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Hirsch et le gouvernement contre l’hôpital public !

vendredi 18 novembre 2016, par Robert Paris

L’attaque Hirsch se poursuit

Avec la nouvelle organisation du travail liée au plan Hirsch de suppression de nos RTT (leur diminution n’étant qu’un début !), c’est toute l’organisation du travail au quotidien dont la remise en cause est en perspective. Le temps des transmissions entre équipes est de plus en plus raccourci et les cadres sont sollicités par la direction pour s’assurer que des transmissions non essentielles ne seraient pas faites, comme des informations sur les patients et sur les matériels qu’elle ne juge pas indispensables. Mais qu’est-ce qui est essentiel sinon l’intérêt des malades et les transmissions sont un des points importants pour ceux-ci comme pour les personnels car il y a quasiment toujours des situations particulières qui nécessitent des transmissions. Nous n’avons pas l’intention de laisser la direction imposer de tels critères qui n’ont rien à voir avec la santé !

Les 7h30 au volontariat !!!

La direction fait pression sur ses cadres pour que ceux-ci fassent pression sur nous afin que davantage de personnels « choisissent » les 7h30 ce qui signifie perdre trois jours de RTT chaque année ! Beau choix en effet !!! Elle impose les 7h30 à tout nouvel embauché, à tout personnel revenant de congé parental, à tout personnel changeant de secteur ou même de service, etc… Et ensuite, elle voudrait présenter les personnels comme ayant librement choisi les 7h30 !!!

La manifestation du 8 novembre

Nous sommes des êtres humains qui soignons d’autres êtres humains et pas des machines à T2A, à rendement, à économies, à quotation par activité, pas une entreprise de profit comme une autre, pas une machine à travail qui cherche à supprimer les RTT, les pauses, les repos, aux dépens de la santé, avec la multiplication des risques de maladie professionnelle, de stress, de dépression, de suicide, pas une machine à accroître l’exploitation en « rendant des postes » dans tous les services, pas une machine à rechercher les pathologies les plus rentables en éjectant les autres, pas une machine à pousser dehors les patients le plus vite possible pour rentabiliser la chambre d’hôpital, pas une machine à supprimer des emplois en rendant le travail infaisable, en nous faisant prendre des risques ainsi qu’aux patients, voilà ce qu’ont clamé les infirmières qui manifestaient le 8 novembre. On ne peut qu’approuver cette révolte ! Cependant, les syndicats y ont été tout doucement, sans se mobiliser vraiment, sans chercher à déborder le cadre purement corporatif infirmier qui était celui des personnels libéraux et du secteur privé de santé. Ils n’ont même pas contesté que les libéraux en profitent pour mettre en cause l’HAD. Ils n’ont nullement mobilisé les autres secteurs de l’APHP. Pourtant, ce sont tous les personnels de l’APHP et pas seulement les infirmières qui sont concernées, qui s’étaient mobilisés ensemble, notamment dans le mouvement anti-Hirsch. La véritable mobilisation des personnels de santé, il faudra qu’elle soit organisée indépendamment des appareils syndicaux.

Un supplément sur la paie…

Eh oui, on ne vous avait pas mis au courant : il y a ces derniers temps un supplément à la feuille de paie ! C’est une feuille de propagande des discours de la direction qui est diffusée dans la même enveloppe. La dernière nous affirme que nous avons la parole, que c’est à nous de dire ce que nous souhaitons, notamment pour la sécurité à l’hôpital, comme si la direction ne venait pas de démontrer à tous les personnels que l’APHP était sourde à nos avis, à nos revendications, et à nos problèmes ! Et, en particulier, elle est sourde à nos revendications de salaires. Ils n’ont pas été revalorisés depuis des années.

A bas le présentéisme !

Une prime de présentéisme a été créée l’an dernier et reconduite l’année suivante. Il est à remarquer que la direction a prétendu avoir le soutien des syndicats pour la mise en place de cette prime et les syndicats n’ont pas démenti… Or cette prime est remise en cause dès qu’on a une seule absence, quelle qu’en soit la raison. Il suffit d’une maternité, d’un accident du travail ou de trajet, d’une maladie quelconque, grave ou pas, et même d’un arrêt pour décès familial !!! Les motifs de suppression de la prime sont punitifs et scandaleux. Et cette prime sert encore de prétexte pour ne pas augmenter nos salaires !!!

