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Le programme de la gauche réformiste syndicale ou politique le 27 janvier comme aux élections présidentielles : promener les travailleurs !

lundi 31 janvier 2022, par Alex, Karob

Le programme de la gauche réformiste syndicale ou politique le 27 janvier comme aux élections présidentielles : promener les travailleurs !

Syndicale ou Politique, la gauche réformiste, qu’elle soit ouvertement réactionnaire ou prétendument révolutionnaire, a un programme de contre-révolution sociale pour encadrer les travailleurs et éviter toute lutte révolutionnaire contre le capitalisme et la prise du pouvoir par le peuple travailleur !

La gauche réformiste est bien représentée dans la campagne électorale pour les élections présidentielles : de Mélenchon (LFI), Jadot (EELV) Roussel (PC) Taubira (PRG), Hidalgo (PS) et Macron (LREM) aux dernières roues du carrosse réformiste… d’Arthaud (LO) et Poutou (NPA)…

Comment ? Nous demandera-t-on, vous placez le président Macron à gauche ? Eh oui ! N’a-t-il pas été propulsé par Hollande et nombre d’autres dirigeants de la social-démocratie ?

Il est évident que Macron, Taubira et Hidalgo et Jadot font bien partie d’une même gauche, cette qui participe aux gouvernements de la bourgeoisie. Cette gauche se réclame régulièrement mensongèrement de Jaurès, qui n’a pourtant jamais accepté d’être ministre, mais elle remonte à Millerand, premier ministre issu du courant socialiste en 1899, puis à Léon. Blum et aux socialistes qui en 1914 après l’assassinat de Jaurès, qui s’opposait à la guerre, entrèrent au gouvernement d’Union sacrée, appelant les ouvriers français et paysans français à massacrer leurs frères de classe allemands au profit des banquiers et industriels français et allemands.

Cette gauche baptisée dans le sang des ouvriers, est colonialiste, impérialiste, que ses représentants soient « noirs » ou « blancs ». Mitterrand a trempé dans la guerre d’Algérie et le génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. A l’époque où M. Valls (à l’extrême-droite de cette gauche) était au PS et affirmait qu’il y avait « trop de noirs » dans la ville dont il était maire, Taubira n’était pas gênée pour être ministre d’un gouvernement Valls, aux côtés de Macron et du parti de Jadot dans l’équipe du socialiste F. Hollande. Que Macron gouverne actuellement avec des ministres transfuges de la droite n’a rien d’exceptionnel : c’est de cette façon que la gauche gouvernementale a commencé en 1899 (Millerand siégeait comme ministre aux côtés du général Galliffet, le massacreur de la Commune de Paris), en 1914 dans l’Union Sacrée, et dans le dernier cabinet de la 3ème république en 1940 un socialiste ministre des colonies siégeait aux côtés du maréchal Pétain, avant que le CGTiste Belin ne devienne ministre du travail de Pétain et de sa « Révolution nationale ». En 1945 les ministres du PC gouvernaient avec de Gaulle, participant aux massacres coloniaux (Sétif 1945, Madagascar 1947).

Si Mélenchon a rompu avec le PS en 2008, il ne cesse de se réclamer de Mitterrand pour montrer à la bourgeoisie qu’il reste serviteur de l’impérialisme, et ne fait que proposer un nouveau parti de gouvernement.

De Mélenchon à Taubira, en passant par le PCF héritier du stalinisme, la gauche réformiste soutient l’offensive capitaliste contre le peuple travailleur. Ils peuvent glorifier les récentes manifestations enseignantes, les journées d’inaction syndicale qui n’ont amené aucun réel recul du gouvernement. Mais ils cautionnent le fond de l’attaque dictatoriale pseudo-sanitaire, rendant inefficace toute dénonciation des « protocoles » les plus absurdes. Toute la gauche électorale défend les « aides à l’économie ». Ils justifient les guerres et actions violentes de l’État français auxquels ils participaient quand ils étaient au gouvernement. Le parti de Jadot EELV a fait partie de l’équipe Hollande aux côtés de Macron de 2012 à 2015, Macron devait sourire derrière son masque lorsque Jadot l’a récemment interpellé récemment au parlement européen, « oubliant » leur collaboration très récente, que ni l’un ni l’autre n’a reniée.

Cette gauche n’arme en rien les travailleurs ni dans la compréhension de la situation ni dans l’auto-organisation des luttes. Elle offre de fausses perspectives pour éviter qu’on voie les vraies.

