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Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…
lundi 6 avril 2020, par ,

Edito
Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…
Quel est donc le contenu politique, économique et social du programme de guerre mis en place par les gouvernants capitalistes aux quatre coins de la planète pour lutter contre la pandémie du coronavirus ? Si ce n’est l’intervention systématique de l’armée dans la société civile, la sortie des soldats des casernes et dans le même temps, l’encasernement de toute la population ?
Les gouvernants veulent nous faire croire qu’ils se préoccupent de notre santé, et que la mise en place du confinement des populations serait guidé par la volonté de nous protéger de ce virus, alors qu’ils ont tout fait pour arriver à ce confinement, en laissant se propager le virus qui, selon Agnès Buzyn, était présenté comme pas plus dangereux qu’une grippe, en ne permettant pas à la population d’être testée, en ne fournissant pas de masques aux personnels de santé, en ne multipliant pas les effectifs de hôpitaux, en ne spécifiant pas des bâtiments pour traiter les malades, en ne produisant pas des matériels respiratoires en masse, et parce qu’il fallait surtout ne pas arrêter l’économie, la santé des entreprises étant bien plus importante que celle des populations et la concurrence entre capitalistes mondiaux risquant de les défavoriser, bon nombre sont contraints de se rendre encore au travail dans des entreprises non essentielles.
Alors si leur but, n’est pas de nous protéger du coronavirus, quel peut-il bien être le dessein ?
Ils nous parlent tous déjà de l’après-coronavirus, en optimistes, combattants et bâtisseurs d’un futur meilleur. Mais que défendent-ils donc comme avenir de société, pendant et après le coronavirus ?
Ce n’est pas étonnant qu’ils appellent leur réaction à la situation catastrophique « la résilience » alors qu’ils n’ont nullement estimé que la situation des hôpitaux et des populations était un motif d’inquiétude. Car ce qu’ils estiment comme fondamental à défendre avec l’énergie du désespoir de la « résilience », cette réaction d’un corps menacé de mort, aux limites de ses capacités de survie, c’est le système d’exploitation et pas la population !
Ce qu’ils défendent becs et ongles, « quel qu’en soit le prix », c’est l’ordre social et politique qui a, pendant plusieurs centaines d’années, donné le pouvoir économique et politique aux possesseurs de capitaux. C’est cela qui leur semble fondamental et à défendre en y mettant « un pognon de dingue », au prix de tous les efforts, de tous les sacrifices, y compris de centaines de milliers et même de millions de vies. C’est pour cela qu’ils appellent cette « résilience » une guerre et qu’ils y mettent en première ligne l’armée. C’est parce qu’ils pensent devoir faire demain une véritable guerre contre leurs propres peuples, une guerre intérieure, une guerre de classe qui sera une guerre contre les civils (et dont la « guerre civile » algérienne des années 1990 a pu servir d’exemple).
Il en résulte des gouvernements qui dirigent par décrets, se dotent de pouvoirs spéciaux, contrôlent sans cesse la population, sous prétexte de coronavirus. Des gouvernements qui décident qui a le droit de circuler et qui n’en a pas le droit, s’autorisant une surveillance constante, qui font rentrer les généraux, qui mettent en place des plans d’intervention dans les villes, qui interdisent les manifestations et rassemblements, contraignant les syndicats, partis et associations à l’ « unité nationale », détectant tous ceux qui s’y refusent, etc.
Une atteinte à nos libertés fondamentales sous prétexte de pandémie.
Un coronavirus combattu par la mise en place d’une dictature, et non pas par des mesures sanitaires et médicales.
Cette politique, loin de protéger les populations du virus, vise à envoyer travailler dans des entreprises aussi peu essentielles et vitales que le secteur du Bâtiment ou de la construction aéronautique, en maintenant les transports en commun !!! Et les ministres font pression, au nom des intérêts supérieurs de ce qu’ils appellent « l’économie » ou « l’entreprise », traduisez le grand capital. Malgré tous leurs discours mensongers, les gouvernants ne défendent bien entendu que le grand capital, pas le petit !
