Le 13 juillet dernier, la police criminelle a effectué une descente musclée à la rédaction de « Le Nouveau Courrier ». Le journaliste camerounais Théophile Kouamouo, directeur des rédactions et deux autres responsables de ce journal ont été embarqués au parquet du tribunal d’Abidjan le même jour. Il s’agit du directeur de publication du quotidien, Stéphane Guédé et le rédacteur en chef Saint-Claver Oula. Vendredi dernier, le trio a été inculpé pour « vol de documents administratifs », selon l’avocat de la défense, Désiré Gueu. Les trois journalistes ont été écroués après avoir refusé de révéler au procureur de la République de Côte-d’Ivoire les sources d’un article. L’article en question, annoncé à la une de leur journal, fait partie d’un dossier exclusif sur les détournements dans la filière café cacao. Il est titré : « Le livre noir de la filière café-cacao, comment les barons ont pillé l’argent des planteurs ». L’article incriminé cite le contenu d’un dossier d’enquêtes menées par le procureur de la République Raymond Tchimou sur des personnalités soupçonnées de malversations financières dans le commerce d’exportation du café et du cacao. Le procureur Tchimou a inculpé les journalistes dans le cadre du code pénal et non de la loi sur la presse de Côte-d’Ivoire de 2004, qui n’inclut pas les peines de prison. S’ils sont condamnés, selon ce code pénal, ils encourent jusqu’à 10 ans de prison ferme. Ils devraient être transférés de la garde à vue dans les cellules de la police criminelle à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la capitale économique, en attendant le procès.
Le 13 juillet dernier, la police criminelle a effectué une descente musclée à la rédaction de « Le Nouveau Courrier ». Le journaliste camerounais Théophile Kouamouo, directeur des rédactions et deux autres responsables de ce journal ont été embarqués au parquet du tribunal d’Abidjan le même jour. Il s’agit du directeur de publication du quotidien, Stéphane Guédé et le rédacteur en chef Saint-Claver Oula. Vendredi dernier, le trio a été inculpé pour « vol de documents administratifs », selon l’avocat de la défense, Désiré Gueu. Les trois journalistes ont été écroués après avoir refusé de révéler au procureur de la République de Côte-d’Ivoire les sources d’un article. L’article en question, annoncé à la une de leur journal, fait partie d’un dossier exclusif sur les détournements dans la filière café cacao. Il est titré : « Le livre noir de la filière café-cacao, comment les barons ont pillé l’argent des planteurs ». L’article incriminé cite le contenu d’un dossier d’enquêtes menées par le procureur de la République Raymond Tchimou sur des personnalités soupçonnées de malversations financières dans le commerce d’exportation du café et du cacao. Le procureur Tchimou a inculpé les journalistes dans le cadre du code pénal et non de la loi sur la presse de Côte-d’Ivoire de 2004, qui n’inclut pas les peines de prison. S’ils sont condamnés, selon ce code pénal, ils encourent jusqu’à 10 ans de prison ferme. Ils devraient être transférés de la garde à vue dans les cellules de la police criminelle à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la capitale économique, en attendant le procès.