Vous mettez, nous dira-t-on aussi, dans le même sac Poutou l’anticapitaliste, Arthaud qui se ré-clame en permanence des « travailleurs » et condamne toutes les gauches gouvernementales, en affirmant par exemple le 19 janvier dernier : « De Mitterrand à Hollande, les présidents et gouvernements se réclamant de la gauche, de la social-démocratie, ont tenu les rênes comme la situation économique l’exigeait pour que les intérêts des capitalistes soient préservés. Ils ont accepté, voire devancé les reculs, les attaques anti-ouvrières qui leur semblaient nécessaires. Après les promesses et les illusions créées, la déception, l’écœurement ont gagné leurs électeurs, passés ou potentiels. » Ces paroles de N. Arthaud sont très justes, mais en « oubliant » dans toutes ses déclarations, la direction de la CGT dans la liste des organisations traitres envers la classe ouvrière, se déclarant même « confortée » par des journées d’inaction syndicales comme celle du 27 janvier, elle est de fait dans le « camp des réformistes ». De plus le fait que LO, joint au NPA (ex-LCR), sont passés de près de 10% des voix en 2002 à 10 fois moins en 2022, est un signe qu’Arthaud et Poutou sont discrédités comme le reste de la gauche car ils sont les représentants d’une extrême gauche dont le programme est une copie de celui des syndicats (la « campagne pour les salaires » de la CGT), qui font partie politiquement de la gauche gouvernementale depuis l’Union sacrée en 1914, de la manière la plus hypocrite qui soit : en restant en apparence en de-hors du gouvernement.

Comprendre ce qu’est la gauche bourgeoise, syndicale autant que politique, et que de faibles scores électoraux ne signifient malheureusement en rien son affaiblissement politique au profit des courants ouvriers révolutionnaires, est vital pour les travailleurs, s’ils veulent renouer avec la seule politique réaliste, dans les élections ou les luttes, pour la classe ouvrière, et exprimée en 1920 par l’internationale communiste, dont le jeune PC fût jusqu’en 1923 le relais en France : « l’organisation d’actions communes des prolétaires des différents pays qui poursuivent le but commun : renversement du capitalisme, établissement du pouvoir du prolétariat et d’une république internationale des conseils ».

Le NPA, qui a fait un pas à droite en 2009 en abandonnant le communisme pour l’anticapitalisme, a marché main dans la main avec cette gauche gouvernementale par la liste P. Poutou- C. Guetté en Nouvelle Aquitaine aux élections régionales de 2021.

La gauche parait être en « déroute » électoralement, l’extrême-gauche met ses petits scores sur le compte du manque de combattivité ou de conscience des travailleurs (ignorant honteusement les grèves insurrectionnelles de Guadeloupe, du Kazakhstan !). Mais n’oublions pas que la gauche et son extrême-gauche n’ont pas que leur aile politique, elles, ont leur aile syndicale. Le premier parti ouvrier réformiste de France reste la CGT. Cette CGT est devenue un parti gouvernemental en 1914 lorsqu’elle soutint l’union sacrée, l’est redevenue en 1936 avec le gouvernement de front populaire en 1936, puis en 1945 en soutenant les ministres staliniens de de Gaulle. La CGT a appelé a voter Hollande en 2012 et Macron en 2017.

L’extrême gauche qui dénonce le réformisme politique dénonce-telle le réformisme syndical ? Non, au contraire, elle s’en fait le porte-parole, en échange de postes aux élections syndicales. Un des porte-parole de N. Arthaud est JP Mercier, délégué syndical central de la métallurgie, un poste de niveau quasi-gouvernemental au sein de la CGT, de fait statutairement porte-parole de la CGT. Quelle claire connivence, quand il est possible d’être porte-parole de deux organisations à la fois ! N. Arthaud se sert donc du communisme dont elle se revendique comme d’une enseigne cachant une politique opportuniste. La dénonciation virulente par N. Arthaud et LO de « tous les partis » qui se présentent aux élections, contrastant avec des appels complaisants à toutes les journées d’actions de la CGT et autre syndicat sans plan de bataille, est en creux un appel aux travailleurs à se rallier à la CGT. Les porte-parole officieux de LO qui sont mis en avant dans toutes les « élections » sont en général des adhérents, voire responsables de la CGT, et mélangeant les genres, LO poste des vidéos de ces porte-paroles lors de réunion CGT. Écoutons un cheminot LO-CGT : « Au printemps 2018, avec mes collègues nous avons fait grève pendant plusieurs mois. Même si nous n’avons pas gagné, nous avons fait voler en éclat toutes les barrières et les divisions que les directions mettent entre nous : CDI, intérimaires, sous statut ou pas, stagiaires, sous-traitants... nous étions tous ensemble malgré nos uniformes différents, nos payes différentes. Nous y avons gagné la solidarité et ça c’est précieux. Et puis les seuls combats qu’on perd sont ceux qu’on ne mène pas ! » Non, cette explication de l’échec de 2018 est mensongère ! Depuis la naissance poli-tique du mouvement ouvrier lors de la révolution de 1830, les travailleurs ont compris que les combats sont perdus d’avance seulement parce qu’ils ne les dirigent pas eux-mêmes, au travers d’Assemblée générales, dont émanent des comités, des soviets, qui sont les embryons du pouvoir ouvrier. Une lutte est perdue d’avance, aussi courageuse soit-elle comme celles de 2018 à la RATP, lorsque la direction est laissée à une organisation syndicale quelle qu’elle soit.

