Uber, signe remarquable d’un capitalisme en phase terminale
12 septembre 2019, 06:25, par alain
Uber a annoncé, mardi 10 septembre, avoir procédé au licenciement de 435 salariés issus de ses équipes « produit » et « ingénierie ». Cette vague de licenciements fait suite à celle annoncée à il y a quelques semaines, au mois de juillet, alors que 400 salariés étaient écartés définitivement de la division marketing.
Au deuxième trimestre 2019, la société a en effet annoncé avoir perdu 5,2 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros), dont 1,3 milliard de dollars hors pertes liées à l’introduction en bourse et aux rémunérations distribuées en actions. C’est tout de même 30 % de plus encore que le trimestre précédent. Dans le même temps, la croissance de la société ralentit. Toujours au deuxième trimestre, son chiffre d’affaires n’a progressé que de 14 %, à 3,17 milliards de dollars, bien loin des attentes des prévisionnistes.
En outre, l’entreprise doit affronter une future loi en Californie qui devrait la contraindre, elle et sa concurrente Lyft, à considérer ses chauffeurs comme de véritables salariés, ce qui pourrait augmenter ses frais de 30 %, sur place du moins.
Le banditisme Uber, ce sont ses chauffeurs qui vont le faire chuter, pas la bourse !!!
Uber a annoncé, mardi 10 septembre, avoir procédé au licenciement de 435 salariés issus de ses équipes « produit » et « ingénierie ». Cette vague de licenciements fait suite à celle annoncée à il y a quelques semaines, au mois de juillet, alors que 400 salariés étaient écartés définitivement de la division marketing.
Au deuxième trimestre 2019, la société a en effet annoncé avoir perdu 5,2 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros), dont 1,3 milliard de dollars hors pertes liées à l’introduction en bourse et aux rémunérations distribuées en actions. C’est tout de même 30 % de plus encore que le trimestre précédent. Dans le même temps, la croissance de la société ralentit. Toujours au deuxième trimestre, son chiffre d’affaires n’a progressé que de 14 %, à 3,17 milliards de dollars, bien loin des attentes des prévisionnistes.
En outre, l’entreprise doit affronter une future loi en Californie qui devrait la contraindre, elle et sa concurrente Lyft, à considérer ses chauffeurs comme de véritables salariés, ce qui pourrait augmenter ses frais de 30 %, sur place du moins.
Le banditisme Uber, ce sont ses chauffeurs qui vont le faire chuter, pas la bourse !!!