Près de 80 000 personnes, dont de nombreux jeunes et des familles, sont à nouveau descendues dans les rues des grandes villes de Roumanie pour exprimer leur défiance...
A Bucarest, ils étaient jusqu’à 50 000 rassemblés devant le siège du gouvernement, place de la Victoire, scandant en chœur « voleurs » et « démission », selon les estimations de plusieurs médias roumains dont la télévision publique, les autorités ne donnant pas de chiffres. Dans le reste du pays, près de 30 000 personnes ont défilé, dont 10 000 à Cluj, la grande ville de Transylvanie, 4 000 à Timisoara (ouest) et 5 000 à Sibiu (centre).
Moins d’un mois après son investiture, le gouvernement roumain dirigé par le Parti social-démocrate (PSD) a suscité un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du stalinisme en 1989 après avoir pris le 31 janvier, de nuit et en catimini, un décret assouplissant la législation anticorruption. Celui-ci aurait permis aux fonctionnaires et aux responsables politiques d’échapper à des peines de prison en cas d’abus de pouvoir constituant un préjudice inférieur à 44 000 euros.
Près de 80 000 personnes, dont de nombreux jeunes et des familles, sont à nouveau descendues dans les rues des grandes villes de Roumanie pour exprimer leur défiance...
A Bucarest, ils étaient jusqu’à 50 000 rassemblés devant le siège du gouvernement, place de la Victoire, scandant en chœur « voleurs » et « démission », selon les estimations de plusieurs médias roumains dont la télévision publique, les autorités ne donnant pas de chiffres. Dans le reste du pays, près de 30 000 personnes ont défilé, dont 10 000 à Cluj, la grande ville de Transylvanie, 4 000 à Timisoara (ouest) et 5 000 à Sibiu (centre).
Moins d’un mois après son investiture, le gouvernement roumain dirigé par le Parti social-démocrate (PSD) a suscité un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du stalinisme en 1989 après avoir pris le 31 janvier, de nuit et en catimini, un décret assouplissant la législation anticorruption. Celui-ci aurait permis aux fonctionnaires et aux responsables politiques d’échapper à des peines de prison en cas d’abus de pouvoir constituant un préjudice inférieur à 44 000 euros.