N. Arthaud, qui s’auto-proclame représentante des travailleurs sans jamais se faire élire dans un comité grève lors des journées syndicales CGT ne fait aucune critique des stratégies syndicales. Le programme du NPA et de LO pendant cette campagne électorale ne fait d’ailleurs que reprendre la « campagne sur le salaires » de la CGT, avec la énième journée d’inaction syndicale le 27 janvier.

Comme d’habitude, Arthaud et Poutou appellent passivement à participer à ces journées. Le pro-gramme de LO et du NPA, c’est celui de la gauche syndicale, autant discréditée que la gauche poli-tique. Ils le savent bien, c’est la condition de leur ascension dans l’appareil de la gauche syndicale, où la lutte des places a remplacé depuis 1914 la lutte des classes.

A l’extrême gauche réformiste, à LO comme au NPA, au PC ou à LFI, des militants se réclament de Lénine, Trotsky, sans jamais les citer. Parions que les travailleurs préfèreront l’original à la copie. Voici ce que ces dirigeants de la révolution ouvrière d’octobre 1917, disaient de ces« faux révolutionnaires » qu’ils appelaient « centristes » ; leur critique est encore un véritable programme ouvrier pour aujourd’hui : « En s’unissant partout où ils possèdent de l’influence sur les syndicats aux réformistes et à la bureaucratie syndicale pour combattre les vrais révolutionnaire, les centristes prouvent que tout comme la gauche gouvernementale, ils sont les adversaires de la lutte du prolétariat et des aides contre la révolution. Ce n’est qu’en menant une lutte quotidienne sans merci, montrant aux ouvriers que la gauche et les centristes, loin d’avoir la moindre intention de lutter pour vaincre le capitalisme n’ont même pas celle de lutter pour les besoins les plus immédiats de la classe ouvrière, que l’internationale ouvrière peut enlever à ces agents de la bourgeoisie leur influence sur la classe ouvrière ».

Que ces paroles sont d’actualité ! Face à la hausse des prix aucun des candidats de gauche ne de-mande la suppression pure et simple des taxes, vielle revendication du mouvement ouvrier qui permettrait à la classe ouvrière de relancer et prendre la tête du mouvement des Gilets jaunes ; face à la restriction des libertés à travers le laissez-passer sanitaire, aucun des candidats de gauche ne demande la suppression de ce « pass », car ils sont tous dans « l’union sa-crée »médicale« union sacrée peudo-vaccinale et sanitaire » incarnée par la vaccination (en réalité : thérapie génique) à-tout-va. Au niveau économique et politique, les problèmes élémentaires posés aux travailleurs n’ont donc aujourd’hui comme en 1920 aucune perspective du moindre début de solution avec les candidats de la gauche politique ou syndicale, bien que ceux-ci veuillent borner l’horizon des travailleurs à la seule question des « fins de mois ».

Car aucun des candidats, d’Arthaud à Macron, n’est le représentant d’un véritable parti de la classe ouvrière. Qu’est-ce qu’un vrai parti ouvrier ? C’est l’accumulation et l’enseignement permanent des expériences du mouvement ouvrier. Un tel parti existera lorsque dans chaque usine, chaque quartier, chaque ville, existeront des comités d’usine, de quartier, de ville, contrôlés par les travailleurs, et où noyau de militants rappelleront qui ont été les Jouhaux-Blum-Thorez en 1936 en France, les Ebert-Noske en Allemagne en 1918, les Caballero en Espagne en 1936.

