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Encore et à nouveau sur les paradoxes de Zénon

5 mars 2023, 11:09, par JFP/Jean-François Pouliquen

▬JFP¦¦20230305|Bonjour Mr Robert Paris. Encore des remarques, sur un article fonction de mes idées, mais qui ne sont que des idées d’amateur. Je reprend donc vos interprétations des paradoxes de Zénon, en donnant les miennes.
▬►►►Première idée : l’espace, le temps, le mouvement, l’énergie, la matière ne peuvent pas être ni des points ni des segments. Notre géométrie ne répond pas au problème posé par le mouvement. En effet, le mouvement ne peut être représenté par une somme de positions successives car il serait une succession d’immobilités.◄◄◄
▬La succession d’immobilités par le mouvement peut être considérer comme une succession d’immobilités et une succession de déplacements, et même supposés que ces déplacements peuvent être à une vitesse infinie, c’est à dire instantanée. Notre réalité à notre échelle macroscopique humaine n’est forcément qu’une illusion. Rien n’est continue, et cette vitesse lumière peut être que le résultat d’une succession d’arrêts et de déplacements instantanés. Transposer un élément à un endroit différent qu’il occupe peut être une téléportation, c’est à dire d’avoir la même image de l’élément à son départ comme à l’arrivée, ou ne plus voir du tout l’élément considéré. L’instantané n’a rien de démentiel, car cette intrication de la physique quantique nous apprend que l’instantané peut être une réalité en oubliant le temps...

▬►►►Deuxième idée : il n’est pas possible qu’il n’y ait rien entre les objets matériels. Le vide doit être un univers existant et interagissant avec la matière. La matière doit être une espèce de vide et le vide une espèce de matière. Comme le dira Hegel à propos des paradoxes de Zénon, "dans le mouvement, l’espace se pose temporellement et le temps spatialement."◄◄◄
▬Parler toujours du vide, mais de quel vide ? Le vide à l’intérieur d’un proton ou d’un neutron, est une sorte de vide. Le vide entre noyau atomique et les électrons est encore un autre vide. Le vide dans et après les électrons est encore un autre vide correspondant au vide quantique , et après ce vide quantique, on a encore un autre vide dit cosmologique.
▬L’interaction entre la matière et le vide dont on dit que c’est le vide quantique, n’est pas le seul vide à interagir avec la matière, car la gravitation et ses gravitons font partis de ce vide cosmologique. Le vide quantique enveloppe les atomes comme les molécules, mais ce vide n’existe pas dans tout l’univers, car il n’est lié qu’à la matière. Dire que la matière est une espèce de vide, cela est une vérité, mais ce vide est celui du quantique qui est local à la matière, mais dire que le vide doit être une espèce de matière n’est pas tout à fait vrai, car le vide considéré n’est que le vide quantique entourant la matière et non épousant tout l’espace de l’univers. Le vide quantique et le vide cosmologique sont deux notions différentes, et ce n’est pas le vide quantique qui génère cette gravitation.
▬Pour la notion du temps, le vide quantique ne prend pas vraiment en compte cette notion, bien que dans la physique quantique les sous-unités de Planck sont données dans cette physique, mais non vraiment pris en compte, bien que l’action minimum soit le quantum de Planck, les raisonnements quantiques ne s’appuient pas sur ces unités.

▬►►►Troisième idée : la matière ne peut pas être constituée par des objets fixes qui se contentent de se déplacer, sans changer, dans un espace qui ne change pas du fait de leur passage.◄◄◄
▬Pas tout à fait cela, car les deux notions de matière et d’espace changent, et le vide quantique rattaché à la matière change forcément aussi, car il dépend de la matière, et le vide cosmologique lié à la gravitation change aussi et ne vient pas du vide quantique. Il faut se représenter le vide quantique comme étant l’atmosphère de notre planète, c’est à dire que l’on ne peut pas séparer ce vide quantique de la matière, et inversement. Quand on voit les structures de l’univers à grandes échelles et ces bulles de vide sans matière, comme encore des filaments de galaxies, eh bien hors de ces galaxies, le vide quantique n’y est plus, et ce vide quantique disparait aussi entre les étoiles formant les galaxies, comme encore entre l’étoile et ses satellites naturels, le vide quantique est aussi absent, et non le vide cosmologique.

