L’Etat français est-il devenu un vaste subprime ? Ou comment faire croire à une reprise en mettant en place une vaste cavalerie financière
16 septembre 2013, 19:23
« Pékin lance un programme afin de convertir les crédits bancaires en produits obligataires.
Lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Li Keqiang, les autorités chinoises ont annoncé qu’elles allaient étendre un programme visant à autoriser la vente de produits de dette titrisée. Ce programme consistera donc à convertir des crédits bancaires en produits obligataires, qui pourront ensuite s’acheter et se vendre sur le marché. Le but : soulager les banques d’une partie de leurs crédits et améliorer ainsi la liquidité. En 2005, Pékin avait déjà lancé un programme de titrisation des dettes, mais la crise américaine des subprimes, conséquence d’une titrisation incontrôlée, avait gelé ces tentatives. Aujourd’hui, le régime chinois veut donc mettre toutes les chances de son côté pour éviter une catastrophe comparable à celle qu’ont connus les Etats-Unis en 2008, et promet que les produits de dette titrisés ne seront issus que d’actifs bancaires « de haute qualité ». Promesse de Gascon ou on prend les mêmes et on recommence ? »
« Pékin lance un programme afin de convertir les crédits bancaires en produits obligataires.
Lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Li Keqiang, les autorités chinoises ont annoncé qu’elles allaient étendre un programme visant à autoriser la vente de produits de dette titrisée. Ce programme consistera donc à convertir des crédits bancaires en produits obligataires, qui pourront ensuite s’acheter et se vendre sur le marché. Le but : soulager les banques d’une partie de leurs crédits et améliorer ainsi la liquidité. En 2005, Pékin avait déjà lancé un programme de titrisation des dettes, mais la crise américaine des subprimes, conséquence d’une titrisation incontrôlée, avait gelé ces tentatives. Aujourd’hui, le régime chinois veut donc mettre toutes les chances de son côté pour éviter une catastrophe comparable à celle qu’ont connus les Etats-Unis en 2008, et promet que les produits de dette titrisés ne seront issus que d’actifs bancaires « de haute qualité ». Promesse de Gascon ou on prend les mêmes et on recommence ? »
Les Echos, 04/09/2013