Ces noms, la bourgeoisie les connait très bien, la gauche réformiste également, car ils sont des profils qui reparaissent à chaque soulèvement des travailleurs. La campagne électorale d’un parti révolutionnaire est l’occasion de les rappeler aux travailleurs : comment ces personnalités incarnèrent les partis et syndicats de gauche dont la bourgeoisie a eu besoin et dont elle aura toujours besoin, pour endiguer les révolutions ouvrières, pour maintenir, quelle que soit la situation, la classe ouvrière enchainée à la bourgeoisie, à travers des maillons politiques qui vont d’une ex-trême-gauche faussement révolutionnaire à une social-démocratie réellement réactionnaire. C’est cette même gauche qui est représentée dans la campagne électorale, de la droite sociale-démocrate de Macron aux « centristes » (révolutionnaires en parole, mais opposé à l’auto-organisation des travailleurs, donc à toute révolution en pratique) Arthaud, Poutou ou Mélenchon. La déroute électorale de ces candidats ne doit pas faire illusion. La bourgeoisie créera de tels partis si elle en a besoin. C’est le poète Lamartine qui incarna cette gauche en 1848, préparant le massacre de juin, c’est l’État-major de l’armée allemande qui mit le social-démocrate Ebert au pouvoir en 1918 pour écraser la révolution, avant de le remplacer par Hitler en 1933.

Les travailleurs et plus largement le peuple doivent une claire conscience que réformisme et fascisme sont deux courants contre-révolutionnaires au service des capitalistes, le marteau et l’enclume des classes dirigeantes pour briser la révolution sociale en évitant toute politique révolutionnaire autonome de la classe ! Voilà pourquoi de l’extrême droite à l’extrême gauche, pro ou anti vaccin, dénonçant ou non le pass, ils appellent tous à voter à ces élections et qu’aucun d’entre eux appelle à suivre la voie de l’insurrection comme en Guadeloupe ou au Kazakhstan ! Voilà pourquoi « voter » Le Pen ou Arthaud ne changera rien et ne renforcera que le pouvoir des capitalistes car le seul vote dont l’extrême-gauche du capital ne veut surtout pas parler et qui vaille quelque chose, est celui que nous ferons dans nos Comités de lutte ou de grève fédérés !

A bas les élections capitalistes !

A bas les journées d’inactions syndicales !

A bas l’encadrement des luttes !

A bas le fascisme et le réformisme !

Formons nos Comités du Peuple Travailleurs sur nos lieux de vie et de travail !

Votons dans nos Comités

A bas le Capitalisme ! Vive L’union des Peuples travailleurs et de leur fédération internationale des Comités du Peuple !

Messages

  • Les réformistes prétendent défendre nos écoles, nos enfants, notre santé emplois salaires mais veulent en réalité faire fonctionner le plus longtemps possible et à tout prix un capitalisme moribond

    De la crèche à l’Université en passant par les écoles, il n’y a pas d’endroit où le réformisme soit plus représenté des syndicats enseignants aux associations de parents en passant par l’appareil d’état scolaire. Et il n’y a pas non plus d’endroit où la politique prétendument sanitaire soit pire… Devant une situation catastrophique des enfants des écoles, les réformistes, après avoir tout laissé faire et même tout soutenu, toutes les folies et tous les crimes de Blanquer-Vidal-Castex-Macron, ont été contraints de faire semblant de protester avec une… nouvelle journée d’inaction syndicale commune au syndicat enseignant et à l’association de parents d’élèves, une journée qui, même si elle a été bien suivie, ne sert nullement à bloquer les mesures criminelles du pouvoir contre les enfants, des mesures de baisse des précautions sanitaires en pleine montée exponentielle de la pandémie, avec un variant qui frappe particulièrement les enfants !

    C’est dans ces conditions que le gouvernement baisse les mesures de précaution depuis les petits dans les crèches et chez les nounous et jusqu’à l’Université au lieu de les augmenter.

    Alors qu’en pleine baisse de la pandémie, Vidal-Castex-Macron imposaient le distanciel aux étudiants, ils leur refusent maintenant la moindre mesure de jauge, les entassent dans les amphis et salles de TD, ne tiennent aucun compte des cas contact et des malades, refusent toute mesure de distanciation des cours et TD et toute mesure de distance barrière. Loin de mettre partout des mesures de CO², ils prennent prétexte d’une fausse capacité à les mettre en place pour ne rien entreprendre d’autre. Ils ne peuvent même pas prétexter que les étudiants et les enseignants seraient vaccinés puisque personne n’en sait rien. Il n’y a aucune transparence sur le nombre d’étudiants et d’enseignants malades. Il n’y a aucune incitation à leur égard pour qu’ils ne viennent pas à l’Université s’ils sont atteints par le covid. Les masques ne sont même pas réellement imposés, ni aux étudiants, ni aux enseignants, à l’intérieur de l’enceinte universitaire et dans les classes. Des étudiants malades se sont vus proposer de venir quand même plancher aux examens. Cela signifie donc que sont prises à l’université des mesures qui favorisent la pandémie et non qui la combattent !

