il a l’intention d’utiliser l’expertise acquise lors du développement de son vaccin « Ixiaro » contre l’encéphalite japonaise pour « évaluer la faisabilité technique » du développement d’un vaccin contre Zika au cours des deux prochaines années, selon un communiqué diffusé mercredi. L’annonce a en tout cas réjoui les marchés : l’action Valneva a bondi en tête de l’indice CAC Mid & Small, le même jour, à la Bourse de Paris.

L’Institut américain des allergies, avec une stratégie fondée sur l’ADN, se lance…

Aux Etats-Unis, l’Institut américain des allergies et maladies infectieuses (NIAID) travaille sur deux approches pour mettre au point un vaccin anti-Zika. La première est basée sur l’ADN, une stratégie similaire à celle suivie contre le virus du Nil Occidental, la seconde vise à utiliser un virus affaibli pour provoquer une réaction immunitaire, l’option qui a fonctionné contre la dengue.
Un partenariat sud-coréen-américain entre dans la course…

GeneOne Life Sciences et Inovio Pharmaceuticals, biotechs sud-coréennes et américaines, ont annoncé fin janvier un programme de recherche commun pour tester et développer un vaccin à ADN contre Zika. Ils en sont actuellement en phase préclinique.
Bharat Biotech, avec deux vaccins déjà en gestation
Bharat Biotech, un fabricant de médicaments de Hyderabad, une ville du sud de l’Inde, paraît déjà avancé : il a annoncé ce mercredi que deux vaccins contre ce virus étaient en gestation depuis un an et étaient désormais prêts à être testés sur des animaux. « Nous sommes les premiers au monde à demander une licence pour un vaccin contre le virus Zika », se félicite Rajarshi Dasgupta, chef du service de la propriété intellectuelle du laboratoire, précisant que la demande de licence avait été faite il y a un an.
Pour accélérer leurs recherches, certains laboratoires pourraient se trouver des alliés. C’est le cas de Sanofi Pasteur, qui s’est dit ouvert ouvert à des partenariats avec d’autres acteurs dans les vaccins, publics comme privés, qui s’impliqueraient également dans la lutte contre Zika, a fait savoir Nicholas Jackson, le directeur de la recherche, insistant sur la nécessité d’un « effort global » pour agir au plus vite.
Le virus Zika est soupçonné d’avoir un rapport avec des cas de nourrissons nés avec une tête et un cerveau anormalement petits (microcéphalie), et d’être aussi lié au syndrome neurologique de Guillain-Barré (SGB).

Pour tous ces trusts, il ne s’agit nullement d’une question de santé mais d’une question de milliards, de suprématie mondiale !!!

Profit capitaliste et santé publique sont incompatibles

Les leçons de l’épidémie Ebola

Messages

  • Le virus Zika devient plus dangereux : il fait trois morts en Colombie et se transmet d’homme à homme !!!

    Il serait temps qu’on en tire la leçon : la santé publique ne doit pas être confiée à des trusts pharmaceutiques privés !!!

  • Même si les autorités sanitaires américaines réfutent tout « alarmisme » sur le virus Zika, c’est bien l’angoisse que traduit cette déclaration du Dr Anne Schuchat des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), intervenue lors d’une conférence de presse de la Maison-Blanche en début de semaine. Trente des 52 Etats américains hébergent le moustique vecteur du virus et avec l’épidémie qui s’étend sur le reste du continent américain, et le pays se prépare activement à la survenue de contaminations locales qui paraissent difficilement évitables.

    « Nous avons appris que le virus est associé à un panel plus large de complications pendant la grossesse, pas juste la microcéphalie mais aussi des cas de prématurité et des problèmes ophtalmologiques, nous avons aussi appris que le virus est susceptible de poser problème tout au long de la grossesse et pas seulement au premier trimestre », a détaillé le Dr Schuchat.

    Transmis par les moustiques de l’espèce Aedes, le Zika a longtemps été associé à des symptômes légers, voire à une absence de symptômes, chez les individus infectés. Mais l’épidémie de grande ampleur qui balaie le Brésil depuis l’automne et, dans son sillage, toute l’Amérique latine et les Caraïbes, a mis en lumière un lien probable avec deux maladies graves : une anomalie cérébrale chez l’enfant (microcéphalie) lorsque sa mère est contaminée pendant sa grossesse, et le syndrome de Guillain-Barré chez l’adulte, qui peut donner lieu à une paralysie progressive, potentiellement réversible. Les liens de cause à effet restent toutefois à démontrer avec certitude.

  • Le Congrès des États-Unis a rejeté une demande d’un peu moins de 2 milliards de dollars pour faire face à la crise du virus Zika. Sans nouveau financement, le gouvernement Obama a siphonné 589 millions de dollars des fonds précédemment alloués à la lutte contre l’épidémie d’Ebola de 2014 qui a ravagé l’Afrique de l’Ouest, tuant plus de 11.000 personnes.

    Ce même Congrès a approuvé sans problème des centaines de milliards de dépenses militaires. Les 2 milliards de dollars proposés pour Zika équivalent au montant dépensé pour l’ achat d’ un sous-marin nucléaire de classe Virginia ou deux bombardiers furtifs. Mais il n’y a prétendument plus d’argent pour protéger les mères, les nourrissons et d’autres personnes des conséquences tragiques du virus Zika.

    Cette indifférence criminelle du Congrès américain à la propagation du virus Zika est une condamnation non seulement de son leadership républicain, mais d’un système social qui subordonne les besoins vitaux de l’humanité aux profits et à l’accumulation de richesses par une petite oligarchie.

