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Nous ne sommes pas des pourcentages mais des êtres humains !

mardi 26 octobre 2021, par Karob, Robert Paris

Peuple travailleur, refusons d’être traités comme des pourcentages moyens d’une population statistique

Depuis l’effondrement du capitalisme de 2007 et la pandémie de 2019 qui n’est qu’un élément de cette chute historique, nous n’avons jamais autant été traités comme de simples pourcentages d’une opération de bénéfice/risque, ces calculs étant bien entendu réalisés dans le seul intérêt du grand capital et pas dans celui du peuple mondial.

On a tous subi ainsi la propagande nous expliquant que nous devons tous nous vacciner car le calcul des statisticiens produirait un bénéfice/risque plus favorable pour les vaccinés que pour les non-vaccinés. Un peu comme si on vous disait qu’à la roulette russe, on a plus de chances de ne pas mourir que de mourir et que c’est donc une bonne idée de tirer sur la gâchette du revolver !
Cette société du bénéfice/risque n’a pas attendu la pandémie. Elle nous fait travailler dans des conditions souvent très dangereuses avec, comme seule protection ce fameux calcul, et ce dernier se révèle le plus souvent complètement faux. Elle a ainsi prétendu que le nucléaire a un bénéfice/risque favorable : il rapporterait bien plus que les dangers qu’il représente nous a-t-on dit. C’est comme cela que les centrales fonctionnent « bien » le plus souvent et que c’est seulement une fois de temps en temps qu’il y a un Tchernobyl, un Three Miles Island et un Fukushima et, ensuite, toute la planète est polluée mais le « bénéfice/risque » n’en est pas affecté « en moyenne statistique ». L’énergie procurée serait plus bénéfique prétendent ces capitalistes qui calculent avec nos vies… et nos morts !

Ils ont fait le même type de calcul sur les risques d’une industrie qui utilise des produits chimiques ou de l’amiante, le même type de calcul avec ses tuyaux au plomb, ses peintures, ses colles, ses diluants, que récemment avec ses nanotechnologies qui produisent des matériaux à l’échelle du vivant, pouvant interagir avec lui de manière mortelle. Et le résultat est là, leur calcul bénéfice/risque n’est là que pour nous faire avaler qu’ils font prendre sans arrêt des risques mortels à la population mondiale, risques marqués notamment par la hausse exponentielle des décès pour cancers.

Le profit, seul, a un profit global en hausse par cette méthode de calcul de « bénéfice/risque » qui est tiré de la sphère de la spéculation hasardeuse. La vie des êtres humains n’est nullement fondée sur ce type de critères. Aucun d’entre nous n’a jamais volontairement fondé sa vie sur une telle méthode, ni souhaité vivre avec « le salaire de la peur » !

Si on s’est parfois fait inoculer des vaccins ou si on a pris des médicaments, ce n’est pas en pensant qu’on prenait du poison qui serait seulement un moins dangereux que la maladie, même si, à les entendre, on aurait toujours procédé ainsi. Et, notons bien la différence, il ne s’agit pas d’un produit qui affirme être toujours moins dangereux que la maladie qu’il affirme combattre, mais seulement « moins dangereux en moyenne » !

Et tout est dans ce « en moyenne » !

Depuis la pandémie, nous sommes traités ouvertement comme une moyenne statistique. Et ce calcul de statisticiens remplace désormais à la fois la médecine, la virologie, l’épidémiologie, la biologie ou tout autre domaine de la science de la santé. En effet, il n’est plus besoin de prouver qu’un médicament a une réelle efficacité, d’en expliquer la raison, de le prouver scientifiquement, il suffit que des statisticiens aient calculé que la population qui avait subi le médicament était, en moyenne, en meilleure santé que celle qui ne l’avait pas subi, quitte à ce qu’un pourcentage de 10, 15 ou même 40% de cette population statistique aille, en moyenne, plus mal !