Eh bien, s’il fallait caractériser d’un seul mot le sens de leur nouvelle politique, nous dirions fascisme ou nationalisme-socialisme. En effet, ses ingrédients sont : Etat fort cumulant tous les pouvoirs et suspendant progressivement toutes les libertés, nationalisme à tout va avec fermeture des frontières, production nationale, nationalisme tous azimuts, présentation de tout ce qui vient de l’extérieur comme menaçant, dangereux (soit l’inverse exact de la période précédente), nationalisation des dettes privées du grand capital payées par l’argent public, avec la nationalisation des trusts en faillite, mobilisation policière et militaire contre un ennemi intérieur assimilé d’abord à ceux qui ne respectent pas le confinement, ceux qui ne subissent pas en silence, ceux qui contestent les mesures antisociales, et bientôt aussi ceux qui manifesteront pour leurs libertés, pour leurs droits sociaux, pour ne pas subir la misère. Donc nationalisme virulent et affirmé, étatisme à tout crin au service d’intérêts privés, et répression d’Etat (la police et l’armée dans les rues et aussi participant au pouvoir politique) qui s’appuie en plus aussi sur la mobilisation des civils sous la forme de milices, de dénonciations, la mobilisation forcée sur le « front du travail » avec la dénonciation du droit de retrait, l’imposition de l’ « économie de guerre » avec « de l’argent sans limite » pour défendre les trusts et des promesses creuses pour les travailleurs et les petits commerçants et artisans.
Le « nous sommes en guerre de Macron » doit être traduit par : c’est la guerre intérieure contre les exploités, c’est la guerre de classe, et on n’épargnera ni le sang ni les larmes ! Ils ont déjà commencé avec la destruction du code du travail qui permettra aux patrons d’imposer 60 heures de travail, des horaires à leur guise, et la prise de congés payés selon le calendrier qu’ils auront décidé, et on en passe… Le coronavirus a bon dos, il s’agit bien là de défendre d’abord la rentabilité jusqu’à la mort pour les profits des capitalistes.
Ce qui caractérise cette nouvelle politique, c’est que l’Etat prend tout en charge, prétend qu’il paiera tout, assurera tout, financera tout, organisera tout. Le capitalisme de libre concurrence est mort, nous dit-on, pour couvrir le fait que c’est la mort totale du capitalisme et pas de l’une de ses formes, de l’un de ses secteurs, la mort d’un des fondements essentiels à savoir la création de richesses par l’investissement productif et fondé sur la valeur-travail, sur la plus-value extraite du travail humain productif. Sur le plan financier, c’est l’Etat et la banque centrale qui financent tout, qui paient tout, qui se chargent de tout, qui assument toutes les dettes, qui autorisent tous les débordements, qui couvrent toutes les faillites. Les partisans de ces mesures sont des gouvernants qui, la veille encore, se gargarisaient de formules pour justifier le tout libéral, la fin de l’Etat et on en passe des mensonges officiels de propagande. Ce sont aussi ceux qui se gargarisaient de mondialisation et de suppression des frontières pour le grand capital (pas pour les êtres humains !).
Oui, un tel programme flirte de plus en plus avec le fascisme ! Quelle menace peut susciter un tel programme ? Est-ce la pandémie du coronavirus avec sa vague mortelle ? Mais en quoi cela justifierait-il l’Etat dictatorial, le nationalisme exacerbé, la fermeture des frontières aux « marchandises extérieures » (sauf les masques, les gants, les appareils respiratoires !!!!), la répression policière et militaire, la surveillance policière des mails, des réseaux sociaux et téléphones, la propagande mensongère contre les tendances prétendument irresponsables et anarchiques des populations, la campagne massive de peur (du genre « nous allons tous tomber malades, c’est inexorable ») qui a succédé à la campagne mensongère selon laquelle « ce n’est rien, c’est moins qu’une grippe » et aussi « l’essentiel est ne pas céder à la peur » ?!!!!
La montée mondiale du fascisme, ce n’est pas le coronavirus qui le nécessite mais c’est la chute inéluctable du capitalisme qui s’est manifestée fin 2019, avant l’apparition du coronavirus ! Et c’est aussi la vague révolutionnaire qui a parcouru le monde, du Hirak d’Algérie aux Gilets jaunes de France, du soulèvement du Liban à celui du Chili, bien avant le coronavirus et qui a démontré que le peuple travailleur du monde était en train de développer une alternative révolutionnaire qui se passait désormais des discours réformistes et des négociations bidon avec le pouvoir !