  • Les prévisions complaisantes que la propagation du virus ne représenterait pas une menace similaire pour la population des États-Unis ignorent délibérément le fait que de larges sections de la population américaine vivent également dans la pauvreté, sans logement adéquat, sans services sociaux ou de santé.

    C’est certainement le cas à Porto Rico, où la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. C’est encore le cas dans une grande partie du sud, où le danger est le plus grand, y compris dans des villes comme Miami, Orlando, New Orleans et Houston.

    « Cela pourrait être une catastrophe rivalisant avec celle de l’ouragan Katrina ou d’autres calamités récentes qui affectent les pauvres de manière disproportionnée, » a écrit Peter Hotez, chef du Baylor College, l’École nationale de médecine tropicale, dans une chronique publiée dans le New York Times la semaine dernière.

    La comparaison est pertinente. Ce que Katrina a révélé était non seulement l’incompétence et l’ indifférence du gouvernement face à une catastrophe largement prédite, mais aussi les terribles conséquences de décennies de détérioration et de négligence des infrastructures sociales et l’éviscération des programmes sociaux qui profitaient à la grande masse des gens, afin d’enrichir d’avantage l’oligarchie de la grande entreprise et de la finance.

    Les mêmes attaques ont été menées contre le système de soins médicaux publics par le biais de décennies de compressions budgétaires. Ce processus a abouti à Obamacare, qui fait partie d’une stratégie calculée pour réorganiser les soins de santé selon les critères de classe, tout en facilitant l’extraction du profit par les grandes sociétés pharmaceutiques, les compagnies d’assurance et les chaînes de cliniques privées.

    Fait révélateur, parmi les quelques initiatives annoncées par le gouvernement Obama et le Congrès à ce jour par rapport à Zika, il y a un programme incitatif pour les entreprises pharmaceutiques, leur offrant un examen de réglementation accéléré afin d’obtenir la mise sur le marché de leur nouveaux médicaments les plus lucratifs en échange d’étudier les maladies infectieuses « non rentables » comme Zika. Bien que les responsables de la santé publique aient appelé à un partage de toutes les données concernant ces développements, les grandes compagnies pharmaceutiques des États-Unis n’ont donné aucune indication qu’elles s’y conformeraient.

  • L’OMS lance l’alerte : son programme contre le virus zika n’est financé qu’à hauteur de 13%, c’est-à-dire extrêmement peu. Il faut dire que, dans la soixantaine des pays touchés, très peu sont des pays riches. Pour les discours, les pays riches n’ont pas été avares mais pour ouvrir les cordons de la bourse, il faudrait que cela soit rentable pour leurs propres trusts pharmaceutiques, ce qui ne sera pas le cas tant que zika ne touche pas les pays riches, qui ne sont généralement pas des pays tropicaux. Quant à dénoncer publiquement les pays riches qui, une fois de plus, laissent les peuples souffrir des maladies qu’on a les moyens mécicaux de soigner mais pas les moyens financiers, il ne faudra pas compter sur les dirigeants de l’OMS !

  • Une récente étude a cherché à déterminer la population possiblement concernée par la propagation du virus Zika. Le bilan est effrayant : plus de 2,6 milliards de personnes seraient concernées.

  • « Nous l’avions écrit en 2014 dans la revue Clinical Microbiology and Infection. Je cite : « Nous pensons que la circulation du virus Zika dans d’autres régions du Pacifique et probablement au-delà est fortement probable. Le fait que de sévères complications puissent survenir souligne la nécessité de renforcer la surveillance de ce virus émergent et, dans l’éventualité d’épidémies, de mettre en place des protocoles stricts de surveillance des complications neurologiques (syndromes de Guillain-Barré) ou d’autres complications. » En 2015, nous avions encore écrit dans la revue The Lancet que plus de la moitié de la population mondiale vivait dans des zones infestées par des moustiques qui peuvent transmettre le Zika et que ce virus avait le potentiel pour devenir un problème global de santé publique, au même titre que les virus de la dengue ou du chikungunya. »

    C’est ce que déclare le Dr Didier Musso, qui a géré l’épidémie de 2013-2014 en Polynésie française...

  • Le virus appartient à la fondation Rockefeller. Il a été découvert en 1947 sur un macaque rhésus, suivi d’un premier cas humain en 1954. On apprend sur ce site de l’ATCC, qui est une entreprise « privée » collectionnant ce type de matériel biologique – on se demande pourquoi d’ailleurs – que la Fondation Rockefeller a déposé le nom et donc, certainement aussi, le génome ! Ainsi, depuis sa découverte en 1947, ils sont sur le coup et savent parfaitement où ils veulent en venir.

    D’autres détails interpellent dans cette épidémie de Zika : comme par hasard, elle s’attaque gravement aux fœtus, ce qui va limiter drastiquement les naissances ! Secundo, la solution est toute trouvée : fabrication de milliards de doses de vaccin qui seront vendues à prix d’or, au grand profit de Big Pharma et dont les effets secondaires sont déjà connus de tous. Pire encore, pour s’attaquer aux moustiques, des entreprises imbéciles ont manipulé des moustiques et ont obtenu des OGM stériles censés féconder les femelles et tuer ainsi la prochaine génération. Sauf qu’il est évident que le moustique n’interagit pas uniquement avec sa femelle ; l’écosystème se retrouvant avec des millions de moustiques dont on ignore totalement les conséquences réelles

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