Le détail importe peu à la statistique ! Elle bombarde en masse ses produits et n’est pas regardante aux effet collatéraux de ses guerres médicamenteuses, pas plus que le capitalisme n’est regardant aux effets collatéraux de ses guerres. N’a-t-il pas considéré que les guerres d’Irak, du Yémen, d’Afghanistan, de Syrie étaient un combat à bénéfice/risque favorable, soi-disant contre le terrorisme ?

Il y a beaucoup de morts décidément dans ces calculs capitalistes du bénéfice/risque qui ont mené le grand capital à sa chute historique de 2007/2008 ! Ainsi, la hausse mondiale de la proportion de morts a pris un tour exponentielle, non en 2019 avec covid, mais après 2008 du fait de la chute économique et sociale qui est résultée de l’effondrement capitaliste. Les milliers de milliards de dollars qui ont été déversés pour retarder cette chute n’ont pas servi à rendre moins dure ses conséquences pour la population mondiale.

Nous ne sommes donc pas considérés comme des êtres humains, ni traités comme tels, mais comme des éléments d’un calcul statistique, qui se moque bel et bien des « cas individuels » !

Vous pensez peut-être que cette méthode est la seule possible pour combattre une pandémie ? Que dans un tel combat, on ne peut pas faire dans le détail ? Qu’il faut voir rapidement ce qui a le meilleur effet « en moyenne » et que l’on a toujours procédé ainsi ? Et c’est complètement faux !

En termes de médicaments, c’est la logique du grand capital de Big Pharma qui procédait ainsi, mais pas la médecine, l’épidémiologie, la virologie, la biologie et autres sciences de la santé !

Normalement, officiellement, on ne faisait pas prendre des médicaments dont on sait qu’ils tuent, même s’ils tuent plus rarement qu’ils ne soignent ! Car c’est exactement cela la thèse « bénéfice-risque » en matière de médicament : « nous vous tuons, certes, mais plus rarement que nous vous évitons de mourir ».

Reste à savoir que ceux qui font les calculs sont les mêmes qui sont liés aux profits de Big Pharma et le tour est joué !

Les bénéfices de calcul suffisent à ses trusts financiers, qui ne sont dans le domaine de la santé que parce que c’est actuellement le plus profitable rapidement avec le minimum de risques… pour le profit capitaliste.

Pourquoi ne peut-on pas raisonner en termes de santé en bénéfice/risque global statistique ? Eh bien, parce que le risque n’est pas forcément le même pour tous et le bénéfice non plus !

L’exemple des prétendus « vaccins » anti-covid est frappant : ni le bénéfice, ni le risque ne sont identiques suivant les individus et ne peuvent pas ni l’un ni l’autre être calculés « en moyenne », en pourcentage d’une population globale.

Ainsi, l’immunité naturelle des personnes devant covid n’est pas identique et le risque de la surstimuler n’est pas la même non plus. Il y a des personnes qui n’ont aucun besoin de vaccination et dont l’immunité naturelle suffit et d’autres qui prennent de grands risques à stimuler leur immunité car elle peut se retourner contre eux (maladies graves dites auto-immunes).

En forçant la vaccination des personnes, on ne tient compte d’aucun de ces facteurs individuels pourtant déterminants dans la réaction au vaccin. On n’examine même pas les personnes qui doivent être vaccinées pour tester si elles n’ont pas déjà des anticorps alors que la seule efficacité supposée des prétendus « vaccins » en question est de stimuler l’immunité contre covid. Si elles est déjà active, c’est inutile mais si elle est totalement inexistante, c’est complètement absurde ! Tous ces cas ne sont pas examinés individuellement avant de décider qu’une personne doit ou pas être vaccinée. Comme ne sont pas examinés les risques de provoquer des maladies auto-immunes pour chaque individu. Comme ne le sont pas aussi les risques de faiblesses cardiaques, risques qui peuvent être activés par la vaccination. Comme ne sont encore pas examinés les besoins de l’individu d’efforts physique intenses, efforts qu’il ne pourra pas faire éventuellement après la vaccination.

