Les fondements de l’internationalisme révolutionnaire
16 janvier 2011, 09:07, par max
"Toute révolution sociale est fatalement internationale. La bourgeoisie française du XVIIIe siècle ne put abattre l’aristocratie et s’emparer du pouvoir qu’en proclamant la fraternité des peuples, qu’en les appelant à faire cause commune avec elle pour combattre les tyrans : être patriote, pour les bourgeois révolutionnaires, ce n’était pas aimer la France, l’Allemagne ou l’Italie, mais aimer la Révolution. La révolution faite, la bourgeoisie redevint patriote nationaliste pour pouvoir organiser nationalement sa dictature et son exploitation de classe. Le prolétariat révolutionnaire n’aura ni à conserver les anciennes nationalités, ni à en constituer de nouvelles, parce qu’en s’affranchissant, il abolira les classes : le monde sera sa patrie".
"Toute révolution sociale est fatalement internationale. La bourgeoisie française du XVIIIe siècle ne put abattre l’aristocratie et s’emparer du pouvoir qu’en proclamant la fraternité des peuples, qu’en les appelant à faire cause commune avec elle pour combattre les tyrans : être patriote, pour les bourgeois révolutionnaires, ce n’était pas aimer la France, l’Allemagne ou l’Italie, mais aimer la Révolution. La révolution faite, la bourgeoisie redevint patriote nationaliste pour pouvoir organiser nationalement sa dictature et son exploitation de classe. Le prolétariat révolutionnaire n’aura ni à conserver les anciennes nationalités, ni à en constituer de nouvelles, parce qu’en s’affranchissant, il abolira les classes : le monde sera sa patrie".
Paul Lafargue