Des Philippines à l’Inde, de la Hongrie à la France, en passant par les USA, tous les gouvernants peaufinent des plans de dictature fasciste, une dictature qu’approuvent les syndicats patronaux comme le MEDEF, les financiers et toutes les classes possédantes. Ils n’ont pas besoin des partis d’extrême droite pour avoir un discours d’extrême droite et une politique d’extrême droite. Ils prétendent qu’il faut au gouvernail quelqu’un qui commande d’une poigne de fer, quand le navire se retrouve en pleine tempête, sans préciser si la tempête dont ils parlent est celle de l’effondrement économique et social historique du capitalisme déliquescent ou de la pandémie ! En attendant, le dictateur des Philippines menace de tirer sur ceux qui ne respectent pas le confinement, celui de l’Inde oblige les plus pauvres à vivre dans des conditions criminelles, celui des USA impose le droit à l’armée d’intervenir dans tout le pays a contrario de la constitution américaine, celui de France impose déjà l’armée dans les rues sous prétexte de protéger les pharmacies et les commerces ! Et il a fait venir les généraux au sein même du pouvoir, dans ses fameux « conseils de défense » servant soi-disant à combattre le coronavirus ! Une armée qui s’est soudainement avisée qu’elle disposait de quantité de masques à offrir aux personnels de santé ! Des mois après les appels à l’aide du personnel de santé, et au moment où les masques nouvellement produits commencent à arriver…
Dans de nombreux pays, notamment aux Philippines ou en Afrique, il est déjà clair que l’ordre sanitaire mis en place, est une dictature policière et militaire d’une extrême violence. Dans de nombreux pays, le terme de « guerre » n’est pas dirigé pas contre le coronavirus mais contre les peuples accusés de tous les maux et notamment d’être responsables de la diffusion de la pandémie par leur comportement désobéissant, alors que ce sont les gouvernants qui l’ont laissé se propager sciemment, pas par imbécillité, pas par incapacité, pas par indolence ou par la volonté d’économiser les dépenses de santé. Mais par la volonté de faire la guerre aux peuples, une guerre déjà commencée bien avant le début de la pandémie, qui aujourd’hui les abandonnent à la maladie et à la mort virale.
S’ils n’ont pas prévu, pas préparé, pas proposé, pas averti, pas imaginé, pas agi au début de la pandémie, pourquoi maintenant pourrions-nous compter sur eux pour agir dans le sens des intérêts du peuple travailleur, qui, dans ces circonstances dramatiques, seraient les mêmes que ceux des classes possédantes et des gouvernants, leur fameuse unité nationale qui a amené les syndicats de salariés à signer une déclaration commune en France avec les syndicats patronaux, y compris ceux des trusts, des banques, du grand capital !!!
Eh bien, cela est mensonger : il n’y a aucune convergence possible aujourd’hui entre le grand capital et le peuple travailleur, aucune unité nationale notamment, aucun but commun entre gouvernants et gouvernés, exploiteurs et exploités, et même moins que jamais quel que soit les pays et la couleur politique des équipes gouvernantes !
Et d’autant moins de convergence que les classes possédantes sont en train de se doter, en phase d’effondrement du système capitaliste, d’un programme radical et violent contre le peuple travailleur, un programme qui rappelle les pires moments de basculement de la prétendue démocratie bourgeoise vers le fascisme : fermeture des frontières, marche à la guerre, nationalisme outrancier économique et politique, mobilisation d’une fraction de la population contre l’autre accusée de nuire à l’intérêt national et de refuser d’obéir aux ordre d’un Etat qui supprime les libertés et droits fondamentaux, qui instaure le travail forcé, qui encaserne la population et lui impose une nouvelle idéologie prétendument « nationale et sociale » au nom de laquelle on nationalise les trusts en faillite à coups d’argent public au nom d’un intérêt général qui est l’intérêt du capital défendu par la puissance d’Etat devenue le tout politique, le tout économique et le tout organisationnel de l’ensemble de la société capitaliste. Et, à la tête, un pouvoir personnel lié à l’armée et à la police.
Pour mettre en place ce nouveau fascisme, les classes dirigeantes ont permis la catastrophe sanitaire, développé les maladies et les morts, propagé la peur, dénoncé les gens eux-mêmes, créé la zizanie au sein du peuple travailleur, propagé de fausses rumeurs, mené toute une propagande de dénonciation contre la population, émietté la classe ouvrière, cassé par avance toute rébellion, interdit tout acte collectif, justifié la surveillance policière de tous et l’occupation militaire du pays et mobilisé l’essentiel des moyens financier de l’Etat au service du grand capital. Il va de soi qu’ils n’ont pas fait tout cela pour le peuple, pour la santé et contre le coronavirus !