Nous ne sommes pas des pourcentages. Nous sommes tous différents. Nous sommes tous dans des états différents, vivons des vies très différentes.

Certains ont plus de relations sociales que d’autres. Certains conçoivent des vies plus confinées que d’autres. Certains peuvent plus facilement se protéger que d’autres. On ne peut pas raisonner comme si tout le monde vivait la même vie, dans un même corps physiologique, et avait du coup des réactions moyennes à un vaccin moyen. Car, là aussi, on raisonne en général sur les vaccins alors qu’ils sont tous différents.

Les prétendus calculs d’efficacité des vaccins sont tous mensongers parce que, là aussi, il n’y a aucune moyenne. Sur certains individus, le vaccin n’aura aucune efficacité ou bien l’une des doses n’en aura aucune. Et au bout de trois mois, les deux doses n’en ont quasiment aucune. Or on raisonne sur des populations qui ont été vaccinées à des dates différentes, dans des situations différentes, par exemple dans un pic ou dans un creux de la pandémie. Si on veut raisonner scientifiquement en termes de santé, tous ces prétendus calculs statistiques sont du pipeau.

Les prétendus vaccins n’ont aucune efficacité pour détruire la maladie, aucune efficacité non plus pour empêcher que la personne vaccinée ne propage la maladie, et quand elle rend le vacciné asymptomatique cela ne signifie nullement qu’il n’est pas malade et ne prend pas de grands risques. En effet, les asymptomatiques peuvent développer des maladies covid du cerveau ou des covid longs et peuvent conserver covid sur le long terme et développer une maladie avec symptômes plus tard.

Le raisonnement seulement en bénéfice/risque est là pour masquer que l’on ne peut pas faire le moindre raisonnement sérieux en termes de seuls bénéfices assurés de la vaccination.

On nous vend ainsi des prétendus médicaments comme la nouvelle pilule Merck qui sont censés nous sauver alors que le seul effet garanti de cette pilule est purement du risque. C’est en effet un médicament mutagène qui entraîne des effets mortels reconnus ! Là encore, on ne nous dit pas qu’elle soigne, qu’elle tue la maladie, qu’elle empêche la propagation mais seulement qu’elle a un bon bénéfice/risque en termes d’hospitalisation. Bien entendu ces calculs statistiques sont faits, comme pour les prétendus vaccins, sans tenir compte des hospitalisations pour effets « secondaires » du médicament !!! De même, les calculs statistiques bénéfice/risque sur les « cas graves du covid » ne tiennent pas non plus compte des effets secondaires graves, par exemple des maladies cardiaques sévères provoquées par la vaccination !

D’ailleurs, même le calcul comparé des risques de cas graves pour vaccinés et non-vaccinés est faux et il est doublement mensonger. Premièrement, il ignore sciemment que la plupart des cas graves liés à la vaccination ne sont pas déclarés par leurs victimes ou leur famille. Deuxièmement, il compare deux pourcentages qui ne sont pas comparables : le pourcentage des cas graves de covid et le pourcentage des cas graves comme effets secondaires de la vaccination. En effet, entre les deux, il n’est pas tenu compte du fait que tous les vaccinés sont susceptibles de contracter des effets secondaires alors que ce sont seulement les personnes touchées par covid qui peuvent avoir des cas graves et cela réduit considérablement la population concernée par ce calcul de pourcentage ! On le sait, les gouvernants et les politiciens ou média mensongers ont toujours su jongler avec les statistiques pour mentir sciemment. Ils utilisent par exemple des statistiques pour prouver que la population aurait actuellement un niveau de vie en hausse, un chômage en baisse et autre balivernes…

La Santé n’est pas le seul domaine où le capitalisme a décidé que dorénavant il fallait que la population mondiale prenne de graves risques mortels pour rentabiliser le capital. On en a l’exemple avec l’utilisation de nombreuses technologies nouvelles comme les nanotechnologies, avec notamment l’usage immodéré du graphène et d’autres « matériaux nouveaux ». Ils sont mortels, ils pénètrent le vivant mais, sans justification de combat contre une pandémie, on ne se gêne pas pour en mettre partout, des produits cosmétiques aux bonbons.

