Avant In Salah, il y a eu, et ce n’est sans doute que partie remise, les manifestations des chômeurs du sud, à Ouargla en particulier, mais aussi à Laghouat et ailleurs. Puis les affrontements intercommunautaires de Ghardaïa avec mort d’hommes, majoritairement des Mozabites, avec en toile de fond des appels au meurtre lancés par des chaînes saoudiennes et relayés localement par des imams salafistes et certains médias audiovisuels algériens. On a entendu à Ghardaia – j’y étais l’année dernière en mars - des "rentrez chez vous" lancés aux Mozabites, qui ont fondé cette "Cité-Etat", selon l’expression de l’ex-patron de la Banque centrale algérienne, Abderrahmane Hadj Nacer, lui-même mozabite, au 11e siècle. Plus au sud, Tamanrasset, Illizi, ont également été le théâtre de protestations intermittentes mêlant les revendications sociales et identitaires.
Avant In Salah, il y a eu, et ce n’est sans doute que partie remise, les manifestations des chômeurs du sud, à Ouargla en particulier, mais aussi à Laghouat et ailleurs. Puis les affrontements intercommunautaires de Ghardaïa avec mort d’hommes, majoritairement des Mozabites, avec en toile de fond des appels au meurtre lancés par des chaînes saoudiennes et relayés localement par des imams salafistes et certains médias audiovisuels algériens. On a entendu à Ghardaia – j’y étais l’année dernière en mars - des "rentrez chez vous" lancés aux Mozabites, qui ont fondé cette "Cité-Etat", selon l’expression de l’ex-patron de la Banque centrale algérienne, Abderrahmane Hadj Nacer, lui-même mozabite, au 11e siècle. Plus au sud, Tamanrasset, Illizi, ont également été le théâtre de protestations intermittentes mêlant les revendications sociales et identitaires.