Jean-Claude Ameisen dans « La structure du vivant » :
« Les modifications accidentelles, aléatoires, qui surviennent dans la structure, la composition et donc la nature des informations que contiennent les gènes, ont constitué, depuis son origine, un des moteurs essentiels de l’évolution et de la diversification du vivant. Ce sont ces changements qui ont fait naître, depuis quatre milliards d’années, les innombrables métamorphoses des espèces qui ont atteint le temps présent et de toutes celles qui ont soudain disparu à jamais. Les altérations, les erreurs, les substitutions, les duplications, dans les lettres, les mots, les phrases et les livres de la bibliothèque des gènes, sont intrinsèquement inévitables. Elles sont dues à des agressions extérieures, des rayons ultraviolets, des radiations, des variations brusques de température et à des erreurs que commet une cellule lors des phénomènes de copie, de dédoublement de l’ADN, qui précèdent le dédoublement cellulaire. La dérive de l’information génétique est, elle aussi, une forme de « péché originel » du vivant. »
Jean-Claude Ameisen dans « La structure du vivant » :
« Les modifications accidentelles, aléatoires, qui surviennent dans la structure, la composition et donc la nature des informations que contiennent les gènes, ont constitué, depuis son origine, un des moteurs essentiels de l’évolution et de la diversification du vivant. Ce sont ces changements qui ont fait naître, depuis quatre milliards d’années, les innombrables métamorphoses des espèces qui ont atteint le temps présent et de toutes celles qui ont soudain disparu à jamais. Les altérations, les erreurs, les substitutions, les duplications, dans les lettres, les mots, les phrases et les livres de la bibliothèque des gènes, sont intrinsèquement inévitables. Elles sont dues à des agressions extérieures, des rayons ultraviolets, des radiations, des variations brusques de température et à des erreurs que commet une cellule lors des phénomènes de copie, de dédoublement de l’ADN, qui précèdent le dédoublement cellulaire. La dérive de l’information génétique est, elle aussi, une forme de « péché originel » du vivant. »