Je retranscris ici une conversation dont j’ai retenu les questions. Je répondrai plus tard point par point à chacune de ces questions sur cette même page. Merci d’y revenir les jours prochains…
Dialogue avec un lecteur, assidu mais très critique, du site « Matière et Révolution » :
Question 0 : C’est votre grand-mère qui m’a poussé à vous lire, parce que le récit de sa vie et de son point de vue me paraît véridique, important et très touchant. Mais la lecture de votre site ne me fait (...)
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Matière à philosopher ?
« L’histoire de la physique ne se réduit pas à celle du développement de formalismes et d’expérimentation, mais est inséparable de ce que l’on appelle usuellement des jugements « idéologiques ».
« Entre le temps et l’éternité » d’Ilya Prigogine et Isabelle Stengers
Marx dans Le Capital Livre III :
« Toute science serait superflue s’il y avait coïncidence immédiate entre la forme phénoménale et l’essence des choses. »
« Les particules ne sont pas des objets identifiables. (...) elles pourraient être considérées comme des événements de nature explosive (...) On ne peut pas arriver – ni dans le cas de la lumière ni dans celui des rayons cathodiques - à comprendre ces phénomènes au moyen du concept de corpuscule isolé, individuel doué d’une existence permanente. »
Le physicien Erwin Schrödinger
dans « Physique quantique et représentation du monde »
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Einstein dans « Physique et réalité » :
« Généralités concernant la méthode scientifique
On a souvent dit, non sans raison, que les chercheurs en sciences de la nature étaient de piètres philosophes. S’il en était ainsi, le physicien ne ferait-il pas mieux de laisser au philosophe le soin de philosopher ? Cela est sans doute vrai dans les périodes pendant lesquelles les physiciens croient disposer d’un système solide et incontesté de concepts fondamentaux et de lois fondamentales ; mais il en va autrement à une époque où toute l’assise de la physique est remise en question, comme c’est le cas aujourd’hui. A une pareille époque, où l’expérience le contraint à chercher des bases nouvelles et inébranlables, le physicien ne peut tout simplement abandonner à la philosophie l’examen critique des fondements de sa science, car il est le mieux placé pour savoir et sentir où le bât blesse ; dans sa recherche d’une assise nouvelle, il doit s’efforcer, autant qu’il peut , de prendre conscience de la pertinence, voire de la nécessité, des concepts dont il fait usage. »