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Plus jamais le capitalisme plongeant l’humanité dans la barbarie ? Ou plus que jamais !

mardi 28 janvier 2020, par Robert Paris

édito

« Tirer les leçons du passé », « Plus jamais de telles erreurs ou dérives », ou le baratin du capitalisme à nouveau en route vers la barbarie

L’actualité nous livre de nombreux exemples par lesquels les classes dominantes nous démontrent qu’elles discourent sur les leçons qu’elles auraient tiré du passé et que le futur ne devrait pas nous faire revoir les horreurs du passé mais tout démontre exactement le contraire.

Leur discours est répétitif. Les leçons du SRAS ont été tirées. Les Leçons d’Ebola ont été tirées. Les leçons de deux guerres mondiales ont été tirées. Les leçons du nazisme ont été tirées. Les leçons des crises capitalistes ont été tirées. Les leçons des crises nucléaires comme Fukushima ont été tirées. Les leçons des crises humanitaires ont été tirées. Les leçons du colonialisme ont été tirées. Et on en passe de ces discours rassurants et mensongers…

Que ce soit l’anniversaire de la libération des prisonniers d’Auschwitz, l’annonce d’un nouveau coronavirus en Chine qui menace le monde, le développement mondial du fascisme, les signes avant-coureurs de la nouvelle guerre mondiale, les derniers accidents nucléaires, les derniers accidents des sites Seveso, les menaces d’un prochain effondrement financier et économique d’un capitalisme qui ne s’est pas tiré de sa chute de 2007-2008, tous les événements mondiaux témoignent que les classes dominantes n’ont rien appris et ne pouvaient rien apprendre du passé.

En effet, ce qu’elles auraient pu apprendre des leçons du passé aurait fondamentalement signifié qu’il était temps pour elles de céder la place, de laisser le pouvoir au peuple travailleur du monde, et cela elles ne veulent pas le comprendre ni l’apprendre bien entendu… Le rôle essentiel des Etats et des méthodes d’organisation des classes dirigeantes consiste à tout faire pour éviter une telle conclusion fatale pour le système mondial d’exploitation !

En quoi pouvons-nous dire que la leçon du passé signifie que le capitalisme a fait son temps et ne peut plus empêcher un achèvement catastrophique et barbare ? En quoi l’épidémie actuelle en Chine est-elle à placer sur le même terrain que la menace financière et la dette mondiale impressionnante, que les risques nucléaires et guerriers, que les affrontements militaires actuels sur la planète, et que la montée des fascismes et des dictatures, ainsi que les massacres de peuples ainsi que la hausse de toutes les sortes de terrorismes ?

On peut donner en exemple le coronavirus qui se développe actuellement dans le monde, parti de Chine… En effet, un autre coronavirus, le SRAS, avait déjà développé sa menace et, selon nos gouvernants, ce que cette épidémie nous a appris nous protégerait des risques aujourd’hui. C’est le discours rassurant des gouvernants français notamment, qui vient en même temps que leur discours rassurant à Auschwitz : « nous avons appris et cela ne se reproduira pas » !!!

Et les mêmes recommencent à nous dire qu’ils ont pris les précautions alors qu’ils ont, à nouveau, attendu des semaines avant d’interrompre les communications, les voyages et la diffusion mondiale d’une maladie, qu’ils reconnaissent comme très communicative, bien plus épidémique que le SRAS et cela parce qu’ils ne pouvaient pas se résigner à perdre des affaires, à perdre de l’argent, à prendre l’initiative d’une rupture des communications et des échanges !

Ce sont les mêmes qui ne peuvent pas se résigner à ne pas laisser voler des avions Boeing dangereux, à ne pas laisser fonctionner des usines chimiques, nucléaires ou pharmaceutiques dangereuses, à ne pas laisser des trusts irresponsables comme Lactalys tuer des bébés, à ne pas laisser des trusts comme Total soutenir des dictatures partout dans le monde pour assurer leurs profits, à ne pas laisser des groupes terroristes faire la loi en Syrie, en Irak et en Libye…

C’est de la même manière qu’ils ne peuvent pas se résoudre à ne pas laisser les grands possesseurs de capitaux mondiaux continuer à plomber les économies, à retirer leurs capitaux des investissements productifs, à détruire même les économies par leurs investissements spéculatifs, à plomber les ressources financières des Etats et des banques centrales par leurs politiques destructrices et dévoreuses de fonds publics, à pousser pour cela à la destruction de tous les services publics, de toutes les aides sociales, de toute la vie sociale même…

Un petit exemple consiste dans la réaction des dirigeants publics de la Santé face à ce coronavirus : ils déclarent que la France a parfaitement les moyens de faire face au risque : elle possède sept salles de protection pour isoler des éventuels malades !!!

