Tract du 31 mars 2016 en France

A BAS TOUTES LES LOIS ANTISOCIALES ET ANTI-OUVRIERES !

ETENDONS LE MOUVEMENT GREVISTE

UNIFIONS NOS LUTTES EN UNE LUTTE DE CLASSE

LOI TRAVAIL : L’ARBRE QUI CACHE LA FORET DES LOIS ANTISOCIALES ET ANTI-OUVRIERES !

De la loi El Khomri (casse du code du travail) à la loi Macron, Loi Touraine sur la santé, loi CICE (sur le crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi), en passant par la réforme ferroviaire, le Plan Hirsh à l’Hôpital ou la fin des 35h00, les suppressions de postes et fermetures de sites dans les services publics, aux licenciements de masse dans le privé sans oublier l’Etat d’urgence (Loi Valls), la loi sur le renseignement, les salariés emprisonnés, les manifs interdites, la loi Cazeneuve sur l’immigration et l’asile….. ce sont tous les travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papier et la jeunesse qui sont attaqués !

LOI TRAVAIL : LE GOUVERNEMENT NE RECULE TOUJOURS PAS ! PAS PLUS QU’IL NE RECULE SUR TOUTES LES ATTAQUES !

Que ce soit sur la loi Travail ou sur toutes les attaques qu’il mène aujourd’hui dans les services publics (Hôpitaux, SNCF, ..) ou dans le privé, le gouvernement ne recule pas ! L’éparpillement des luttes, les journées d’actions syndicales, les appels à manifester sans grève ne permettent pas de construire un mouvement de masse qui serait en mesure d’inverser le rapport de force en faveur des travailleurs et de la jeunesse.

ORGANISONS-NOUS ET COORDONNONS NOS LUTTES EN UNE GREVE DE MASSE CONTRE LES CAPITALISTES, LEUR GOUVERNEMENT ET ETAT.

Pour rompre avec les stratégies de défaites (négociations, luttes séparées, luttes corporatistes ou journées d’actions sans grève), nous, travailleurs, chômeurs, lycéens, étudiants, avec ou sans papier, devons-nous organiser pour contrôler et diriger nous-mêmes nos luttes. Formons nos AG souveraines dans les entreprises, universités, lycées et coordonnons-nous dans comités inter-pro / inter-luttes dans les quartiers, les villes sur la base de la démocratie directe pour mener une lutte de classe contre les capitalistes, leur gouvernement et leur Etat. C’est aux Assemblées Générales de décider des revendications, des moyens de luttes (grève par occupation, …) et de l’orientation du mouvement.

LES CAPITALISTES, LEURS ETATS ET GOUVERNEMENTS MENENT UNE GUERRE SOCIALE AUX TRAVAILLEURS !

Les attaques prennent un caractère de plus en plus violent. C’est une véritable guerre de classe que mènent les classes dirigeantes en France comme à l’échelle mondiale. Face aux luttes qui se développent, se radicalisent, les gouvernements et les Etat capitalistes n’hésitent pas à dévoyer la lutte de classe dans le chauvinisme, le nationalisme pour opposer les travailleurs. Et si la situation l’exige, elles fomentent des guerres civiles prenant la forme de guerres nationalistes, ethniques, religieuses…. comme en Ukraine, Libye ou Syrie...

LA GUERRE SOCIALE, C’EST AUSSI LE NATIONALISME, LE FASCISME ET LA GUERRE !

Les classes dirigeantes françaises ont participé et participent à écraser dans le sang de la guerre civile les premières explosions révolutionnaires en soutenant des forces réactionnaires comme Al Nusra et Al Quaïda en Syrie ou les fascistes de Svoboda en Ukraine. Les attentats terroristes sont la conséquence de la politique guerrière du gouvernement. Au nom de la lutte anti-terroriste, le gouvernement et l’Etat instaurent un Etat policier et militaire. Les premiers à subir cette politique sont les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la guerre, les destructions et la mort. Réprimés et pourchassés férocement, ils sont instrumentalisés pour faire monter les sentiments anti-immigrés. Les classes dirigeantes de France font le choix de développer le nationalisme, le fascisme au sein de la population pour nous opposer !

LE CAPITALISME N’EST PAS REFORMABLE ! LE POIDS DE NOS CHAINES N’EST PAS A NEGOCIER !

Si les capitalistes ont pu, dans des pays comme la France pendant quelques décennies, acheter la paix sociale en exploitant toujours plus le reste du monde, cette situation est révolue depuis l’effondrement de 2008. Le capitalisme n’a d’autre horizon que la précarité, la pauvreté, la guerre et le terrorisme. Les tensions inter-impérialistes entre les Etats-Unis, l’Europe et au sein de l’Europe, la Russie et la Chine s’amplifient. Comme avant les deux dernières grandes boucheries (14-18 et 39-45), le capitalisme est au bord d’une troisième guerre mondiale ! L’heure n’est plus à la défense des acquis mais au renversement du capitalisme et l’expropriation des capitalistes !