Bonifié !

Qu’est-ce qui est bonifié à l’APHP ? Rien, bien entendu et pas même les « congés bonifiés » dont bénéficiaient les personnels originaires de l’outremer et qui pouvaient ainsi cumuler des congés pour aller dans leurs familles. Les cadres ont, en effet, pour consigne de se débrouiller pour en limiter l’usage, en prétendant que le planning ne le permet pas aux dates demandées ! Voilà encore un « acquis » social qui est remis en question !

Sauver l’hôpital public, qu’ils disaient !

Hirsch et le gouvernement prétendent que la « réforme » viserait à « sauver » l’hôpital public grevé de dettes ! Mais, si le plan Hirsch fait des économies sur les personnels et les moyens, en même temps Hirsch, le gouvernement et les directions d’hôpitaux n’ont jamais autant dépensé pour des constructions de bâtiments parfois nullement nécessaires. Tous les hôpitaux sont transformés en chantiers ! L’hôpital public et la sécurité sociale n’ont jamais autant donné d’argent aux trusts du médicament et du matériel médical ou même aux trusts des matériels informatiques !

La Maternité en lutte

Depuis plusieurs semaines, le personnel de la maternité de Tenon se bat pour avoir un effectif décent pour s’occuper des mères et des bébés. Les locaux de la maternité ont été enfin rénovés mais la direction veut augmenter le nombre d’accouchement sans augmenter le personnel, laissant une infirmière s’occuper seule de 21 patientes, dont certaines avec des pathologies graves et lourdes comme la drépanocytose ; et en voulant interchanger le travail de l’auxiliaire de puériculture et l’aide soignante. Les personnels, après avoir interpellé à plusieurs reprises la direction tentent d’appeler les autres services à les rejoindre, car le cas de la maternité n’est pas isolé et c’est chaque service qui est en sous effectif avec des conditions de travail mettant en péril aussi bien la sécurité des patients que des soignants. Les collègues de la maternité relèvent la tête, c’est tous ensemble qu’il faudra nous battre.

Trump, un symptôme de l’impasse capitaliste

L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis n’est pas le produit de l’opinion des Américains, exprimée grâce à la grande démocratie capable d’aller contre tous les média, comme cela est généralement présenté mais le produit de l’effondrement social et économique subi par la population américaine sous Bush et Obama, c’est-à-dire depuis la crise des années 2000 et l’effondrement du capitalisme en 2007, et jamais relevé depuis. Jamais les Américains moyens et pauvres n’ont vécu aussi mal. Jamais les travailleurs n’ont été aussi attaqués. Jamais les noirs n’ont été aussi arrêtés injustement et même tués par les forces de l’ordre. Jamais les USA n’ont été autant en guerre aux quatre coins du monde. Jamais les capitalistes n’ont autant fait la loi dans ce pays que toute l’opinion publique appelle « le pays du 1% de riches ». Et la démagogie de ce milliardaire de Trump est de prétendre que lui serait du côté des Américains sacrifiés. Son discours, c’est le retour vers l’intérêt du pays, vers le nationalisme, contre l’étranger, contre les interventions extérieures.

Certes, il y a eu des gens dans le monde, tous les réformistes en gros, qui ont été émerveillés que l’Amérique soit une si belle démocratie pour choisir un Noir à la présidence et qui affirmaient que cela correspondait à une nouvelle Amérique ayant rompu avec son passé raciste et violent. Mais, comme tous les discours réformistes, ce n’était qu’un mensonge. Jamais il n’y a eu autant de racisme anti-Noirs aux USA, jamais autant de milices d’extrême droite fascistes, jamais autant de Noirs emprisonnés à tort que sous la présidence d’Obama. Ce dernier a fait plus de discours pour les policiers attaqués que pour les noirs assassinés par les policiers !