Le capitalisme n’a jamais fait montre d’un grand empressement à se soucier de la santé de la population, à commencer par celle de ses ouvriers, mais, dans sa nouvelle phase d’effondrement, il témoigne d’un élan nouveau à envoyer dans la tombe un nombre de gens considérable.

Avec la pandémie, il vient d’assassiner des millions de gens et il prétend en plus avoir agi dans l’intérêt de la population mondiale qu’il frappe en même temps par la misère et par une dictature considérablement aggravée.

Le calcul de bénéfice/risque du capitalisme devient de plus en plus mortel pour toute la population mondiale, et tout particulièrement pour le peuple travailleur qui est spécialement frappé, les inégalités étant considérablement accrues par la pandémie et les politiques prétendument anti-covid.

Il faut remarquer que l’une des dérives de ces politiques bénéfice/risque est celle de la science obligée de s’en remettre à elles au lieu d’étudier la réalité des effets des médicaments proposés.

Ainsi, la pilule Merck n’a pas rendu publique les éléments de jugement sur ses effets positifs ou négatifs mais seulement sa statistique sur son calcul bénéfice/risque pour l’hospitalisation !

Les prétendus vaccins ne rendent pas publics les accords que les trusts pharmaceutiques qui les ont produits signent avec les Etats et qui prévoient que les labos ne seront pas impliqués si ces calculs bénéfice/risque s’avèrent faux et que les effets secondaires auto-immunes des vaccins deviennent massivement mortels. Ce secret est déjà un aveu du crime.

Oui, raisonner en bénéfice/risque sur le risque de mort de millions de gens, c’est déjà un crime. On affirme ainsi : « je vais peut-être tuer un million de gens mais, sans mon médicament, il peut en mourir deux millions ». Et ce calcul est tout à fait sujet à caution puisqu’il est fait par des gens payés par les labos pharmaceutiques et reconnus par des hommes politiques qui leur sont liés.

Le plus grand risque, au stade actuel de décomposition du système d’exploitation capitaliste, c’est de croire que l’on va pouvoir continuer à vivre en sécurité dans ce système.

Non, si le système ne s’embarrasse même plus d’être responsable de millions de morts, c’est qu’il est arrivé à un stade où ces morts lui sont nécessaires, un stade où il va devoir frapper de plus en plus mortellement la population mondiale, et tout particulièrement le peuple travailleur, parce qu’il les craint dès lors que l’effondrement économique et social de son système sera avéré. Il frappe préventivement la population mondiale car ce qu’il craint le plus, ce n’est nullement une nouvelle vague de pandémie mais une nouvelle vague mondiale de révolution sociale dans laquelle, cette fois, le peuple travailleur, tirant des leçons des vagues précédentes, s’auto-organise massivement en conseils de base, dirigeant la lutte, prenant leurs propres décisions et restant indépendant de tous les appareils bureaucratiques politiques, sociaux et syndicaux, tous liés aux appareils d’Etat capitalistes et aux classes possédantes.

Oui, le monde capitaliste a parfaitement calculé les risques pour lui : il préfère des enterrements en masse que l’enterrement du système d’exploitation complètement dépassé et incapable de fonctionner autrement qu’en ponctionnant follement les fonds publics et banques centrales.

Non, nous n’accepterons pas d’être traités comme des cobayes et calculés en bénéfice/risque comme si notre mort et celle de nos familles n’était qu’un élément de calcul statistique !

Décidons désormais nous-mêmes, des décisions de santé publique comme des autres décisions sociales ou politiques, dans des conseils du peuple travailleur, en liaison avec des professionnels de santé, mais sans dépendre des intérêts des trusts, de Big Pharma ou autres !

Assez de cette société où tous les risques sont pour nous et tous les bénéfices pour une infime minorité !

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