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La France des bidonvilles

12 décembre 2017, 14:09, par Max

au pied des palais, des salles de spectacle, des hotels de luxe, des immeubles vides appartenant à des banques ou autres investisseurs immobiliers, des appartements qui ne se louent plus car des propriétaires "salariés" veulent les vendre sans trop perdre...

Rien qu’à Paris , 500 enfants dorment désormais, chaque nuit, dans les rues.

Dix-huit familles à la rue, dont une trentaine d’enfants, investiront lundi 11 décembre un nouveau bâtiment érigé sur le site de l’ancienne
enceinte de Paris bâtie par Thiers, près de la porte de Bercy (12e arrondissement) et, dans cet esprit, baptisé Le Bastion. Les modules de bois préfabriqués dans une usine tchèque, empilés sur trois étages et amovibles, seront progressivement ouverts jusqu’à pouvoir accueillir 308 personnes d’ici février 2018.

Mercredi 6 décembre, les ouvriers s’affairent encore aux finitions et aux revêtements de sol, le chantier étant un peu en retard malgré un délai record de réalisation : moins de douze mois entre les premières études et aujourd’hui, dont à peine deux mois et demi de montage.

Ces 308 places vont donner un peu d’oxygène au dispositif d’hébergement d’urgence de la capitale, totalement saturé, géré par le 115. Alors qu’en 2015 le Samusocial de Paris répondait à trois demandes sur quatre émanant de familles, il n’en satisfait plus qu’une sur quatre en 2017, avec pour conséquence que 500 enfants dorment désormais, chaque nuit, dans les rues.

A peine 2 °C au lever du jour dans la capitale… et des températures négatives redoutées pour la fin de la semaine. La première vague de froid est arrivée ce mercredi sur la capitale. La veille au soir, pourtant, le centre 115 du Samu Social-Paris n’avait pas pu trouver de solution d’hébergement pour l’ensemble des appelants. 180 sans-abri « isolés » (dont 80 femmes) et plus de 600 personnes en famille (essentiellement des femmes seules avec enfant) ont dû être renvoyés à la rue pour la nuit.

« La situation n’a jamais été aussi tendue pour cette catégorie de sans-abri », explique Eric Pliez, président du Samu Social de Paris qui tire la sonnette d’alarme à la veille de l’arrivée des grands froids. « Il y a encore 2 ans, les opérateurs du 115 parvenaient à trouver des solutions d’hébergement à 8 familles sur 10. Aujourd’hui, c’est moins d’un appelant sur cinq qui obtient une réponse positive », rappelle-t-il en estimant à plus de 500 le nombre de mineurs qui dorment chaque nuit dans la rue avec leur(s) parent(s).

En cause : la saturation totale des hôtels dits « sociaux » (en fait des hôtels privés à bas coût) vers lesquels les familles à la rue sont orientées, faute de places adaptées dans les centres d’hébergement plus classiques. Le Samu social — qui s’est doté depuis déjà 10 ans d’un « pôle de réservation hôtelière » chargé de prospecter les hôtels, de négocier des prix… — peut compter sur un parc de 11 600 chambres à Paris et en Ile-de-France

L’urgence sociale dit la maire de Paris mais surtout la peur de la révolution car quand les prolétaires ont faim et froid, peur de perdre le peu qu’ils ont, alors vient le temps ou les femmes relèvent la tête, les enfants s’endurcissent, les hommes s’unissent et tous ceux qui n’ont rien vont aller se servir : toutes ses richesses leur appartiennent car c’est la classe ouvrière qui a mis sa sueur dedans !

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