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Malgré la démobilisation organisée par les syndicats majoritaire, la classe ouvrière grecque manifeste

vendredi 18 décembre 2009

Manifestations à Athènes contre la réduction des dépenses publiques en Grèce
De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – Il y a 20 heures

ATHENES — Plusieurs milliers de salariés ont manifesté jeudi dans le centre d’Athènes à l’appel de syndicats proches du parti communiste, pour protester contre le plan d’austérité du gouvernement prévoyant une réduction des dépenses publiques.

Enseignants, personnels des hôpitaux, fonctionnaires municipaux et salariés du privés ont défilé séparément, dans le calme. Les journalistes suivaient pour leur part un mouvement de grève de 24h jeudi. Les dirigeants des deux principales centrales syndicales n’ont pas appelé de leur côté à la grève, disant attendre des précisions du gouvernement sur son programme d’austérité avant de décider d’éventuelles actions.

Le Premier ministre grec Georges Papandreou a promis lundi de ramener le déficit public sous la barre des 3% du PIB d’ici 2013. D’après les projections actuelles, le déficit grec devrait atteindre les 12,7% en 2009, alors que les critères de Maastricht imposent un maximum de 3% du PIB.

Lors d’un discours devant des entrepreneurs et des syndicalistes, lundi soir à Athènes, le chef du gouvernement a annoncé une réduction drastique des primes dans la fonction publique. Il a promis de réduire les dépenses de la sécurité sociale et du gouvernement de 10% chacunes. Les fonctionnaires gagnant plus de 2.000 euros par mois pourraient subir un gel de leur salaire, qui habituellement est revalorisé en fonction du coût de la vie.

Georges Papandreou a reconnu que la plupart de ces mesures étaient douloureuses, mais il a souligné leur nécessité.

"La Grèce risque de couler sous sa dette", a-t-il averti, en notant que le pays avait "perdu toute trace de crédibilité". "Nous sommes tous blessés quand la Grèce est présentée comme l’exemple à ne pas suivre dans l’Union européenne tout entière", a-t-il dit. La dette a atteint les 300 milliards d’euros.

"Il n’est pas équitable de faire payer les salariés pour la crise", a commenté jeudi un syndicaliste de l’enseignement, Dimitris Pepes. "Si les gens ordinaires perdent leur pouvoir d’achat, il nous faudra plus de temps pour sortir de la crise. Les grandes entreprises, qui esquivent systématiquement le versement d’impôts, doivent être tenues pour responsables", a-t-il fait valoir.

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