Parce qu’Obama n’était pas le président des Noirs ni des opprimés et des exploités des USA, pas même des migrants, des latino-américains, ni d’aucune catégorie subissant le système capitaliste. Non ! Il était simplement le candidat des 1% de capitalistes ! De ce point de vue, Trump et Clinton sont du même côté bien entendu : celui des capitalistes ! Ils ont les mêmes positions sur le terrain économique même si Clinton a eu d’avantage le soutien des appareils syndicaux.

Ce qui est remarquable, ce n’est pas seulement l’élection d’un démagogue populiste aux USA ni l’élection d’un candidat qui a eu contre lui les appareils des grands partis et tous les média. C’est que l’élection ne serve plus à réconcilier les deux Amériques mais, au contraire, à développer les ferments d’une guerre civile intérieure, entre petits blancs racistes et Noirs, entre hommes et femmes, contre les latinos, les musulmans, les étrangers, les migrants. Ce qui est remarquable, c’est le tournant vers le fascisme dans le pays le plus puissant et riche du monde ! Et c’est un nouveau signe des conséquences politiques de l’effondrement du capitalisme.

Le discours guerrier, favorable à la guerre contre la Russie et à la guerre mondiale, qui était celui de la candidate Clinton n’était pas moins significatif de ce tournant de la situation mondiale engendré par le fait que le système capitaliste n’est jamais sorti de la chute économique phénoménale de 2007-2008, n’a pas connu de véritable reprise, n’a pu se maintenir en place qu’en effectuant une ponction historique des fonds publics (Etats et banques centrales) sans parvenir à développer l’économie réelle d’une simple fraction significative des sommes colossales publiques mises sur les marchés. Cette politique qui a été menée dans le monde entier n’a pas eu plus d’effet aux USA qu’en Europe, en Russie qu’en Chine, en Inde ou au Japon. Partout au monde, le capitalisme ne tient plus que par des ficelles et les bulles spéculatives fondées sur des dettes publiques et privées sont la véritable source des profits privés qui se détournent toujours autant des investissements productifs. C’est cela le signe évident de l’autodestruction du système. Chacun sait aujourd’hui que les Etats et les banques centrales seront complètement démunis dans le prochain effondrement bancaire et financier !

C’est cette situation qui est catastrophique : un capitalisme à bout de souffle face à un prolétariat qui ne s’est pas relevé politiquement des trahisons stalinienne, social-démocrate et réformistes en général.

Ce n’est pas les Trump qui sont un danger, c’est tous ceux qui démoralisent tous les jours les travailleurs en les présentant comme des assistés des gouvernants ou patrons qui leur « donnent » du travail, c’est tous ceux qui, se disant dans le camp des travailleurs, désamorcent complètement sa capacité de changer le monde, changement aujourd’hui inévitable et sans lequel ce monde est capable non seulement de mener à la barbarie capitaliste de fascisme et de guerre mondiale mais même à une barbarie pré-capitaliste !!!!

Messages

  • Pour 80% des personnes sondées, le système de santé sera à l’avenir "plutôt moins bon qu’il ne l’est actuellement", 19% pronostiquant un avenir "plutôt meilleur", selon cette étude réalisée pour Orange Healthcare, la MNH, la Fédération Hospitalière de France et Ramsay-Générale de santé

  • Comme à Renault et à France Telecom, une direction qui nie sa responsabilité

    Hirsch s’est déplacé à l’HEGP. Il ne l’a pas fait à la suite du suicide d’un infirmier ni à cause du suicide d’un cardiologue. Toujours pas à cause du malade trouvé mort dans les sous-sols ! Non, c’est pour féliciter sa directrice à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle plateforme de chimiothérapie à l’HEGP ! Ce n’est donc pas par inquiétude pour les personnels qui sont pourtant gravement perturbés dans leur travail par les conditions inadmissibles dans la manière de traiter les personnels. Et avec comme direction générale ce sinistre individu qui se déplace mais seulement pour défendre sa directrice, une fois encore mise en cause et que Hirsch a traité de « cible vivante » avant de « lui rendre hommage ». Hirsch a cependant annoncé que la directrice de l’HEGP allait quitter son poste tout en affirmant que ce n’est pas parce qu’elle aurait démérité !!! Quant à la direction de l’hôpital, pour éviter les suicides, selon elle, il suffirait de fermer la terrasse !!! Depuis cet été, sans aucune réaction de Hirsch, c’est presque une dizaine d’infirmiers qui se seraient suicidés. La direction de l’APHP n’en sait rien puisqu’elle ne tient aucun compte, considérant que, même quand la personne se suicide au travail, cela ne serait pas des accidents du travail et elle n’aurait aucune responsabilité même quand des pressions inadmissibles de la direction ont été exercées juste avant contre les personnels en question, comme cela a été le cas à l’HEGP !