Face à une épidémie qui, en un temps très court, aurait déjà touché quarante mille personnes et tué quatre vingt, qui se propage à la vitesse d’un cheval au galop, voilà les gouvernants français qui se protègent derrière la feuille de papier d’une déclaration à but soi-disant rassurant et sept salles pour héberger les malades !!!!

On reste sans voix devant un tel aveuglement qui doit bel et bien être mis en parallèle avec celui qui les conduit à prétendre qu’ils vont multiplier les EPR nucléaires, qu’ils vont multiplier les interventions armées de la France dans le monde pour lutter contre les dictateurs et le terrorisme, alors que des décennies de telles interventions n’ont en rien réduit ni dictatures ni terrorisme.

Si le premier ministre français dénonce à Auschwitz le fait que « nous devons rappeler ces victimes de l’inhumanité et redire que cette inhumanité fait partie de nous », on remarquera aussi que cela ne l’amène pas à reconnaître que « nous » devrait signifier la classe capitaliste, allemande mais aussi mondiale, qui a voulu cette barbarie, qui a conçu, armé, financé, soutenu le nazisme !!!

Ce n’est pas sur les leçons que tirent les classes possédantes que nous pouvons compter mais sur celles que tirera le peuple travailleur du monde, engagé aujourd’hui un peu partout dans des luttes de classes insurrectionnelles tout en étant encore sous la coupe des idéologies des classes possédantes, celles qui récusent la fin du capitalisme, qui récusent la révolution sociale, qui récusent la nécessité de la prise du pouvoir des exploités qui en finisse avec le pouvoir des exploiteurs.

Car si l’irresponsabilité des classes possédantes redevient une menace de mort pour l’humanité, ce n’est pas la faute de tel ou tel individu, mais c’est la marque de la limite des capacités du système d’exploitation, un système dans lequel une infime minorité profite sur le dos de l’immense majorité, un système qui préfèrera toujours un bain de sang général, des dictatures et des massacres que tout risque de mise en place d’une nouvelle société débarrassée de l’oppression et de l’exploitation.

Les gouvernants peuvent toujours se cacher derrière les situations dangereuses et prétendre nous en protéger, tout le passé démontre que ce sont eux qui sont cause du danger le plus mortel et qu’ils ne feront jamais rien pour nous en protéger.

Et, pour le coronavirus, pas de souci : l’Organisation mondiale de la santé n’avait pas encore décidé, à la date du 26 janvier, si le coronavirus chinois est un danger pour la santé mondiale ! Mais les bourses mondiales avaient déjà décidé que c’était un danger de catastrophe pour leurs profits ! Cela donne une bonne idée d’où vont les soucis des classes possédantes et ce n’est pas à la santé des peuples mais à celle du capital !

Le monde capitaliste, menacé par une nouvelle révolution prolétarienne mondiale, ne peut que basculer à nouveau dans la contre-révolution violente.

Alors, prolétaires et peuples du monde, passons-nous de nos « protecteurs » et tirons nous-mêmes les leçons de leurs crimes passés ! En avant vers le gouvernement mondial du peuple travailleur, vers la commune internationale des conseils !

Messages

  • Effectivement l’OMS vient seulement de reconnaître un danger mondial dans le coronavirus mais les bourses mondiales elles sont affolées depuis plusieurs jours !!!

  • Plus jamais de camps de la mort ? Et en Libye ? Et en Syrie ? Et en Irak ? Et en Afghanistan ? Menteurs et assassins !

  • Le pire, c’est que c’est pour ne pas affoler les marchés financiers que l’OMS ne voulait pas décréter de situation d’urgence internationale face au coronavirus !!! Le capital d’abord ! Le pouvoir capitaliste d’abord ! Les dangers révolutionnaires à combattre d’abord ! L’intérêt des peuples jamais !

  • L’OMS a corrigé lundi 27 janvier son évaluation de la menace liée au virus apparu en Chine, la qualifiant d’« élevée » à l’international et non plus de « modérée », admettant avoir fait une « erreur de formulation » dans ses précédents rapports.

    Non, ce n’est pas une erreur de formulation, c’est un souci des intérêts de la finance d’abord !!!

    Il y a 40 000 personnes touchées dans le monde et c’est seulement maintenant que l’OMS commence à peine à réagir !!!