Non, ils ont fait tout cela parce qu’ils savent que le peuple travailleur du monde est au bord de la révolution sociale mondiale et que la simple annonce de l’effondrement du système financier, boursier, bancaire, industriel et commercial signifiera l’explosion révolutionnaire générale. Avec le fascisme, la contre-révolution essaie d’anticiper sur la révolution sociale.
Le point essentiel à comprendre, c’est que le fascisme ne signifie pas nécessairement que des partis qui se disent fascistes parviennent à gouverner. Le fascisme n’est pas un parti, un discours, une idéologie, c’est seulement la politique qui est indispensable à la minorité capitaliste pour écraser la majorité quand l’édifice social s’effondre et cette politique consiste à emprisonner la classe prolétarienne politiquement et socialement, en détruisant ses libertés, en supprimant ses droits, en divisant et en opposant des secteurs de celle-ci et en contraignant une partie de ceux-ci à accepter un programme violent, sanglant, meurtrier au nom de l’intérêt national.
Et ce n’est pas « les démocrates » qui nous protégeront du fascisme. Les partis aujourd’hui au pouvoir et qui le mettent en place se sont tous dits démocrates et ont accédé au gouvernement par les élections. C’est la fausse démocratie capitaliste qui accouche elle-même du fascisme et elle ne risque pas de nous en protéger !
La seule alternative au programme fasciste des classes possédantes, c’est le programme révolutionnaire des travailleurs, des chômeurs, des précaires et de tous les opprimés, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui ne vivent que de leur travail. Ce programme c’est la suppression de l’oppression capitaliste, du pouvoir capitaliste, de la propriété privée capitaliste, de la loi du capital, de l’Etat du capital, de la force armée du capital et de toutes les règles qui ne servent que les propriétaires privés de capital et nullement la population travailleuse.
Capital contre Travail, voilà l’objectif réel des classes possédantes !
Travail contre Capital, voilà le mot d’ordre du peuple travailleur du monde !
Puisque les classes possédantes ont lancé leur programme radical dans l’antisocial, n’hésitons pas à rompre avec les programmes réformistes : lançons notre programme radical, celui de la révolution sociale : toutes les richesses et tout le pouvoir à ceux qui sont aujourd’hui dépourvus de richesse et de pouvoir ! Et à l’échelle du monde !
Messages
1. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:15, par R.
La guerre du coronavirus, une guerre contre… la révolution mondiale !!!
Au Niger
Au Liban
En Algérie
Lire aussi
Au Chili
En Chine
En Iran
Au Moyen-Orient et en Afrique
Aux Philippines
En Afrique
En Egypte
En Israël
En Allemagne
Le virus dictature militaire se diffuse sur la planète parce que les classes possédantes craignent avant tout le virus révolution sociale !!!
2. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:22, par Kb
et pendant ce temps là, la seule chose de débattu dans les média et le grand public, c’est la chloroquine et non l’effondrement financier qui passe au second plan....
3. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:23, par R.
tout ce qui est dit sur l’effondrement le fait passer pour une conséquence dans laquelle le grand capital serait victime de la même catastrophe que les peuples et ça les arrange bien d’agir ainsi : c’est même ce qui était prévu !
4. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:24, par Kb
mentir sur les causes de la maladie permet de proposer de faux remèdes.... comme celui-ci :
« Nous devons soutenir la France du travail » et « le patriotisme économique est la clé de la reconstruction »
Voir ici
5. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:25, par R.
A maladie mondiale, remèdes nationaux !!!
Ils tiennent à ce que la maladie s’appelle mondialisation et surtout pas capitalisme !!!
6. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 6 avril 2020, 04:26, par Kb
Et le remède proposée par une partie de l’extrême gauche nationale et elle porte bien son nom c ’est la nationalisation bourgeoise montrée comme une solution ouvrière....
7. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 7 avril 2020, 08:37, par WSWS
C’est le Haut Conseil de Santé Publique qui a fixé, dès 2012, la "Conduite à tenir devant une ou plusieurs infections respiratoires aiguës dans les collectivités de personnes âgées". La définition du critère donnant lieu à un signalement obligatoire d’un épisode de cas groupés d’infection respiratoire aiguë [IRA] avec transmission interhumaine en établissement est la suivante (p. 39) : "Survenue d’au moins 5 cas d’IRA dans un délai de 4 jours parmi les résidents. Les personnels ne sont pas pris en compte dans les critères de signalement mais les cas les concernant sont à recenser."
La dénomination d’IRA concerne la grippe mais aussi d’autres affections respiratoires transmissibles comme le COVID-19.
Le bulletin 11 de suivi de la grippe du 18 mars, le dernier mis en ligne, proposait donc comme chaque semaine une section faisant la synthèse de la situation dans les collectivités de personnes âgées qui signale que « 655 épisodes de cas groupés d’infection respiratoire aiguë (IRA) ont été signalés à Santé publique France » Il précise que « Trois épisodes en lien avec le COVID-19 ont été rapportés ces dernières semaines, dont 2 en S11. »
Alors que l’épidémie de grippe approchait de sa fin en semaine 10 et a été exceptionnellement bénigne cette année, le redémarrage épidémique observé était selon le Bulletin « probablement liée à l’épidémie de COVID-19 en France sans qu’il ne soit possible de déterminer la part de l’augmentation liée à un recours aux soins plus fréquent, en cas de symptôme grippal, par crainte de l’infection par le SARS-CoV-2, et celle liée à des cas réels de COVID-19. »
Ainsi l’administration dispose contrairement à ce que prétend le ministère de la santé d’un outil fiable de signalement des cas groupés d’infection respiratoire aiguë en institution pour personnes âgées. Il suffisait de de mettre à disposition les tests de dépistage du Cov-19 pour avoir dès la fin mars un outil de suivi performant et complet des cas et des décès. Certaines Agences Régionales de Santé qui ne respectent pas la consigne d’étouffement gouvernementale de l’information peuvent fournir des informations relativement complètes via la filière déjà existante, par exemple dans le Centre-Val de Loire.
Il ne s’agit pas ici d’incompétence, mais d’un arbitrage aux sommets de l’État cassant un outil qui aurait permis de suivre l’épidémie de Cov-19 dans les collectivités pour personnes âgées.
Face à l’indifférence criminelle des dirigeants politiques et des décideurs économiques du capitalisme européen à la vie humaine, la seule façon d’imposer un changement de politique et de définir les responsabilités pénales des gouvernements est de mobiliser le classe ouvrière en lutte contre le gouvernement Macron et l’Union européenne.
8. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 7 avril 2020, 08:47, par un lecteur
Sur le plan économique et social, le virus n’est qu’un révélateur de l’état du capitalisme !
« L’économie mondiale présente une vulnérabilité inquiétante, qui risque de se révéler au rythme de la progression du coronavirus » Lire ici
Un révélateur, ce n’est pas une cause !!! Et surtout pas LA cause de l’effondrement général !!!
9. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 8 avril 2020, 06:22, par alain
La politique du gouvernement n’a aucun effet sur le coronavirus mais en a un sur les libertés, sur l’accroissement de l’oppression et de l’exploitation !!!
10. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 9 avril 2020, 07:28, par R.
Le coronavirus peut-il faire s’écrouler le capitalisme ou va-t-il au contraire le sauver ? Ni l’un ni l’autre !
Pour le capitalisme, les carottes sont cuites depuis longtemps et pas du fait du coronavirus.
Le coronavirus va seulement détourner l’attention des peuples, contraints de commencer par sauver leurs vies !
Sauver le capitalisme, c’est mission impossible. Les pouvoirs capitalistes se contenteront d’empêcher le socialisme !!!
11. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 9 avril 2020, 07:40, par Laurence
Bruno Le Maire oppose sauver la population et sauver "les entreprises" capitalistes !!!
"Plus le confinement durera, plus l’impact sera lourd" dit-il menaçant !
L’emploi ou la vie, il faut choisir ?!!!
12. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 9 avril 2020, 11:08, par révoltant
Risque-t-on d’être tué par... le coronavirus ? Non, par la police ! A Béziers, il suffit de ne pas respecter le couvre-feu ! Ils vous défendent de mourir comme ça vous plait ! C’est aux forces de l’ordre que votre vie est suspendue !!!
13. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 9 avril 2020, 12:23, par Éphraïm
« Il en résulte des gouvernements qui dirigent par décrets, se dotent de pouvoirs spéciaux, contrôlent sans cesse la population, sous prétexte de coronavirus. Des gouvernements qui décident qui a le droit de circuler et qui n’en a pas le droit, s’autorisant une surveillance constante, qui font rentrer les généraux, qui mettent en place des plans d’intervention dans les villes, qui interdisent les manifestations et rassemblements, contraignant les syndicats, partis et associations à l’ « unité nationale », détectant tous ceux qui s’y refusent, etc. Une atteinte à nos libertés fondamentales sous prétexte de pandémie. »
C’est exactement le sens du tracking via les smartphones qui se prépare à être mis en place :
« L’application "StopCovid" reposerait sur le Bluetooth, a précisé Cédric O dans son entretien au Monde. "Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique", explique le secrétaire d’Etat. Ainsi, si une personne contracte le Covid-19, ses contacts l’ayant récemment croisée seront automatiquement prévenus via l’application. Ces dernières pourraient ainsi se faire tester ou se confiner. »
Il n’y a d’ailleurs pas besoin d’attendre de nouvelles applications, car plusieurs pays géolocalisent les smartphones. Et le débat juridique pour généraliser ce pistage appelé "tracking" est déjà en débat, histoire de préparer les modifications de loi nécessaires à ce pistage :
« technologies de surveillance des personnes. Le dispositif le plus répandu pour le moment est la géolocalisation des smartphones. L’objectif : détecter et reconstituer les déplacements des personnes potentiellement contaminées pour avertir les populations susceptibles d’avoir été exposées au virus. »
14. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 10 avril 2020, 04:26, par Florent
Santé des peuples ou santé des affaires capitalistes, il est grand temps de choisir et les deux sont incompatibles !!!
15. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 10 avril 2020, 04:32, par Maurice
Patriotisme économique, état fort, nationalisations, militarisation de la société, surveillance accrue des citoyens, des fortunes d’argent public pour les capitalistes, tout cela n’a rien à voir avec la défense du secteur de la santé publique et avec la lutte contre la pandémie. Le grand capital et ses défenseurs gouvernementaux couvrent la chute de leur système et son coût pour la population derrière le masque de la pandémie !
16. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 10 avril 2020, 04:36, par K.
Le gouvernement profite de l’emprisonnement général et de l’angoisse diffuse pour renforcer l’État policier et banaliser l’usage de drones, techniques de surveillance invasive, et détruire le droit du travail et les principaux conquis sociaux du siècle dernier. La loi « urgence coronavirus », dans « des mesures qu’il annonce ‘‘provisoires’’... tout en refusant d’inscrire une date limite dans le texte » balaie les 35 heures et « a priori, il sera possible de revoir à la baisse le nombre de congés payés acquis par mois, aujourd’hui de 2,5 ». Allant ainsi bien plus loin que la forfaiture des lois d’exception anti-terroriste amorcées durant le quinquennat Hollande.
17. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 18 avril 2020, 07:30, par Georges
Dans le fascisme, il y a d’abord le plan de développer le nationalisme contre le socialisme, de détourner ce dernier dans un sens violemment hostile aux "étrangers", de casser ainsi toutes les perspectives de classe du prolétariat, et même de détruire tout lien entre prolétaires. On retrouve ce but dans la notion de "patriotisme économique" de "guerre économique du coronavirus", de fermeture des frontières économiques nationales mais aussi de distanciation sociale, d’interdit des réunions, rassemblements et manifestations, y compris les réunions des réformistes, des syndicats, des associations.
Eh oui, il s’agit bel et bien de briser les perspectives de classe du prolétariat !
18. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 25 avril 2020, 03:51, par alain
Elle avait mis une banderole sur le mur de son jardin avec marqué : « Macronavirus à quand la fin ? »
Et les flics l’ont embarqué pour ce motif et elle a été retenue quatre heures en garde à vue, jeudi à Toulouse. voir ici
19. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 26 avril 2020, 07:52, par révoltant
Les gouvernants comme Trump ou Bolsanaro mais aussi Johnson et Macron ont des aires d’imbéciles heureux mais ce n’est qu’une manière de masquer des projets bien pires que de laisser les peuples désarmés face à une pandémie, ceux de lier les peuples au tombeau du capitalisme !!!
20. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 1er mai 2020, 07:30, par Robert Paris
Des lecteurs nous demandent pourquoi dire que cela mène au national-socialisme.