▬►►►Quatrième idée : il ne peut pas y avoir mouvement sans de multiples discontinuités profondes de la matière, de l’espace, du vide et du temps. Ces discontinuités ne peuvent être ni assimilables, d’une manière ou d’une autre, à du continu ni représentables par des points. Une discontinuité ne peut être de dimension zéro.◄◄◄
▬Le vide cosmologique est déjà une discontinuité en lui-même par l’espace-temps qui n’est pas une substance connue, mais un faux gaz dynamique et non statique ayant une certaine densité, mais dont les éléments se traversent les uns dans les autres sans choc réel, et ces éléments ne sont pas les particules virtuelles du vide quantique.

▬►►►Cinquième idée : le tout n’est pas la somme de ses parties. Les propriétés d’une collection d’objets ne sont pas une addition des propriétés des éléments.◄◄◄
▬Cette notion d’addition des parties d’un tout dépend de la caractéristique choisie, car si cela est vrai pour la masse, cela est complètement faux pour les charges, ainsi additionner des charges négatives en même nombre que de charges positives, nous donne bien un résultat neutre, c’est à dire zéro. Généraliser des caractéristiques de la matière ne peut pas être vrai, car l’énergie se trouve sous différentes formes, que nous ne pouvons qu’estimer sans même le vérifier. L’énergie de la masse est une chose, mais l’énergie sans masse est autre chose non vraiment détectable. Le tout n’est pas la somme de ses parties, est assez déroutant, car en cosmologie c’est bien ce que donnent les calculs...

▬►►►Sixième idée : tout objet, tout mouvement, tout espace, tout temps suppose une contradiction entre réalité et potentialité, entre structure et changement, entre état et changement, ....◄◄◄
▬La réalité n’existe pas vraiment, car cela dépend de l’échelle à laquelle dont on la regarde. A chaque échelle une illusion d’une réalité, et n’y a pas d’échelle pour tout concevoir et voir. Einstein assit sur un photon se demandait ce qu’il pourrait voir, eh bien assit sur une particule virtuelle du vide quantique, que verrait-on ? Et assit sur un graviton, cela serait encore différent du monde quantique...

▬►►►Septième idée : le monde est un et non pluriel. Les contradictions ne proviennent pas de l’action entre des mondes différents mais sont intérieures au même monde.◄◄◄
▬Pourquoi prendre ce mot de monde, alors que univers aurait été préférable !!! Rien que cette expression populaire "On se fait un monde de tout", veut bien dire le contraire, car ce mot de monde est pris dans un sens de restriction de ce que l’on connaît de notre planète et non des objets de l’univers. Le problème est que dans un même monde les contradictions crées plusieurs mondes...On découpe ce monde en différentes tranches, comme le monde de la philosophie, le monde des sciences, le monde des climats, et toutes autres tranches du même monde... Quand nous parlons de monde, nous parlons pas d’univers. Le monde politique se divise lui-même entre dictature et démocratie... Les contradictions viennent d’un même monde, mais non d’un même univers, ,car nous ne savons ce pas qu’il est.

▬►►►Huitième idée : la précision exacte et fixe d’une valeur (du temps, de l’espace, de l’énergie) n’existe pas. Un instant de durée nulle n’est pas plus possible qu’un espace entièrement ponctuel. On ne peut pas sans cesse rendre plus précise une mesure.◄◄◄
▬Prendre des mesures pour un même objet dans des référentiels différents, nous donnera l’illusion d’avoir la même mesure et la même valeur, mais il y aura une relativité fonction du mouvement lié au référentiel. Si un instant de durée nulle est possible, si on prend de l’instantané, et donc de vitesse infinie, c’est à dire de la télé-déportation. Concept qui semble délirant, mais c’est bien un concept de la physique quantique et de son intrication.... Mesurer un élément ou objet intriqué, oblige à correspondre aux autres objets intriqués d’être modifiés instantanément.