    Lire ici

  • Un exemple du discours irresponsable des responsables capitalistes : la France s’estime bien dotée pour faire face au coronavirus parce qu’elle dispose de sept chambres d’isolement !!!!

    lire ici

  • Mécaniquement, la limitation des déplacements a un impact immédiat sur la propagation de l’épidémie. Mais son efficacité dépend de la rapidité des autorités à la mettre en place. Or, les autorités chinoises puis mondiales n’ont pas voulu nuire aux intérêts capitalistes en limitant trop vite les communications entre régions puis entre pays… préférant la défense des intérêts financiers à celle des intérêts humains. Au risque de détruire l’humanité plutôt que le capitalisme.

  • Les autorités chinoises n’ont pas seulement craint la quarantaine des populations pour des raisons financière et économiques mais aussi par crainte de soulèvements ! En 2003, lorsque l’épidémie de SRAS en Chine a engendré émeutes et manifestations violentes dans les régions de Nankin et Shanghaï à la suite de confinements brutaux, ne prévoyant aucune aide aux populations concernées, notamment pour l’approvisionnement alimentaire ou les soins médicaux.

  • Mais il y a plus, la bourgeoisie ne veut pas tirer les leçons parce qu’elle ne peut pas : "aucune classe dominante ne peut comprendre qu’elle a fait son temps et qu’elle doit disparaître."

    Le marxisme dit avec Lénine qu’une révolution ne peut seulement avoir lieu que "quand ceux d’en haut ne peuvent plus et ceux d’en bas ne veulent plus". Il s’agit là plus que seulement ne pas pouvoir gouverner. De nos jours, c’est encore pire. C’est définitivement entrainer l’Humanité à la catastrophe, à sa perte, et cela la classe dirigeante ne peut même pas l’envisager, en comprendre l’ampleur, l’importance, la signification. Oui ! Une autre société humaine est possible avec de toutes autres orientations radicalement différentes.

    Il y a aussi une autre idée à défendre et à développer. La bourgeoisie en disant qu’elle peut faire face à toutes les horribles catastrophes : humaines, sociales, économiques, climatiques, etc... cherche à nous TERRORISER et cela elle sait faire. Face aux catastrophes, elle cherche à nous faire croire que c’est seulement derrière elle, avec l’unité nationale et bien sages, que l’on pourra dépasser ces catastrophes. Et c’est justement l’inverse qui est d’actualité.

  • Ce système d’exploitation ne se préoccupe que de la santé des profits : pas de la santé des populations !

  • Et maintenant, ils se servent du coronavirus pour développer les peurs, pour tétaniser les populations, pour faire croire que les Etats sont là pour les protéger ! Et aussi pour développer un nouveau fascisme : le racisme anti-jaunes !!!

  • LES NOTES DE BRUNO BERTEZ
    (financier international)
    Nous sommes en guerre
    Depuis fin mars 2009, nous affirmons que nous sommes en guerre – en guerre contre la crise financière puis économique. L’enjeu est de sauver l’ordre social.

    Depuis, nous l’avons répété bien souvent et avec de plus en plus de conviction.

    Lors des périodes de guerre, la première victime, c’est la vérité. Mon pronostic a été vérifié, nous vivons dans le mensonge.

    Lors des périodes de guerre, tout est permis au nom de l’intérêt national.

    C’est ici que le bât blesse : est-ce que ce que l’on fait est dans l’intérêt national ou dans l’intérêt d’un groupe social particulier, d’une classe, celle des riches et ultra-riches ?
    La question mérite d’être posée quand on voit l’enrichissement des uns et la paupérisation des autres.

    Au bout du rouleau

    Je soutiens que les élites sont au bout du rouleau. Les remèdes monétaires ont échoué et le budgétaire ne rencontre pas l’unanimité, loin de là.

    De toute façon, budgétaire + monétaire = hyperinflation et destruction des monnaies.

    Je soutiens que les autorités doivent envisager des mesures désespérées comme en temps de guerre – et nous y sommes !

    Le Wall Street Journal annonce :

    "Dans le cadre de leur planification d’urgence pour la prochaine récession, les responsables de la Réserve fédérale envisagent un plan de relance que les Etats-Unis ont utilisé pour la dernière fois pendant et après la Deuxième guerre mondiale.

    De 1942 à 1951, la Fed a plafonné les rendements des titres du Trésor – d’abord sur les bons à court terme puis sur les obligations à plus long terme – pour aider à financer les dépenses de guerre et la reprise."
    Cela signifie que les autorités feraient fonctionner la planche à billets sans limite ; elles achèteraient tous les emprunts d’Etat pour maintenir ce taux "capé".[1]

    Nous allons vers une répression financière féroce : une confiscation qui ne dit pas son nom.