Eh bien, nous voyons partout que la gouvernance capitaliste décide de lever le voile léger de la démocratie, de réprimer durement, mais aussi de faire appel à des bandes supplétives ou de les laisser tenir les rues au nom de leur "lutte contre le confinement" aux USA et au Brésil.
Des militants fascistes armés américains manifestent ainsi "contre le confinement" dans le Capitole du Michigan...
Partout dans le monde une extrême droite fasciste surfe sur l’anticonfinement !
Dans bien des pays les gouvernants retournent la peur de la pandémie en peur des migrants et en violences contre eux...
etc, etc...
Plus fondamentalement, le grand capital ne veut pas seulement ruiner les travailleurs et les démunis, dont les chômeurs, il veut ruiner la petite bourgeoisie pour aider la grande et ainsi il prépare la petite bourgeoisie aux choix violents comme dans l’Allemagne des années trente.
N’oublions pas que la principale faute du prolétariat allemand a été de ne pas prendre la tête des couches ruinées et non prolétaires de la population, la laissant aux mains des nazis, soi-disant anticapitalistes et "socialistes" au sens ultra-nationaliste. En diffusant massivement le nationalisme économique et répressif, tous les gouvernants pavent la voie du fascisme.
21. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 1er mai 2020, 07:32, par Robert Paris
On peut lire sur le net :
"Aux États-Unis, des rassemblements réclament réouverture du pays et redémarrage de l’économie. À leur origine, une minorité d’extrême droite qui sait se faire entendre.
Ils crient des slogans contre "la tyrannie du gouvernement" et en faveur de "la liberté de tomber malade", brandissent des drapeaux américains et des affiches pro-Trump : depuis une semaine, aux États-Unis, des manifestants se réunissent pour réclamer la fin du confinement. Des petits commerçants en colère, étouffés par la crise économique ? Pas exactement. "Les leaders sont toujours les mêmes, ils organisaient des milices dans les années 1990, ils ont fait monter en puissance le mouvement populiste du Tea Party dans les années 2000 et ils peuplent aujourd’hui les meetings de Donald Trump", observe le journaliste indépendant David Neiwert, auteur de Alt-America : la montée de la droite radicale sous Donald Trump (2017).
Les thèmes favoris de l’extrême droite américaine - anti-gouvernement, anti-sciences, anti-médias - sont omniprésents dans les manifestations. "La plupart de ces manifestants sont des extrémistes des mouvements patriotes et nationalistes blancs, nous les suivons depuis des années, confirme Howard Graves, chargé de l’extrême droite au sein du Southern Poverty Law Center..."
22. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 1er mai 2020, 07:34, par Florent
En Allemagne aussi, l’extrême droite joue sur l’anticonfinement pour développer sa démagogie...
Ils ont été un peu réprimés par la police mais cela ne fait qu’augmenter leur succès et les auréoler de gloire...
23. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 1er mai 2020, 07:38, par alain
Faire semblant que la lutte des peuples passe par une "lutte contre le confinement" est une démagogie de bas étage dans laquelle l’extrême gauche n’est parfois pas loin de tomber.
Ils ne luttent ainsi nullement de manière claire contre le grand capital qui veut lui aussi d’un déconfinement pour "relancer l’économie" !!!
24. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 5 mai 2020, 07:52, par Florent
Les loups reviennent et envahissent le monde livré à la contre-révolution sanglante…
25. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 10 mai 2020, 09:52, par révoltant
Les parlementaires, réunis en commission mixte paritaire, ont donné leur feu vert à un système d’information pour identifier les personnes infectées par le coronavirus et leurs contacts.
Se rajoutant à la cybersurveillance, aux contrôles, aux multiplications des polices spéciales, la militarisation du pouvoir, à l’encadrement miltiaire du pays, aux brigades sanitaires du déconfinement, aux interdictions de manifestation , de rassemblement, de banderoles, de tracts... on voit où tout cela mène sous prétexte de covid. Et tout en laissant la population mourir en masse...
26. Le programme « coronavirus » de la bourgeoisie capitaliste, c’est du national-socialisme…, 23 février 2021, 09:19, par Laurence
Au Chili, les manifestations continuent...
https://berthoalain.com/2021/02/21/manifestation-antigouvernementale-affrontements-a-santiago-19-fevrier-2021/