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Lutte Ouvrière d’hier et d’aujourd’hui...

17 février 2010, 22:41, par Max

Le blog du maire de Bagnolet en 2008

"Geneviève REIMERINGER, 41 ans, professeure d’histoire-géographie, militante de Lutte ouvrière, et de l’Union locale CGT de Bagnolet

Qui je suis
J’ai 41 ans. Je suis actuellement professeur d’histoire géographie en collège à Bondy. Adolescente, j’étais révoltée par le monde et ses inégalités et j’ai trouvé chez les militants de Lutte Ouvrière des idées permettant de comprendre comment on pourrait changer le monde. Depuis plus de 20 ans je suis donc militante de Lutte Ouvrière.
En 2003, je travaillais aux Lilas, j’ai rencontré les militants de l’UL CGT de Bagnolet-Les Lilas, pendant les grèves contre le projet Fillon (ministre de l’Education Nationale de l’époque). Depuis, je les ai rejoints et je suis élue à la direction de l’UL CGT. Avec ces camarades j’ai trouvé la chaleur humaine, la fraternité propre aux militants ouvriers. Le fait d’agir aux côtés de militants venant de tous les secteurs est une source permanente d’enrichissement.
Mon engagement se situe donc entièrement du côté des travailleurs contre toutes les formes d’exploitation.

Pourquoi je m’engage aux côtés de Marc Everbecq
Cela va faire maintenant 6 ans que la droite au gouvernement mène une politique dirigée contre le monde du travail. Depuis 10 mois, avec Sarkozy, cette politique se manifeste d’une manière particulièrement cynique et les classes populaires la subissent de plein fouet : c’est les salaires bloqués, les loyers qui explosent, l’accès à la santé réduit et plus cher, des suppressions de postes par milliers dans les services publics.
De l’autre côté de la société, pour les riches et les patrons c’est une avalanche de cadeaux : toujours moins d’impôts, toujours moins de cotisations sociales, toujours plus de subventions.
Pour les salaires et les retraites, patronat et gouvernement prétendent que les caisses sont vides mais ils n’hésitent pas à jouer à la roulette plus de 50 milliards € et d’en perdrent plus de 5 milliards au passage !
Dans la situation actuelle, la droite au pouvoir, les attaques du patronat, on a besoin de mairies de gauche, le plus à gauche possible. On sait, par exemple, comment certaines mairies de droite ont attaqué les UL dans leur localité. Il est donc important pour les syndicalistes, comme pour les associations que la mairie reste fidèle à ce qu’elle est.C’est pourquoi je choisis de soutenir la liste de Marc Everbecq"

2 ans plus tard, LO "découvre" que la gauche est comme la droite !
Quelle mauvaise blague ; ce n’est pas la première fois qu’une commune PC se comporte comme le pire des expulseurs.
Lo aurait elle mauvaise conscience ? Difficile de s’assumer réformiste ?

Non, il faut juste tromper ses sympathisants et laisser dormir les militants sur le nuage soi disant révolutionnaire.

Lutte Ouvrière n°2168 du 19 février 2010

Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : une expulsion scandaleuse

Mercredi 10 février au matin, la police est venue évacuer un squat à Bagnolet, dans un immeuble insalubre appartenant à la mairie de la ville dirigée par le PCF. Une vingtaine de personnes présentes ont été jetées dehors avec cinq minutes pour prendre leurs affaires. Et les travailleurs absents à ce moment-là sont revenus pour découvrir que toutes leurs affaires, leur dossier administratif, leurs fiches de paye, avaient disparu avec la destruction immédiate de l’immeuble.

Une quarantaine de personnes se sont donc retrouvées dehors, sous la neige, par un froid terrible, sans solution de relogement. Dans la journée, les expulsés ont été encore évacués d’un gymnase municipal et d’un square public, sur demande de la mairie.

Tout cela a soulevé à juste titre l’indignation.

Non seulement la mairie de Bagnolet a demandé l’expulsion du squat sans se soucier des conséquences humaines, mais elle a justifié cette expulsion de façon indigne.

Face à la condamnation générale et à l’intervention du DAL, elle a diffusé un texte expliquant que tous les expulsés étaient des trafiquants, des dealers et des proxénètes. Cela devait visiblement suffire à ses yeux pour laisser des gens dehors. Ce texte a amplifié la colère des expulsés et d’une partie de la population de la ville.

Un comité de soutien s’est constitué autour des expulsés, avec le DAL et des associations. Les élus Lutte Ouvrière de la ville ont participé à sa création. Et les expulsés ne sont pas mécontents de trouver à leurs côtés des élus de la majorité municipale capables de condamner les sales coups, même quand ils viennent de la mairie.

Vendredi 12 février et dimanche 14 février, des manifestations ont eu lieu pour réclamer que la mairie trouve une solution - quitte à faire pression sur la préfecture avec laquelle elle avait su s’entendre pour organiser l’expulsion.

Les seules solutions proposées à ce jour ne sont pas satisfaisantes. Elles ne concernent pas tous les expulsés. Quelques nuits dans des chambres d’hôtel à Cergy-Pontoise, pour des travailleurs de Bagnolet ! Les expulsés ont refusé ces solutions qui visent à les éparpiller, pour qu’ils perdent leur force collective.

Geneviève Reimeringer

Conseillère municipale

de Bagnolet

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