    [1] (précision de ma part) Il s’agit d’une variante du prêt à taux révisable pur : en effet, contrairement au taux révisable classique, le taux est dit capé ou sécurisé c’est-à-dire qu’il ne peut varier que dans les limites prévues contractuellement. Dans la majorité des cas, il est capé sur le taux à +/- 1 ou 2 %, mais il existe des formules de cap sur la mensualité et la durée.

  • Le Figaro du 28 janvier trouve le coronavirus inquiétant : « L’épidémie pourrait fragiliser un peu plus l’économie chinoise. » Et l’économie chinoise en chute, dit Le Figaro, ne manquerait pas d’entraîner le capitalisme mondial ! La santé de la population chinoise et mondiale n’est clairement pas au centre des préoccupations de ce journal capitaliste !

  • La Chine mobilise des sommes face au coronavirus ? Oui, mais pas pour la santé des populations !!! Pékin va injecter 156 milliards d’euros pour... soutenir l’économie chinoise et le monde capitaliste !!!

  • Loin de se solidariser avec les victimes chinoises, les entreprises occidentales à Wuhan se contentent de les renvoyer !!

    Wuhan, l’épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus, est une ville industrielle où se sont installés de nombreux groupes automobiles internationaux. Présent depuis les années 1990, le Français PSA y gère trois usines et emploie 2.000 employés, dont 38 expatriés. Ces derniers doivent être rapatriés en France.

    Renault, qui possède à Wuhan une usine de production et un centre de recherche et développement avec son partenaire DongFeng, emploie sur place 2.000 personnes, dont une cinquantaine d’expatriés. Les deux constructeurs sont toutefois faiblement implantés en Chine. Quant à Nissan, il a commencé à rapatrier du personnel de Wuhan.

    De leur côté, General Motors, Fiat Chrysler et Ford Motor ont mis en place des restrictions pour leurs équipes tandis que le pionnier de la voiture électrique Tesla a averti que le coronavirus pourrait perturber la montée en puissance de sa nouvelle usine géante à Shanghai.

    Starbucks, pour qui la Chine est le second marché mondial, a fermé la moitié de ses 4.000 points de vente dans le pays. "Plusieurs centaines" de fast-foods McDonald’s ont également gardé porte close dans la province du Hubei, dont Wuhan est la capitale. 3.000 autres restaurants restent ouverts. Pizza Hut ou encore KFC ont aussi connu des fermetures d’enseignes, imposées par leurs co-entreprises chinoises respectives.

  • Les patrons licencieurs sont complètement dingues. On le voit avec Michelin... Les salariés licenciés de l’usine Michelin à La Roche-sur-Yon, vouée à la fermeture fin 2020, devaient restituer ou rembourser les pneus que leur employeur leur fournit à prix réduit. Un avantage en nature dont ils bénéficiaient. La polémique créée a toutefois obligé la direction à renoncer à réclamer les pneumatiques à ces salariés.

  • Coronavirus et désert médical

    Chacun, à son niveau, peut se rendre compte des difficultés en tout genre qu’il éprouve à se faire soigner, à pouvoir tout simplement obtenir l’ accès à un médecin généraliste . Toute la France est touchée par cette pénurie grave et menaçante, des mouvements sociaux ont émergé de toute part , les urgentistes sur lesquels se déverse le manquement d’ accès aux généralistes. En ile -de- France, c’ est pas moins de 4,4 millions de Franciliens qui ne peuvent avoir accès à un généraliste.

    « en 10 ans, elle a vu partir 2 000 médecins généralistes. Et le phénomène « concerne toutes les professions de santé, infirmiers, aides-soignants, manipulateurs radio... », souligne Didier Jaffre. À court terme, il y a bien « urgence », abonde Bruno Silberman, président de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) : 48 % des médecins libéraux franciliens ont plus de 60 ans, ce sont donc « la moitié des généralistes qui [vont partir] dans les 5 ans ». (source AFP)

    Les hôpitaux manquent de lits, au point d’ oublier les patients dans les couloirs ou une salle et d’ être retrouvé mort.

    Récemment 1200 médecins et chefs de service hospitaliers ont démissionné de leurs fonctions administratives. Voilà rapidement survolée la situation sanitaire française au moment où l’ épidémie du Coronavirus se répand. La ministre de la santé Mme Buzin, et le gouvernement sont bien loin de sécuriser les français autrement que par l’ envoi de CRS blessant régulièrement des manifestants. Les champions de la garde à vue vont avoir du turf avec les sinistrés rapatriés du Coronavirus. Déjà, les passagers arrivant sur l’ aéroport de Roissy constatent que comparativement à la Chine la France est une vraie passoire.

