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Editorial 09-06-2009

dimanche 7 juin 2009, par Robert Paris

LA VOIX DES TRAVAILLEURS

« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »

Karl Marx

Quels sont ces porcs qui grippent la société ?

Tous les responsables politiques ne tarissent pas de phrases rassurantes selon lesquelles les peuples devraient leur faire confiance face à l’épidémie de grippe. Cependant, elle ne cesse de s’étendre, est passée de l’animal à l’homme et passe maintenant d’homme à homme. Pourquoi devrions nous leur faire davantage confiance dans ce domaine que dans d’autres ? Dans la crise économique, tous les pouvoirs, toutes les institutions, ont montré leur capacité de mentir, de tromper, de voler les travailleurs et les peuples. Et leur incapacité de lutter contre la catastrophe économique et sociale. Ne vient-on pas d’apprendre que la SNCF (frappée par un plan d’économies drastiques), EDF (qui doit se recapitaliser), hôpitaux (dans le rouge), comme les banques, les caisses d’épargne et les sociétés privées (dont la liste des licenciements ne cesse de s’allonger), sont à la limite de la faillite, comme toute la société. Là aussi, les gouvernants n’avaient cessé de faire des déclarations pour nous rassurer. N’en serait-il pas de même face à un risque mortel tel qu’une pandémie ?

Les responsables français, par exemple, n’ont rien eu de plus pressé que de rassurer à propos de la "filière porcine" pour que les ventes de viande de porc ne baissent pas. C’est pour cela qu’ils ont demandé que l’on appelle la "grippe porcine", "grippe mexicaine". Les autorités mondiales ont prétendu qu’il ne fallait pas restreindre les voyages malgré la grippe, pour ne pas faire baisser le niveau des échanges et des transports, et les profits que cette filière économique réalise ainsi que les profits boursiers des actions liées au transport aérien. En somme, ces gens-là sont bien moins préoccupés par l’avenir de la "filière humaine" que par celle de leurs profits !

Dans cette situation, le moins rassurant, c’est bien leurs déclarations soi-disant rassurantes ... Roselyne Bachelot a appelé les Français à ne pas s’alarmer comme Christine Lagarde l’avait fait pour la crise des subprimes qui ne devait, selon elle, pas toucher la France. On se souvient de la crise des banques US qui, selon elle, n’allait pas concerner les banques françaises mais ... les a déjà fait couler trois fois ! Là encore, les responsables français se distinguent : ils affirment disposer de quantité de doses de médicaments pour soigner la population française alors qu’on sait qu’on ne disposera pas avant des mois d’un vaccin.

Ces « autorités » ont-elles envoyé immédiatement des doses de Tamiflu, qu’elles nous vantent ici, au Mexique qui n’en avait pas ? Non ! Les trusts de l’industrie pharmaceutique qui combattent contre la production d’antiviraux, les ont-elles ramené à la raison puisqu’il y va de la vie humaine ? Non ! Combattent-elles les méthodes de l’agroalimentaire intensif qui ont cours aux USA et au Mexique, avec des porcs confinés par milliers dans des hangars avec de très importantes déjections polluantes et des animaux continuellement sous antibiotiques en multipliant les résistances ? Encore non ! Par contre, elles laissent les laboratoires comme Roche profiter de la situation pour faire fortune à la bourse du fait qu’il détient le Tamiflu. La grippe, c’est encore une source de profits boursiers.

Madame Bachelot prétend que la France serait préparée pour faire face. C’est un mensonge. Rien n’est prévu. Pour la grippe porcine, le Tamiflu n’est pas efficace et ce n’est pas un vaccin. Et ses masques sont tout aussi inadaptés. Il faudrait des masques respiratoires et les masques qu’elle a en grand nombre ne sont que des masques chirurgicaux. Elle n’a même pas prévu des endroits spécifiques pour accueillir les éventuels malades. En cas d’épidémie, les gens se rendraient massivement aux urgences, infectant les autres malades ! Il n’y a pas de lits, pas de personnels suffisants pour accueillir les patients. Ils nous refont le coup du nuage radioactif de Tchernobyl qui avait fait demi-tour à la frontière de la France. Le bilan avait été de nombreuses victimes du cancer de la thyroïde !