    Ce qui permet qu’une telle politique dite sanitaire à l’Université passe comme une lettre à la poste, sans grève et même sans réelle protestation syndicale, c’est qu’il s’agit d’un des plus hauts lieux du réformisme, là où les enseignants et les étudiants, via leurs syndicats, s’autogèrent prétendument, en fait là où les personnels font partie de l’encadrement de l’Université et où leurs syndicats gèrent eux aussi les politiques universitaires les pires, celles qui ont permis de faire chuter les effectifs et les enseignements !

  • Nous y avons gagné la solidarité et ça c’est précieux. Et puis les seuls combats qu’on perd sont ceux qu’on ne mène pas ! » Non, cette explication de l’échec de 2018 est mensongère ! Depuis la naissance poli-tique du mouvement ouvrier lors de la révolution de 1830, les travailleurs ont compris que les combats sont perdus d’avance seulement parce qu’ils ne les dirigent pas eux-mêmes, au travers d’Assemblée générales, dont émanent des comités, des soviets, qui sont les embryons du pouvoir ouvrier. Une lutte est perdue d’avance, aussi courageuse soit-elle comme celles de 2018 à la RATP, lorsque la direction est laissée à une organisation syndicale quelle qu’elle soit. Oui on peut être le meilleur combattant et perdre son combat , son ’match’, et tout le monde sait pourquoi...c est que son propre entraîneur a vendu le combat a son adversaire. Le trucage des luttes est une spécialité des réformistes et staliniens. Pour cela les militants qui s auto proclament révolutionnaires , n hésitent pas a mentir aux travailleurs.

  • Un système social corrompu jusqu’à la moelle des os, au point que son squelette s’effondre sur lui-même.

    Les réformistes ne veulent pas sauver le peuple mais sauver le système mais ils n’y parviendront pas.

  • Arthaud : les travailleurs dirigeraient mille fois mieux la société mais elle ne dit pas comment ils la dirigeraient ! encore une occasion de ne pas parler des comités de travailleurs et de la démocratie ouvrière en opposition à la démocratie bourgeoise ! ne pas le dire clairement c’est laisser sous-entendre que les travailleurs pourraient diriger sous le capitalisme !

    https://www.francetvinfo.fr/politique/nathalie-arthaud/

  • Là, sur cette autre radio d’état, ce qu’elle propose : c’est prendre sur les profits pour des salaires à 2000 euros. Mais qui va faire cela ? Encore une manière de ne pas dire que l’Etat ne le fera pas.

    Encore une manière de ne pas dire que ce sont des comités de travailleurs qui devront réorganiser la distribution des richesses.

    De même ce sont les comités de travailleurs qui devront organiser la production des richesses.

    Comment ? Par le contrôle et la collectivisation de l’économie, des entreprises et en arrêtant les productions inutiles, en rendant la production utile non pour le marché, pour les profits, mais pour la population et la société toute entière.

    Exemple de production inutile : l’obsolescence programmée. L’obsolescence programmée sert à faire des ventes artificielles parce que les produits sont fabriqués pour être remplacés. Il existe bien d’autres supercheries des capitalistes pour engranger des profits supplémentaires. Tout cela pourra être revu avec le contrôle prolétaire et ouvrier de la production.

    Ces tâches, ce sont des tâches que ni la bourgeoisie, ni son état ne réaliseront. Seul le prolétariat entraînant toutes les couches de la population favorables à ces perspectives pourra organiser ces tâches. Et Arthaud ne le dit pas.

    Tout est en négatif : Elle dit qu’elle ne veut pas d’un sauveur suprême, mais tout de même, on peut dire qu’on n’est pas d’accord en votant pour elle. En fait, on ne sait plus vraiment à quoi sert la présence d’Arthaud ou de LO aux présidentielles. Ce que la journaliste lui a posé comme question, et donc, Arthaud montre que sa candidature ne sert à rien qu’à embobiner les électeurs et les travailleurs.

    Elle dit qu’elle n’a pas été conviée à la conférence avec les Grands Patrons parce qu’elle n’a pas à les convaincre... Elle veut seulement leur prendre sur les profits faramineux qui s’accumulent.

    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30/journal-de-12h30-par-thomas-cluzel-du-lundi-21-fevrier-2022

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