Les responsables du département des Alpes maritimes profite des intempéries pour imposer une augmentation du temps de travail des personnels sous prétexte de solidarité… Le président du Conseil départemental Eric Ciotti (Les Républicains) veut en effet revenir dès le premier janvier prochain à la durée légale hebdomadaire du temps de travail (1 607 heures annualisées). Il taille donc dans des avantages acquis qui permettaient aux fonctionnaires territoriaux de réaliser 1 568 heures. Chaque agent travaillera donc quatorze jours de plus par an, "soit presque trois semaines". Il explique avoir déjà engagé le Conseil départemental (ex conseil général) dans cette voie en ne remplaçant pas deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite depuis 2009 (340 postes), en diminuant par trois les dépenses de protocole et par deux celles de communication, notamment. Selon lui, "les entreprises s’adaptent, la fonction publique doit s’adapter". Eric Ciotti tacle au passage les 35 heures, qui auraient représenté "la perte de 9000 policiers au moment même où Martine Aubry a appuyé sur le bouton". Et de citer également la situation dans les hôpitaux. Il prône un retour "progressif vers les 39 heures". Une mesure impopulaire ? Il assume : "Le temps où les hommes politiques n’étaient là que pour distribuer des sucres d’orge est terminé." Il appelle même le public et le privé à faire comme lui… Les syndicats, qui ont toujours négocié avec lui, se disent choqués : ils ont été placés, disent-ils, devant le fait accompli. Mais, ne vous inquiétez pas pour eux, s’ils disent qu’ils vont organiser des protestations, ils ne disent pas qu’ils refuseront désormais de négocier avec Ciotti !!! On n’abandonne pas comme cela le petit rôle de chefaillon de la classe ouvrière…
Les responsables du département des Alpes maritimes profite des intempéries pour imposer une augmentation du temps de travail des personnels sous prétexte de solidarité… Le président du Conseil départemental Eric Ciotti (Les Républicains) veut en effet revenir dès le premier janvier prochain à la durée légale hebdomadaire du temps de travail (1 607 heures annualisées). Il taille donc dans des avantages acquis qui permettaient aux fonctionnaires territoriaux de réaliser 1 568 heures. Chaque agent travaillera donc quatorze jours de plus par an, "soit presque trois semaines". Il explique avoir déjà engagé le Conseil départemental (ex conseil général) dans cette voie en ne remplaçant pas deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite depuis 2009 (340 postes), en diminuant par trois les dépenses de protocole et par deux celles de communication, notamment. Selon lui, "les entreprises s’adaptent, la fonction publique doit s’adapter". Eric Ciotti tacle au passage les 35 heures, qui auraient représenté "la perte de 9000 policiers au moment même où Martine Aubry a appuyé sur le bouton". Et de citer également la situation dans les hôpitaux. Il prône un retour "progressif vers les 39 heures". Une mesure impopulaire ? Il assume : "Le temps où les hommes politiques n’étaient là que pour distribuer des sucres d’orge est terminé." Il appelle même le public et le privé à faire comme lui… Les syndicats, qui ont toujours négocié avec lui, se disent choqués : ils ont été placés, disent-ils, devant le fait accompli. Mais, ne vous inquiétez pas pour eux, s’ils disent qu’ils vont organiser des protestations, ils ne disent pas qu’ils refuseront désormais de négocier avec Ciotti !!! On n’abandonne pas comme cela le petit rôle de chefaillon de la classe ouvrière…