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5 octobre 2013, 04:51
La chaumière brûle.
Ils nous conduiront bien un jour,
Désabusés et révoltés,
A leur prouver tout notre amour,
Pour leur vile Cour sodomisée.
Iniques ministres interlopes,
Nous empalerons toutes ces salopes,
Et rôtirons jusqu’au palais,
Ces faisandés truands replets.
Mus par une digne volition
Visant la régénération,
Nous pillerons ces patibulaires,
Pour étrenner une nouvelle ère.
Un homme d’honneur est un épris,
Décline d’un inné sens éthique,
La subordination au « prix »,
Face au « marchand » fera la nique.
Matérialisme réducteur,
Bien gangrené par l’éphémère,
Au pancalisme fondateur
N’oppose nulle efficiente manière.
La civilisation progresse,
Et beaucoup d’entreprises dégraissent,
D’assistants vigoureux nous prive,
Nous inocule un fâcheux stress.
Pourquoi encore alimenter
Des caisses incessamment trouées ?
La gabegie est une manie,
La subornation consacrée.
L’incurie de nombreuses familles
Plonge en l’incurable endettement,
Voués à toutes sortes d’infamies,
Des foyers nés itinérants.
Les hosties mioches hantent les prisons,
Engendrent à leur tour des rejetons,
Qui pour mener une vie à bien
N’ont reçu aucune instruction.
Et nos gestionnaires responsables
De la trésorerie de la nation,
Ayant obéré chaque bon p’tit diable
D’un tout petit peu moins d’un million.
Qu’ils cessent de s’occuper de nous
Puisqu’ils nous mettent quand même à genoux.
Qu’ils nous laissent tout seul décider
La voie de notre destinée.
Pouvoir nourri de soumission,
Ne craignez plus ces sbires matons !
Taillez des croupières aux morpions !
Faites-nous une douce révolution !
Ne soutenez plus le pouvoir !
Vous voilà libres de vouloir.
Soyez fermement résolus
À l’instant de ne servir plus !
Ce rapport à la tyrannie
Emane d’un de La Boétie.
En lieu de conclusion, sachez
L’insoumission revendiquez !
Plus un centime pour ces escrocs.
Ne leur versez plus guère d’impôts !
J’en appelle à la sédition,
Jouissez donc de votre pognon !
Balayez toutes hésitations !
Ils doivent à tous près d’un million.
Aucun scrupule pour ces crapules.
Libérez-vous de la sujétion !
Que ressuscite la bête qui gronde,
Du fond de l’abîme, remonte, remonte.
Tant pis pour ces cyniques brigands,
C’est la victoire des vrais croyants.
Ecoutez bien chers tannaïm !
Votre chéma n’est pas le nôtre.
L’ombre inversée de « lune » Rachel,
Chékhina avorte Israël.
Et la Géhenne aux sept demeures,
Demeure l’enfer d’une chimère.
Flammes délirantes d’intolérance
Qui inspireront la répugnance.
Ce culte de la persécution
N’a point d’égal en les nations.
Vous traitez votre paranoïa
Comme tremplin de domination.
Votre jugement est annoncé.
Sorte de Nüremberg inversé.
Pour détournement de pitié,
Lucratif pour vot’ sainteté.
Mais votre propension au martyr
Participe de la fantaisie
Et doit encore son existence
Aux honnêtes gens dans l’ignorance.
Profitez-en pleureuses harpies !
Les dix paroles sont en partance.
Une éternelle hérésie va
Démystifier la sainte alliance.
Le « Sein Livre » perd son avenir.
« Emet veyatsiv » ; fais-moi rire !
Yaacov Hatayas
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La chaumière brûle.
Ils nous conduiront bien un jour,
Désabusés et révoltés,
A leur prouver tout notre amour,
Pour leur vile Cour sodomisée.
Iniques ministres interlopes,
Nous empalerons toutes ces salopes,
Et rôtirons jusqu’au palais,
Ces faisandés truands replets.
Mus par une digne volition
Visant la régénération,
Nous pillerons ces patibulaires,
Pour étrenner une nouvelle ère.
Un homme d’honneur est un épris,
Décline d’un inné sens éthique,
La subordination au « prix »,
Face au « marchand » fera la nique.
Matérialisme réducteur,
Bien gangrené par l’éphémère,
Au pancalisme fondateur
N’oppose nulle efficiente manière.
La civilisation progresse,
Et beaucoup d’entreprises dégraissent,
D’assistants vigoureux nous prive,
Nous inocule un fâcheux stress.
Pourquoi encore alimenter
Des caisses incessamment trouées ?
La gabegie est une manie,
La subornation consacrée.
L’incurie de nombreuses familles
Plonge en l’incurable endettement,
Voués à toutes sortes d’infamies,
Des foyers nés itinérants.
Les hosties mioches hantent les prisons,
Engendrent à leur tour des rejetons,
Qui pour mener une vie à bien
N’ont reçu aucune instruction.
Et nos gestionnaires responsables
De la trésorerie de la nation,
Ayant obéré chaque bon p’tit diable
D’un tout petit peu moins d’un million.
Qu’ils cessent de s’occuper de nous
Puisqu’ils nous mettent quand même à genoux.
Qu’ils nous laissent tout seul décider
La voie de notre destinée.
Pouvoir nourri de soumission,
Ne craignez plus ces sbires matons !
Taillez des croupières aux morpions !
Faites-nous une douce révolution !
Ne soutenez plus le pouvoir !
Vous voilà libres de vouloir.
Soyez fermement résolus
À l’instant de ne servir plus !
Ce rapport à la tyrannie
Emane d’un de La Boétie.
En lieu de conclusion, sachez
L’insoumission revendiquez !
Plus un centime pour ces escrocs.
Ne leur versez plus guère d’impôts !
J’en appelle à la sédition,
Jouissez donc de votre pognon !
Balayez toutes hésitations !
Ils doivent à tous près d’un million.
Aucun scrupule pour ces crapules.
Libérez-vous de la sujétion !
Que ressuscite la bête qui gronde,
Du fond de l’abîme, remonte, remonte.
Tant pis pour ces cyniques brigands,
C’est la victoire des vrais croyants.
Ecoutez bien chers tannaïm !
Votre chéma n’est pas le nôtre.
L’ombre inversée de « lune » Rachel,
Chékhina avorte Israël.
Et la Géhenne aux sept demeures,
Demeure l’enfer d’une chimère.
Flammes délirantes d’intolérance
Qui inspireront la répugnance.
Ce culte de la persécution
N’a point d’égal en les nations.
Vous traitez votre paranoïa
Comme tremplin de domination.
Votre jugement est annoncé.
Sorte de Nüremberg inversé.
Pour détournement de pitié,
Lucratif pour vot’ sainteté.
Mais votre propension au martyr
Participe de la fantaisie
Et doit encore son existence
Aux honnêtes gens dans l’ignorance.
Profitez-en pleureuses harpies !
Les dix paroles sont en partance.
Une éternelle hérésie va
Démystifier la sainte alliance.
Le « Sein Livre » perd son avenir.
« Emet veyatsiv » ; fais-moi rire !
Yaacov Hatayas