    Une situation grave, dés lors qu’il est reconnu que l’ aéroport de Roissy est plus exposé que certains aéroports asiatiques. C’est selon la presse, celui « qui brasse des centaines de milliers de passagers et travailleurs par jour, est l’aéroport le plus à risque - hors de Chine - concernant la propagation du coronavirus chinois » . Cette propagation est d’ autant plus inquiétante, qu’un garçon de 10 ans porteur du Coronavirus ne présentait aucun symptôme, selon l’ agence Bloomberg. Ce qui fait craindre un diffusion du virus par des porteurs indétectables.

    Pour se disculper de ses responsabilités, le gouvernement et les médias cherchent à minimiser le danger, en nous ressortant les 15 000 décès de la grippe en 2017,une incompétence déjà reconnue du système de santé français ou comme à chaque catastrophe on jure le « plus jamais ça ».

    La capacité du virus à se transmettre, reste pour l’instant énigmatique, bien que l’ État chinois soit exemplaire par les mesures qu’il prend pour enrailler la propagation mondiale du virus. En France l’Etat compte sur « l’Institut Pasteur » qui « se trouve à la pointe du combat, et notamment l’équipe du Dr Frédéric Tangy, responsable du "Laboratoire d’innovation vaccinale", qui a déjà développé des candidats vaccins contre le Sras et le Mers. "Nous disposons d’une technologie permettant de créer des vaccins bien plus vite que par le passé", »

    En attendant, on blablate à la télévision et dans les médias, sans poser la question des « lits sécurisés » .A ce niveau la France est une handicapée notoire des pays occidentaux. Selon le tableau ci dessus le Japon est en tête et la France passe derrière la Russie, la Pologne, la Belgique. Mais elle ne manque pas de finance son complexe militaro-industriel, financé par nos impôts. C’ est officiellement 300 milliards d’ euros qui seront injectés, d’ ici 2025 pour « moderniser les armées ».

    Nous voyons que le merde-ind-France va se poursuivre .

    G.Bad le 2 février 2020

  • Le Coronavirus pourrait déclencher très vite la crise financière attendue pour 2020 !!!

    les mesures d’isolement de la Chine se multiplient. Depuis 24 heures, des dizaines de pays de tous les continents ont interrompu leurs liaison avec la Chine. Disney a fermé ses parcs d’attraction de Shanghai et Hong Kong. MSC Cruises, Costa Cruises et Royal Caribbean ont annulé des croisières au départ de ports chinois et refusent les passagers ayant séjourné en Chine durant les deux, voire quatre dernières semaines.

    Ces décisions vont parfois plus loin que la Chine. C’est ainsi que les Etats-Unis viennent ce jour de couper les liaisons aériennes non seulement avec la Chine, mais avec le Nigéria, Myanmar, l’Eritrée, le Kyrgyzsthan, le Soudan et la Tanzanie. Trump vient même d’interdire l’entrée du territoire des Etats-Unis aux étrangers qui auraient séjourné récemment en Chine. A tord ou à raison, la Arizona State University a annulé ses cours et une compétition de basket Basketball a été annulée dans une université de l’Ohio.

    Et ce n’est que le début des restrictions puisque le Tibet vient de reconnaitre le premier cas, alors que la liste était déjà longue : Thailande, Japon, Hong Kong, Singapour, Taiwan, Australie, Malaysie, Macau, Russie, France, Etats-Unis, Corée du Sud, Allemange, Germany, EAU, Canada, Royaume Uni, Vietnam, Italie, Inde, Philippines, Nepal, Cambodge, Sri Lanka et Finlande. L’Italie a déclaré un Etat d’urgence pour 6 mois.

    A Wall Street les actions des lignes aériennes Delta, United et American ont reculé immédiatement. A midi, le S&P 500 avait déjà enregistré son recul le plus important depuis octobre, et le Dow Jones avait perdu 600 points. Le baril de pétrole était tombé en dessous de 52 $ et l’action Exxon Mobil avait déjà perdu 4 %.

    Quel peut être l’impact économique ? On serait tenté de se reporter à l’épidémie du virus SARS en 2002-2003, qui avait touché 8 000 personnes et fait 774 morts. En 2003, le SRAS avait entrainé un recul de 2 % sur le deuxième trimestre de l’année 2003, mais dans une vitesse de croisière de 10 % l’an, alors que le rythme actuel de croissance n’est plus que de 6 %. De plus, à l’époque la Chine ne comptait que pour 5 % de l’économie mondiale contre 18 % actuellement.

    Des usines ferment en cascade en Chine, et pas seulement dans la région de Wuhan !!!