▬►►►Neuvième idée, qui sous-tend les autres : l’apparence n’est pas forcément la réalité. Ce qui est réel peut être virtuel et ce qui est virtuel peut être réel. ce qui apparaît mobile peut être immobile et inversement. Ce qui semble fixe peut être changeant et inversement.◄◄◄
▬Bien sûr que l’apparence n’est pas une réalité, car cette réalité dépend déjà à l’échelle que l’on a en regard. d’elle. Mesurer et voir par des microscopes de ce qu’il y a de petit, et même utiliser des rencontres de particules par des collisionneurs, ne correspond nullement à une réalité, car nous n’avons que des traces d’une fausse réalité, où ces traces sont incomplètes. Voir les courbes et spirales de collision d’objets élémentaires se décomposer, ne donnent qu’un aperçu d’une réalité, et donc une illusion fine mais totalement incomplète, car pourquoi ces courbes de traces qui sont forcément définies par d’autres choses, c’est à dire par d’autres éléments invisibles aux traces ? La réalité n’existe pas, car elle n’est qu’une illusion à toutes les échelles !!!

▬►►Dixième idée : unité et multiplicité ne s’opposent pas logiquement mais sont combinés en même temps qu’opposés. ils constituent une contradiction dialectique.◄◄◄
▬▬L’électron ne formant qu’une entité bien distincte, peut être conçu comme un assemblage de grains élémentaires formant une structure déformable, ainsi le UN sur un écran de trace peut devenir PLUSIEURS quand il est libre mais ayant une activé dans un environnement où sa structure prend un plus grand volume...
▬►►►Dernière idée : La continuité fondée sur une succession d’infiniment petits n’a pas de réalité. Il n’est pas possible de diviser à l’infini et pourtant il y a un univers sous-jacent...
◄◄◄
▬Il n’y a pas UN univers sous-jacent, mais DES univers sous-jacents que nous ne savons pas distinguer.
▬Nous sommes arriver à atteindre le tiers des décimales de précision de mesure par rapport aux unités de Planck, avec les appareils les plus sophistiqués, et on n’arrivera jamais à aller jusqu’aux unités de Planck dans les mesures et de la précision, mais comme déjà dit, le quantum de Planck est une quantité minimale, mais cette quantité peut ne pas être constituée qu’un seule bloc venant d’un seul coup, mais constitué par des sous-blocs dont on ignore totalement l’existence. Donc on peut supposer, que les minimums possibles ne sont que relatif à l’action, mais que l’action minimum puisse être constituée par des quantités encore plus petites que ces minimums. Nous ne pouvons pas mesurer ces minimums, mais seulement les calculer. Il est sûr que la continuité n’est qu’une apparence et donc une illusion, même si elle s’arrête aux frontières du visible et du détectable à l’échelle du grand, mais si on part non du BIG-BANG mais d’un MULTI-BIG-BANG, la continuité de l’univers est alors forcément une réalité que l’on ne peut pas mesurer.
▬Cela veut dire que diviser le quantum de Planck est encore possible, comme de multiplier les dimensions de l’univers dont de toutes façons nous ne connaissons et connaîtrons jamais ses limites. La continuité à voir toujours plus petit, comme de voir toujours plus grand est possible, car il n’y a ni minimums ni maximums sur certaines notions.
▬Pour l’électron par exemple, plus d’un siècle de recherche pour connaître comment il se déplace, et aucun résultat. Les orbites disparaissent et on nous parle d’orbitales. Les probabilités de présence d’un électron, ne nous donne que des volumes possible sans connaître comment l’électron décrit un volume, et donc simplement son parcours. Mais comment suivre la trace d’une structure qui se déforme, et prend des volumes différents, voir même différents volumes, car une partie de l’électron pour être à un endroit et une autre partie dans un autre endroit... Un électron n’est ni un corpuscule ni une onde, et cette dualité quantique n’a pas de raison d’être, sauf pour les calcules, car un électron est une structure formée de grains élémentaires que nous ne pouvons pas détecter, et ces grains sont plus ou moins liés entre eux, même si il y division du paquet de grains initial, dans le cas des fentes Young.
▬Quand on croit être arrivé aux unités de Planck, ces mêmes unités peuvent être remises en cause, car l’action minimum définissant une longueur minimum comme un temps minimum, n’est pas un blocage pour descendre encore plus bas en prenant des fractions de ces minimums, car l’action minimum peut être une accumulation de micro actions, qui déclencheraient l’action minimum. La drôlerie de ces unités est que même la physique quantique ne les utilise pas...
▬Amicalement. Les jumeaux JFP/Jean-François Pouliquen

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