Le fait que cette maladie ait démarré dans un pays frappé par la pauvreté n’est nullement un hasard. La misère et le sous-développement, la pauvreté aussi des soins, voilà un terrain propice. Bien entendu, quand la vie même de toute la population du monde est en cause, on aurait pu penser que les pays riches, rompant avec leurs habitudes, auraient donné au Mexique des moyens massifs pour résister à la propagation de l’épidémie. Il n’en a rien été.

Au moment où la planète risque de sombrer dans la crise mondiale due à la nocivité du système capitaliste, cette crise sanitaire ne vient pas comme un hasard. La crise porcine est parfaitement liée au mode de fonctionnement social aberrant et criminel du capitalisme et il est plus que temps de retirer à ces irresponsables le soin de notre avenir...

Messages

  • Une école à Toulouse puis une école à Paris ont été frappées par la grippe A/H1N1. Les déclarations rassurantes de Roselyne Bachelot n’ont pas fait reculer le virus qui ne craint pas les grimaces de la ministre... Tout ce que l’on a pu remarquer, c’est que pour quelques malades à Toulouse, ça a été le branle-bas de combat dans l’hôpital et qu’il a fallu virer les autres malades ! Qu’est-ce que cela serait s’il y avait une reprise de la grippe de manière massive et virulente. Pourraient-ils alors renvoyer les malades dans leurs familles ? Voilà qui fait justice des déclarations de la ministre selon lesquelles on avait parfaitement les moyens de faire face. Cela se rajoute aux déclarations des scientifiques selon lesquelles les masques stockés comme ceux employés par les personnels qui soignent des grippés ne seraient pas les bons : des masques chirurgicaux au lieu de masques respiratoires (indispensables face à un virus).

  • Non seulement Bachelot nous ment sur la grippe mais elle nous mène en bateau sur la santé.
    Après cinq mois de débat, le texte final de la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » a été approuvé en commission mixte, par sept députés et sept sénateurs. Vote définitif cette semaine. Rien d’essentiel qui nuise à l’hôpital public n’a été retiré de cette loi scélérate. Des ARS, super préfets de la Santé chargés de la rentabiliser, aux directeurs de CHU nommés par décret ministériel, du regroupement des établissements autour d’une « tête de réseau » toujours pour économiser et rationaliser aux dépens de la santé, à la multiplication des coopérations public-privé (même si la convergence des tarifs est un peu retardée), directeur « patron » de l’hôpital, nommant les chefs de service et mis sous la coupe des ARS (même si on a laissé une petite influence aux médecins), le président du conseil de surveillance n’étant pas forcément un élu (personnalité estimée trop sensible aux fermetures de lits ou aux fermetures de secteur d’activité). Les reculs se font surtout en faveur du privé comme le renoncement à interdire les dépassements d’honoraires aux cliniques privées !
    En somme, le mode proposé de « mobilisation » pour défendre l’hôpital public est un échec complet. Il serait temps de discuter entre nous des moyens d’imposer la défense de nos intérêts comme la défense des services publics. Car les stratégies des centrales syndicales sont notoirement inefficaces

    • Non seulement Bachelot nous ment sur la grippe mais elle nous mène en bateau sur la santé. Après cinq mois de débat, le texte final de la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » a été approuvé en commission mixte, par sept députés et sept sénateurs. Vote définitif cette semaine. Rien d’essentiel qui nuise à l’hôpital public n’a été retiré de cette loi scélérate. Des ARS, super préfets de la Santé chargés de la rentabiliser, aux directeurs de CHU nommés par décret ministériel, du regroupement des établissements autour d’une « tête de réseau » toujours pour économiser et rationaliser aux dépens de la