  • Pour le Coronavirus, l’OMS refuse toujours de parler de pandémie alors que bien des spécialistes la reconnaissent mais c’est une préoccupation économique qui les guide et non une préoccupation de santé. L’inquiétude de la crise sanitaire peut se transformer en panique financière et emporter dans la tombe... le capitalisme qui est déjà au bord du gouffre !!!

  • L’OMS n’avait déjà pas voulu reconnaître l’alerte mondiale et pourtant... Le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (présidé par le professeur français Didier Houssin, ancien directeur général de la santé) expliquait avoir « presque unanimement » recommandé le lancement de l’alerte mondiale. Mais la direction politique de l’OMS a cédé aux pressions des grandes puissances qui la financent et ne l’a pas reconnue !!!

  • L’économie chinoise brutalement à l’arrêt, de nombreux pays vont très vite être en rupture de stocks de pièces et la finance chinoise s’effondrer même si elle est pour le moment soutenue par les stocks d’argent du pays !!! La crise mondiale a pris un tour inattendu...

  • Pour l’instant, vingt-quatre provinces chinoises ont décidé d’allonger les congés du Nouvel An jusqu’au 9 février inclus. Ensemble, elles représentent 80 % du PIB chinois et 90 % des exportations du pays.

    De nombreux chefs d’entreprise redoutent la faillite. Jia Guolong, patron de Xibei, une chaîne qui compte 400 restaurants en Chine, a alerté dans la presse chinoise : si la crise dure, il pourrait mettre la clé sous la porte d’ici trois mois. L’entreprise emploie 20 000 salariés dans 60 villes de Chine. Avec 150 millions de yuans de dépenses par mois et aucune recette ou presque, les rares enseignes ouvertes ne proposent que des plats à emporter, le groupe ne peut tenir longtemps.

    Sur Weibo, Sun Dawu, patron d’un des principaux groupes agricoles de Chine, déjà durement frappé par la crise porcine en 2019, accuse, lui aussi, le coup : « Les blocages des routes et des villes dans tout le pays déstabilisent l’industrie de l’élevage. » Sa société qui produit des œufs, des poussins et des plats cuisinés ne peut pas les livrer à cause des barrages routiers. « Si les poussins ne sont pas livrés aux fermes à temps, après l’éclosion, la plupart vont mourir de faim. Et un grand nombre de poulets vont aussi devoir être tués et cela va affecter la production », s’alarme-t-il.

    Mondialement, la Chine est progressivement mise en quarantaine...

  • "Il existe une fenêtre d’opportunité" de stopper la propagation, estime le patron de l’OMS pour justifier son choix de ne pas reconnaître la réalité !

  • L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a passé au crible les mesures fiscales et sociales du gouvernement pour l’année 2020. Leurs conclusions sont sans appel, et rappellent celles faites pour les années 2018 et 2019 : le budget 2020 va "amputer" le niveau de vie des "15% de ménages les plus modestes".

    "L’effet cumulé des mesures socio-fiscales de 2018 à 2020 reste très fortement marqué par le geste fiscal effectué en direction des ménages les plus aisés en début d’année 2018." Pour l’OFCE, ce nouveau budget de la majorité favorisera une nouvelle fois les classes supérieures. A contrario, "l’effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif pour les 10 % de ménages les plus modestes", précise l’institut économique. Au total, entre 2018 et 2020, un quart des 17 milliards d’euros de gains cumulés de pouvoir d’achat ont profité au 5% des ménages les plus aisés, estime l’OFCE.

    Baisse de l’impôt sur le revenu, mise en place de la flat-tax, disparition progressive de la taxe d’habitation, réforme de l’allocation chômage, changement du calcul des aides au logement : pour l’OFCE, toutes ces mesures prises par le gouvernement profitent essentiellement aux ménages aisés et actifs. Ainsi les 5% de ménages les plus modestes devraient voir leur revenu disponible être amputé de 45 euros en moyenne sur l’année.

  • L’OMS et les autorités capitalistes internationales ont félicité la Chine de sa réactivité, de sa transparence, de son action rapide dans la gestion de la crise pandémique du coronavirus ! Et pourtant, rien de tout cela n’a eu lieu !

    Les autorités ont longtemps voulu étouffer l’affaire, n’ont pas régi ou mal réagi.

