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28 février 2014 19:41
Durant quinze jours, aucun bulldozer n’a franchi le portail de cette entreprise située dans la banlieue nord du Caire. La demande des ouvriers est claire : l’instauration du salaire minimum fixé par les autorités à 1 200 livres (135 euros). « Nos conditions de travail sont très dures et nos heures supplémentaires restent impayées », détaille Ahmed Qotb, 31 ans, porte-parole du mouvement. « Même le salaire minimum, c’est encore trop peu ! Il faudrait 2 000 livres au moins pour vivre décemment. » Jeudi 27 février, les ouvriers de Nile ont obtenu une revalorisation de 35 % de leur salaire de base, sachant (...)