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Situation explosive en Haïti

5 février 2010, 07:03, par Pedro

L’intervention directe des forces armées nord-américaines, montre clairement la charge de subordonné assigné aux troupes de l’ONU. Après être arrivé, les États-Unis ont pris le contrôle de l’aéroport de Port-au-Prince, en empêchant jusqu’à l’atterrissage d’avions du Brésil. Avec l’envoi de 10 000 soldats des États-Unis, les "casques bleus" de l’ONU se convertiront en à peine une force auxiliaire.

Dans l’après-midi du 16 janvier, la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton, a défendu que le parlement haïtien octroyait une plus grande autorité au président Preval : ”Un décret donnerait au gouvernement une énorme autorité, qui en pratique nous serait déléguée”, a-t-elle affirmé dans un entretien avec le New York Times. Dans ce décret il y aurait le pouvoir de décréter un couvre-feu. Face à la menace d’une stabilité politique et sociale dans le pays, à cause de la calamité, les États-Unis écartent les intermédiaires et se résolvent à assumer directement le contrôle de la situation.

Une répression, quand il n’est toujours pas possible de compter le nombre total de morts causés par le tremblement de terre, les forces d’occupation se préparent à réprimer de possibles protestations populaires. Tandis que la majorité de la population attend une aide médicale et humanitaire qui n’arrive jamais, le Brésil envoie vers Haïti une cargaison étrange. Conformément au ministre de la Défense, Nelson Jobim, le gouvernement Lula envoie des armes létales, comme armes tirant des balles de gomme, des grandes lacrymogènes et des machettes pour “appuyer les troupes”.

Cela parce que les troupes de la Minustah sous commandement du Brésil, se préparent déjà à réprimer de possibles manifestations contre le manque de nourriture, d’eau et de médicaments. Ils évaluent que la crise sera plus marquée dans les prochains jours. “Avec le manque d’eau, de combustible et d’aliments, les gens commenceront à être plus indignés", a affirmé Jobim, qui a aussi déclaré que l’occupation militaire devra durer "au moins cinq ans de plus".

Le général Jorge Armando Félix, Ministre du Cabinet de Sécurité Institutionnelle de la Présidence de la République, a écarté les possibles confusions et il a clairement expliqué que les forces de l’ONU en Haïti n’ont pas de caractère humanitaire mais de "sécurité". “Le bataillon ne peut pas s’écarter de sa mission”, a-t-il déclaré à la presse. En ce 16 janvier, le sous-chef du Commandement et du Contrôle de l’État-Major de défense du Brésil, Paulo Zuccaro, a dit que son pays étudie l’augmentation du contingent militaire en Haïti.

Pendant ce temps, les Haïtiens disposent de leurs propres forces et de leur propre solidarité pour le sauvetage des blessés et la récolte des cadavres, ainsi que pour la survie quotidienne dans un pays dévasté.

PSTU

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