    Le médecin chinois Li Wenliang, 34 ans, a mis en garde ses contacts officiels dès le 30 décembre sur une potentielle épidémie à venir. Mais les autorités chinoises l’ont accusé de propager des fausses rumeurs nuisibles aux intérêts nationaux et à l’économie chinoise, voire mondiale. Cet ophtalmologue travaillait à l’hôpital de Wuhan ! Il précisait ensuite, dans un second texte, que le virus n’est pas le Sras mais un nouveau type de coronavirus. Le 3 janvier, la police convoque à son tour l’ophtalmologue : elle l’accuse d’avoir « répandu des rumeurs en ligne » et « perturbé gravement l’ordre social ». Le trentenaire doit signer une déclaration dans laquelle il reconnaît son « délit » et promet « de ne plus commettre d’actes illégaux ». Li Wenliang reprend son travail à l’hôpital de Wuhan. « Je ne pouvais rien faire, tout doit respecter la ligne officielle », explique-t-il à CNN. Mais l’épidémie prend de l’ampleur. Un premier patient décède le 11 janvier.

    Pour se couvrir, les autorités nationales ont mis la faute sur les autorités locales... Un haut responsable du Parti communiste de Wuhan a exprimé ses « remords », estimant que les autorités locales n’avaient pas réagi assez vite pour contenir l’épidémie.

  • Et le capitalisme à l’agonie semble vouloir nous faire déguster toutes sortes de virus :

    en plus de l’épidémie actuelle de grippe saisonnière, celle du coronavirus d’origine chinoise, il y en a bien d’autres comme l’épidémie de grippe aviaire H5N1 qui a démarré aussi en Chine, le retour de la grippe aviaire H5N8 en Europe, le virus ToBRFV de la tomate, du poivron et du piment démarré en Israël et qui a gagné le monde, les nombreux virus de gastroentérite, le virus de l’hépatite A dans des fraises et des mélanges de baies,etc, etc...

  • Le cas du médecin Dr Li qui a alerté sur le coronavirus est remarquable du fait que le capitalisme n’apprend rien et ne comprendra rien !

    Fin janvier, la Cour suprême chinoise a publié un article inhabituellement critique envers la police, dont le zèle à traquer les « rumeurs » aurait retardé la sensibilisation de la population à la nouvelle maladie. La police de Wuhan y était épinglée pour avoir interpellé huit personnes - dont le Dr Li - accusées d’avoir parlé d’une épidémie de Srasau lendemain du signalement des premiers cas de nouveau coronavirus par Pékin à l’OMS. La Cour a estimé utile le fait d’alerter de bonne foi sur l’apparition d’une nouvelle maladie.

    Le journal contrôlé par le Parti communiste Global Times et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avaient dans un premier temps annoncé sa mort dans l’après-midi, provoquant l’indignation de nombreux internautes chinois. Quelques heures plus tard, le média d’État s’était rétracté, affirmant qu’il était toujours en vie. « Li Wenliang est actuellement dans un état critique », avait-on écrit aux premières heures de la journée de vendredi, heure locale.

    Est-il décédé de son interpellation ou du virus, on ne le saura jamais !

  • Un symptôme de plus de l’effondrement du système : tous les pays capitalistes voient la courbe des naissances s’effondrer !

    Depuis quand cette chute massive ? Depuis 2007-2008 ! Et que s’est-il passé à cette date ? l’effondrement du système économique et financier mondial !!!

  • L’irresponsabilité des classes dirigeantes ressort dans la déclaration de Trump selon laquelle le coronavirus disparaitra dès les premières chaleurs !!!

  • « L’organisation évoque « une erreur de formulation » dans sa précédente déclaration.
    L’Organisation mondiale de la Santé a corrigé ce lundi son évaluation de la menace liée au virus, la qualifiant d’ »élevée » à l’international et non plus de « modérée » comme elle l’avait écrit jusqu’à présent en raison d’une « erreur de formulation »…
    Oups on s’est gourré de mot !!

    L’organisation, que l’hebdomadaire The Economist avait qualifié en décembre 2014 de « vieil homme malade de l’ONU », a beaucoup perdu en crédibilité. Margaret Chan, la directrice de l’organisation basée à Genève depuis 2006, l’avait d’ailleurs reconnu en mai 2015, lorsqu’elle avait indiqué que toutes les leçons de la gestion calamiteuse de l’épidémie d’Ebola avaient été tirées. L’institution avait fait l’objet de vives critiques sur la façon dont elle avait traité cette épidémie, qui, en un an et demi, a coûté la vie à plus de 11000 personnes en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
    Certaines voix lui avaient notamment reproché d’avoir très tôt assuré que la propagation du virus était maîtrisée, alors même que des organisations comme Médecins sans frontières (MSF) tiraient au contraire la sonnette d’alarme. « Ebola a secoué cette organisation en son cœur, a expliqué Margaret Chan devant les représentants des Etats réunis pour l’Assemblée mondiale de la santé. Cela a été un moment clé pour le travail de l’OMS et un moment politique historique pour les leaders mondiaux afin de lui donner un nouveau sens et les moyens de diriger la santé mondiale. »
    Mais il n’y a pas que la « crise Ebola ». A la fin des années 1970, le virus du Sida apparaît. L’OMS lance un premier programme spécial de lutte contre la maladie en... 1988, cinq ans après que l’Institut Pasteur a isolé le VIH. En 2007, l’organisation veut se prémunir d’un éventuel passage de la grippe aviaire (H5N1), épidémie sévissant chez les oiseaux, à l’homme et envisage alors de 7 millions à 300 millions de morts en trois ans. Elle pousse le Japon et les Etats-Unis à donner 2,5 millions de dollars à six pays pour lancer la production. En 2008, la grippe aviaire a tué 248 personnes.

