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Qui est et qu’est devenu le chat ... de Schrödinger ?

24 avril 2010, 10:10, par Robert Paris

Bien d’autres phénomènes quantiques ne peuvent être interprétés que comme l’interaction entre le corpuscule et son milieu. C’est le cas du moment cinétique. L’électron isolé en a un qui n’est pas nul alors qu’en physique classique toute particule isolée a un moment cinétique nul. Cela signifie que l’électron n’est pas isolé mais en connexion avec le vide agité que représente son milieu, ce que l’on appelle son onde. Ondulatoire comme le corpuscule lumineux, il disparaît aussi mais dans un temps trop court pour être perçu. Par contre ses propriétés d’interférence avec le vide montrent que lui aussi disparaît puis réapparaît. En conclusion, le processus fondamental qui maintient la particule dans son état pendant un certain temps consiste en sa disparition et sa réapparition de façon permanente et très rapide. Cela explique également qu’il soit impossible de suivre un corpuscule de façon continue puisqu’il disparaît périodiquement et ne réapparaît pas exactement au même endroit. D’où le caractère flou à une petite échelle des corpuscules et des atomes qui a été l’une des découvertes étonnantes de la physique quantique. C’est en effet en contradiction avec les propriétés de l’atome à notre échelle, humaine. Quand on examine des atomes dans un grand groupe d’atomes, ils ne se comportent pas de façon flou, ils n’ont pas l’air ni d’apparaître ni de disparaître. Ils sont « classiques » et non « quantiques ». La séparation, qui a fait couler tant d’encre, entre classique et quantique (expérience de pensée du chat de Schrödinger par exemple) s’expliquerait donc par l’effet destructif et constructif du vide. Lorsque les atomes sont nombreux à proximité, les messages qu’ils échangent (photons) suppriment l’effet destructif de l’agitation du vide. Cette agitation interne permanente du vide a été longtemps ignorée. C’est elle qui est en cause dans les inégalités d’Heisenberg. Le vide agite la matière comme la lumière. A l’échelle d’un corpuscule, elle rend le mouvement et la présence du corpuscule flous. Elle empêche de connaître précisément les deux.

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