Après la prise de Ramadi par l’État islamique (EI), l’armée américaine a intensifié les bombardements aériens tandis que le gouvernement irakien a pris la décision hautement explosive de déployer des milices chiites pour essayer de reprendre une ville majoritairement sunnite.
La chute de Ramadi, la capitale de la province d’Anbar, représente une débâcle pour le gouvernement de Bagdad et la stratégie de la guerre américaine en Irak.
La déroute des forces gouvernementales qui avaient longtemps maintenu un fragile contrôle sur Ramadi rappelle l’effondrement des forces irakiennes armées et entraînées par les Américains pendant l’invasion par l’EI du nord de l’Irak en juin dernier. Mossoul, la deuxième ville d’Irak, était alors tombée aux mains des milices islamistes sunnites.
Le Pentagone, qui depuis la fin de la semaine dernière a soit minimisé l’importance de la chute de Ramadi soit suggéré qu’on ne pouvait pas encore prédire l’issue de la bataille, s’est trouvé obligé d’admettre lundi que la perte de la capitale provinciale constituait un « revers ».
Après la prise de Ramadi par l’État islamique (EI), l’armée américaine a intensifié les bombardements aériens tandis que le gouvernement irakien a pris la décision hautement explosive de déployer des milices chiites pour essayer de reprendre une ville majoritairement sunnite.
La chute de Ramadi, la capitale de la province d’Anbar, représente une débâcle pour le gouvernement de Bagdad et la stratégie de la guerre américaine en Irak.
La déroute des forces gouvernementales qui avaient longtemps maintenu un fragile contrôle sur Ramadi rappelle l’effondrement des forces irakiennes armées et entraînées par les Américains pendant l’invasion par l’EI du nord de l’Irak en juin dernier. Mossoul, la deuxième ville d’Irak, était alors tombée aux mains des milices islamistes sunnites.
Le Pentagone, qui depuis la fin de la semaine dernière a soit minimisé l’importance de la chute de Ramadi soit suggéré qu’on ne pouvait pas encore prédire l’issue de la bataille, s’est trouvé obligé d’admettre lundi que la perte de la capitale provinciale constituait un « revers ».