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La répression de Hollande-Valls fait une victime

1er novembre 2014, 18:22

Manifestation dimanche 2 novembre pour la mort de Remi

Samedi 25 octobre, Rémi Fraisse est mort dans des affrontements, tué par la police lors de la lutte contre le barrage de Sivens. Des mobilisations ont lieu en France et à l’étranger, partout où la douleur d’apprendre la mort de quelqu’un sous les coups de la police est insupportable.

Que fait la police ?

Au cours des luttes de ces dernières années, la police a blessé et mutilé des dizaines de personnes en réprimant des révoltes dans les quartiers populaires, des mouvements sociaux, des actions syndicales et des luttes contre des projets nuisibles comme le barrage du Testet. En ce moment, à Sivens, on dénombre plusieurs blessés au flashball, des tirs de grenade et des matraquages en règle. Les policiers sont allé jusqu’à jeter une grenade à l’intérieur d’une caravane où se trouvait des gens.

Aux frontières de l’Europe, des gens meurent tous les jours en essayant d’échapper à la police. A Lampedusa on compte 3300 morts depuis 2002.

Dans les quartiers populaires la violence de la police est quotidienne. Elle s’exprime par le bouclage des quartiers, les contrôles au faciès, les expulsions, les rafles de sans papiers. Les blessures et mutilations ne se comptent plus. On dénombre plusieurs morts chaque année. A chaque fois des collectifs se montent et luttent contre la violence de la police et son impunité. Hier soir, une personne a encore perdu un ?il à Blois suite à un tir de flashball. La mort de Rémi nous ramène à toutes ces réalités. Luttons pour Rémi, luttons pour tous les autres.

Que défend la police ?

Ce sont, bien sûr les grands projets utiles au capitalisme et nuisibles aux gens et à leur environnement. Qu’il s’agisse de l’aéroport de Notre Dame-Des-Landes ou du Grand Paris. Dans la violence, la police maintient l’ordre établi. Cet ordre sert les intérêts des puissants, des riches, des gouvernants, des patrons, des banques. Il dé-sert celui de tous les autres, les précaires, les pauvres, les prolétaires, les personnes racisées, les femmes. Et quand l’individualisme a échoué, quand la solidarité et la révolte s’organisent et gagnent du terrain, la police n’hésite plus à emprisonner, blesser, mutiler et tuer.

Résistons ensemble !

Une voiture qui brûle, un patron séquestré, une occupation de la CAF, une bouteille d’eau jetée, un fauchage d’OGM, une réquisition de logement vide sont autant d’actes de révolte et de colère légitimes. Le pouvoir les qualifie de violents. Mais comment qualifier les blessures, les mutilations et les meurtres de la police ? Sans parler de la violence économique qui nous est faite à tous.

Les journalistes et les politiciens séparent les bons des mauvais manifestants, les violents des non-violents. La réalité des luttes, c’est qu’il y a de nombreuses manières de lutter, chacun selon ses moyens et ses colères. La réalité c’est aussi que les armes de la police ne font aucune distinction entre les manifestants. Nous devons tous nous protéger et nous organiser afin de nous défendre. La violence policière répond à l’ampleur de nos luttes et à l’inquiétude du pouvoir face à une contestation grandissante. A Notre Dame des Landes, le gouvernement a déjà reculé. A Paris, c’est la deuxième fois en quelques mois que le gouvernement interdit une manifestation.

Partout des gens s’organisent et résistent. Ne nous laissons pas gouverner par la peur !
Ne les laissons pas nous diviser. C’est ensemble que nous construirons une lutte à la hauteur de la mort de Rémi !

Lorsqu’ils tuent l’un d’entre nous, ils nous disent que notre vie n’a aucune valeur.
Prouvons leur que prendre une de nos vies leur coûtera très cher.

BRAVONS L’INTERDICTION !
MANIFESTATION DIMANCHE 2 NOVEMBRE à 15H00
place de la rotonde métro Stalingrad

L’Assemblé de lutte pour Rémi

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