      Bonjour ou bon soir cher frères et sœurs de classes selon le lieu géographiques sur la terre.c’est avec un immense plaisir que je m’adresse a vous avec quelques question par si par là. .nous ne devon pas accepter que le capitalisme mort nous entraînent dans sa tombe. Donc disons autour de nous si a chaque fois qu’on n’a l’occasion qu’il est tout simplement mort et que nous les exploités nous ne voulons pas mourir avec lui car nous voulons un autre monde socialiste en devenant propriétaire de tout les moyens de productions pour nous même parce que tout simplement nous ne voulons pas qu’il se lève de ses cendres dans le sangs de nous les travailleurs et travailleuses du monde entier.<<< Car les stratégies des centrales syndicales sont notoirement inefficaces>>>car les stratégies syndicales sont notoirement très efficaces pour nous vendre et nous attaché pieds et mains lié par choix de classe patronale et étatique a servir souvent sciemment souvent inconsciemment et selon moi je pense que c’est très important de le dire par tout ou c’est possible parce que leurs monde fini n’est pas c’elle des exploités. <<< Le président du conseil de surveillance n’étant pas forcément un élu >>> pour quoi il ou elle serais élu ? Qui élu un préfet ? Qui élu un général ? Qui élu un décideur pour défendre leurs monde social, économique contre les masses laborieuses ? Disons le par tout ou c’est possible. <<< Non seulement Bachelot nous ment sur la grippe mais elle nous mène en bateau sur la santé>>> La question la plus importante selon moi c’est pour quoi elle nous dira la vérité sur la santé sur tout les problèmes retraite etc. etc. c’est quoi la vérité et sur tout pour quelle classe sociale ? LE texte de cette personne est très bien je trouve car elle pose tous les problèmes discutables sur des blêmes non résolu. Mais au fond dans qu’elle pays la santé des exploités est pris en compte ? Dans quel pays le but n’est pas l’accumulation des capitaux par les dirigeants du vieux monde ? Disons le partout ou c’est possible à nos collègues de travail.
      Bien sur selon moi la mort est un sujet discutable si vous en douté demandé au grands biologiste. Ou dite moi si Sharon est en vie ou si il est mort ? Ou dite moi si L’Egypte antique est en vie ou si il est mort ? Ou dite moi si le féodalisme est en vie ou si il est mort ?ou dite moi qui est la personne capable de me dire combien d’exploités sons licencié en ce moment dans le monde ? Quel est la quantité de lute de classe qui se produit dans le monde en ce moment même ? Où qui est le dirigeant du monde qui n’a pas peur du monde du travail en ce moment ? Et pourquoi ils on peur en ce moment ? Dite moi qu’elle est le dirigeant du monde qui ne veut pas qu’on travail jusqu’a la mort dans les champs dans les usines dans bureaux dans les établissements disons le a chaque foi que c’est possible. J’aime bien ce texte en bas.
      • Thomas Joseph Dunning cité par Karl Marx dans Le Capital
      « Le capital fuit le tumulte et les conflits. Il est peureux de nature. Cela est très vrai, mais n’est pourtant pas toute la vérité. Le capital a horreur de l’absence de profit ou des très petits profits comme la nature a horreur du vide. Quand le profit est adéquat, le capital devient audacieux. Garantissez-lui 10 pour cent, et on pourra l’employer partout ; à 20 pour cent, il s’anime, à 50 pour cent, il devient carrément téméraire ; à 100 pour cent il foulera aux pieds toutes les lois humaines ; à 300 pour cent, il n’est pas de crime qu’il n’osera commettre, même s’il encourt la potence. Si le tumulte et les conflits rapportent du profit, il les encouragera l’un et l’autre. La preuve : la contrebande et la traite des esclaves. »
      Voilà cher frères et sœurs de classe du mode entier ce QUE QUI ME TENAI A CŒUR ET QUE JE voulais vous dire avec ces quelques question osons le pensé osons le dire .merci .

    • Un nouveau massacre et une nouvelle trahison sont imminents] Pendant ce temps, les forces destructrices du capitalisme impérialiste poursuivent leur infernale besogne. La désagrégation de l’économie mondiale, le chômage de dizaines de millions d’hommes, la ruine de la paysannerie mettent impérieusement la révolution socialiste à l’ordre du jour. Les travailleurs, exaspérés et furieux, cherchent une issue. La prostration, l’écroulement et la putréfaction de la II° et de la III° Internationales laissent le prolétariat sans direction révolutionnaire, et poussent les masses petites‑bourgeoises sur la voie du désespoir. Les chefs faillis cherchent à rejeter la responsabilité de la victoire du fascisme sur la prétendue « passivité » du prolétariat : ainsi la calomnie vient‑elle s’ajouter à la trahison politique.

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