  • Quel vaccin contre les labos pharmaceutiques ?

    Le gouvernement français ne le dit pas, pas plus que la direction des hôpitaux mais une étude scientifique canadienne le révèle : le vaccin contre la grippe saisonnière n’est efficace au maximum qu’à 42 % et c’est moins pour les personnes les plus âgées. Cette étude rappelle que l’efficacité était encore moindre pour l’hiver 2014-2015 et estimée à 18% !!! Le gouvernement a affirmé que le pic de mortalité provenait du fait qu’on ne voulait pas faire confiance aux vaccins. La réalité, c’est qu’il provient du vaccin lui-même et que le gouvernement couvre d’abord les profits des labos, tout comme l’avait fait avant lui le gouvernement de Bachelot !

  • C’est la direction qu’il faudrait reclasser

    L’APHP ne propose à ses agents aucun reclassement quand ils sont dans un emploi inadapté pour des questions de santé. Beaucoup d’agents se retrouvent ainsi sans poste, avec aucune possibilité de retrouver une activité, et cela même quand leur santé s’est dégradée justement du fait du travail ! Et certains se voient imposer de rester à leur ancien poste alors qu’ils ne sont pas en état de l’assumer ! La direction leur répond qu’ils doivent attendre qu’un poste leur soit trouvé mais ceci ne vient pas après des mois et des années… D’autres agents sont contraints de rester chez eux alors qu’ils pourraient travailler sur un poste adapté. Quand une formation pour reclassement est demandée, elle leur est souvent refusée. Tout comme les emplois qui pourraient être tenus en mi-temps thérapeutiques leur sont également refusés. Les personnels qui ne sont pas mis en reclassement restent cependant formellement dans les effectifs des services ce qui permet à la direction de ne pas les remplacer pour ne pas embaucher. Tout cela alors qu’il manque du personnel dans tous les services !

  • Marisol a annoncé sa décision de revaloriser la prime de nuit des infirmiers à hauteur de 1,50 € net pour 10h de travail (soit 15 centimes de l’heure). Une véritable provocation !!!

  • Une gestion à l’économie, tu parles !

    Au même moment que l’on pressionne l’hôpital public pour lui faire rendre gorge, en supprimant des matériels, des personnels, des temps de repos et des salaires, en supprimant des lits d’hôpital, des services et même des hôpitaux entiers, les responsables de l’AP-HP dépensent des sommes colossales dans des buts plus que discutables, dépenses de com, de prestige, de travaux inutiles, et parfois de vol manifeste, enrichissent ainsi des officines privées et des grands trusts, ceux du Bâtiment, du Médicament, de l’Appareillage médical, de la Bureautique, de la Publicité et de l’Informatique notamment. Par exemple, le nouveau siège de l’AP-HP coûte 138,5 millions d’euros révèle la Cour des Comptes. L’ancienne DG de l’hôpital public a ramassé 530.000 euros en trois ans avant de partir. La haute direction ne se gène pas avec l’argent public : par exemple, 230.000 euros de dépenses de luxe au Brésil ! Et c’est eux qui nous accusent de plomber les comptes !

  • Interdit… de jouer les terreurs !

    Certains cadres de l’hôpital public confondent leur rôle avec celui de garde-chiourme. Ils discréditent ainsi leur véritable profession et ne font que rendre le travail plus difficile et plus désagréable. Pour ces bouledogues, il suffit d’aboyer, il suffit de proclamer qu’il serait interdit de respirer, de souffler, de pisser, de fumer, de se parler. Mais, une fois qu’ils sont dans leurs bureaux, est-ce qu’on sait s’ils ne piquent pas leur sieste, ne lisent pas leurs mails personnels ?!