    En 2009, après la découverte de la grippe H1N1, l’OMS déclare l’état de pandémie mondiale, affirmant que « le virus ne peut pas être arrêté ». Les pays achètent des millions de vaccins, dont la plupart ne serviront pas. L’OMS, qui a établi le chiffre de 18500 décès liés à la grippe H1N1, a été alors accusée d’entretenir des liens trop étroits avec l’industrie pharmaceutique.
    Aujourd’hui, les donations volontaires de pays riches, de fondations philanthropiques, d’autres organes multilatéraux, d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’acteurs privés, notamment des laboratoires pharmaceutiques, représentent 80% du budget de l’OMS (la fondation de Bill Gates pesant à elle seule 10%) alors que ces financements ne représentaient environ que la moitié du budget dans les années 90. Une évolution qui ne facilite pas la vision à long terme et soumet l’agence onusienne aux aléas de l’économie mondiale. La crise financière a ainsi porté un coup aux contributions volontaires : pour 2010-2011, son budget s’élevait à près de cinq milliards de dollars ; pour 2014-2015, il est passé sous la barre des quatre milliards.
    23 janvier : analysant l’épidémie de coronavirus partie de Wuhan, l’OMS écrivait que la menace était « modérée ». Mais il fallait lire : « élevée » ! L’Organisation admet avoir fait une « erreur de formulation ». « Nous l’avons corrigée », explique à l’AFP une porte-parole, qui ajoute : « cela ne veut absolument pas dire que nous avons changé notre évaluation du risque, mais cette erreur s’est glissée » !

    Et là n’est pas le plus préoccupant. En effet, après avoir discuté, les membres du Comité d’urgence du Règlement sanitaire ‎international (RSI) de l’OMS analysent « la flambée » du nouveau coronavirus (2019-nCoV) en prenant en compte différents paramètres, « mais pour ne pas conclure à une USPPI, une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale. Pourquoi ?

    Pour ne pas nuire à l’activité économique et ne pas susciter une chute boursière !!!

  • On n’a rien appris du SRAS puisqu’on ne dispose pas des moyens de protection : notamment des masques !!!

    Le monde fait face à une pénurie de masques et autres équipements de protection contre le nouveau coronavirus, dont la demande et les prix flambent, a alerté vendredi le chef de l’Organisation mondiale de la santé.

    "Le monde fait face à un manque chronique d’équipements de protection individuelle", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une réunion du comité exécutif de l’OMS à Genève.
    Il a fait état de "graves ruptures" sur le marché mondial de ces équipements, avec "une demande jusqu’à cent fois supérieure à la normale et des prix jusqu’à vingt fois plus élevés".

    "En conséquence, nous avons maintenant des stocks à plat, et des délais de quatre à six mois" pour les livraisons, avec une situation particulièrement difficile pour les masques, très demandés, a dit M. Tadros à la presse à l’issue de la réunion.

  • La Chine cache…

    Il a toutefois fallu près de deux semaines pour obtenir le feu vert du gouvernement chinois sur la composition de l’équipe de l’OMS d’une quinzaine de personnes dirigée par l’épidémiologiste canadien Bruce Aylward.

    La quarantaine a été déclarée bien trop tard – plus de 5 millions de personnes ont quitté Wuhan avant qu’elle ne soit appliquée…

  • Les préoccupations réelles du pouvoir chinois : éviter une mise en cause publique du régime et se débrouiller pour que tout retombe sur les dirigeants locaux de Hubei et de Wuhan et enfin faire en sorte de défendre l’économie capitaliste !!!! La population, ils s’en moquent et les dirigeants mondiaux, OMS compris, les soutiennent en cela...

  • Dans cette crise du coronavirus, la seule chose qu’ils ont pour l’instant sauvée c’est la remontée boursière !!!

  • De nombreux signaux montrent que la confiance de la population dans ses dirigeants a chuté follement ! La révolte générale n’est pas loin...

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