  • Les économies de bouts de chandelle

    On a remarqué que tous les matériels changent. On ne retrouve plus les mêmes marques, les mêmes qualités, plus les mêmes quantités, plus la même efficacité, plus la même durabilité. Tout se dégrade et c’est bien entendu le produit de la politique des économies, la direction recherchant avant tout que cela coûte moins cher. Et, même avec ces matériel bas de gamme, dont l’effet n’est pas le même, tout est compté au plus près. C’est la lutte pour le moindre petit matériel ! Comme si la propreté, l’hygiène, le confort n’avaient rien à voir avec la santé !

  • Plus radin qu’eux, tu meures !

    Pour un dernier acte pourri, le gouvernement Hollande en a commis un contre les personnels de l’hôpital public par la voix de son ministre de la Santé, madame Touraine ! Non seulement celle-ci a répondu à la revendication légitime d’un paiement plus honnête des heures de nuit des infirmières par une véritable provocation (1€50 d’augmentation pour dix heures de travail, une aumône !) mais elle a rajouté que ce cadeau ne serait perçu que par les infirmières des urgences, de la réa et des soins intensifs ! Pas étonnant que le gouvernement « socialiste » d’Hollande ait réussi à se rendre aussi impopulaire ! Mais il ne faut pas oublier que les dirigeants syndicaux avaient tous appelé à voter pour lui et fait croire qu’il allait nous sauver !

  • Il faut qu’une porte soit ouverte ou…

    Le 20 mai, la direction organise des journées portes ouvertes à l’hôpital public afin de faire la pub de leur politique. Mais, nous, les « portes ouvertes » nous les vivons tous les jours car c’est tous les jours que le public entre et sort librement dans l’hôpital et que nous les accueillons tous les jours, même si la direction a l’air de l’ignorer. Mais si les portes sont ouvertes, elles le sont de moins en mois aux malades parce que les moyens n’y sont pas ! Et la bonne volonté du personnel ne doit pas servir à pallier des « économies » scandaleuses !

  • La course, c’est tous les jours !

    La direction organise à la Pitié les « dix kilomètres de l’AP-HP ». Nous faire courir, on peut dire qu’elle s’y entend, la direction ! Ce n’est pas dix kilomètres qu’elle nous faire, c’est bien plus. Pour chercher partout les matériels qui manquent dans les services, pour nous déménager tous azimuts, pour déplacer les malades, pour chercher des lits, pour chercher des hôpitaux, la Santé publique ne cesse d’en faire des kilomètres et nos jambes nous disent très bien, le soir, ce qu’il en est !!!

  • Leur lettre, c’est « Pas nous » !

    « Nous, Lettre des personnels de l’AP-HP », c’est ainsi que la direction a intitulé son bulletin de communication et de publicité de ses politiques. Elle fait comme si c’étaient les personnels qui y écrivaient. Et on y trouve de soi-disant expressions libres d’infirmières, de secrétaires et autres qui disent tous du bien de la politique de la direction, qui n’ont jamais de problème, qui n’ont rien à dénoncer, pas de surmenage, pas de manque d’effectifs, pas de stress, pas de manque de RTT, pas de surcharge de travail, pas d’épuisement, pas de harcèlement de l’encadrement. « Nous », c’est le personnel tel que la direction le rêve mais pas le vrai !

  • L’appli suppressions d’emplois

    L’AP-HP offre une appli mobile aux patients. Ça permettra, dit-elle, de « présenter les grands projets de l’AP-HP ». Un simple coup de pub ? Non, vous n’y êtes pas ! La direction compte sur l’appli pour que les malades paient par ce moyen. Cela permettra d’économiser des emplois de personnel aux caisses ! Par contre, on attend toujours l’appli pour le personnel afin d’informer des manques de personnels, des dysfonctionnements, et aussi l’appli pour les augmentations de salaires, pour les embauches, pour les formations !

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