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Les mensonges du GIEC font fondre les glaciers

19 février 2010, 22:23, par Robert Paris

Le GIEC, créé en 1988, à la demande du G7, par l’ONU et le programme des Nations Unies pour l’environnement entre en jeu. C’est un organisme censé incarner LA Vérité scientifique officielle en matière climatique. Or, les « affaires » des dernières semaines ont largement ébranlé l’institution et son mode de fonctionnement.

Dans un article d’Olivier Blond paru dans Science et Vie en octobre 2007 et intitulé « Giec : anatomie d’un consensus », Amy Dahan, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de l’histoire des sciences anticipait les possibles dysfonctionnements du système : le Giec est un « consommateur mais pas un producteur de science ». Le Giec ne finance pas les travaux des chercheurs. Son mode de fonctionnement et son organisation font qu’il est d’abord un organisme d’influence politique et…médiatique. Peu de gens lisent les milliers de pages des rapports scientifiques du Giec, se limitant aux synthèses validées par 170 pays, où chaque pays dispose d’une voix. Un processus qui permet l’expression de tous les intérêts divergents et lui donne une tournure beaucoup plus politique.

« Dès 1995, Keith Shine, un chercheur britannique qui avait participé à la rédaction du deuxième rapport ne s’était pas privé de critiquer ce processus d’élaboration dans la presse : « Nous écrivons un texte et les politiciens le transforment ligne par ligne. C’est quand même étonnant qu’ils aient le dernier mot dans ce que contient un rapport scientifique ! » écrivait encore Science et Vie qui redoutait de voir les affrontements politiques nuire à l’efficacité de l’organisme.

Focaliser l’attention de l’opinion sur les températures

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Sauf votre respect, Mme Badinter, vous écrivez n’importe quoi
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Allègre contre la pensée unique écolo
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Ecolos, féministes… Et les hommes, dans tout ça ?

Climat : tout ce que cache le Giec (et que vous avez toujours eu envie de savoir)
Le Giec, un outil d’influence et de domination politique au service des grandes puissances ? c’est bien la thèse de David Mascré « A une stratégie en deux temps, selon David Mascré, a succédé une stratégie en trois temps : définition des intérêts supérieurs de la puissance dominante au sein des organismes de géostratégie chargés d’étudier les scénarios possibles, financement et mise sur pied d’un organisme de construction et d’orientation du discours scientifique officiel, ratification des engagements volontaires ou contraignants pris par les États dans le cadre de traités internationaux ».

Une stratégie qui s’appuie aussi largement sur les médias, avides d’images d’ours esseulés sur la banquise et d’indices climatiques en tous genres. « En effet le principal point de passage pour que cette stratégie puisse se mettre en place suppose de faire passer dans l’imaginaire des populations et de constituer en croyance collective globale ». Fini le CAC 40, on veut du CO2 !

Au risque d’occulter d’autres problèmes humains bien plus lourds et dangereux en matière d’environnement mais pas toujours « opportuns » à traiter : migrations, concentrations de populations sur les littoraux, constructions en zones sismiques, ventes de dispositifs d’énergie nucléaire etc.

Focaliser l’attention de l’opinion sur le réchauffement climatique pourrait également servir d’écran de fumée destiné à cacher le déploiement de stratégies de conquête et d’appropriation des ressources autrement plus nocives qu’une augmentation supposée de température d’un à deux degrés.
La mise en avant de l’Arctique en est un bon exemple. On y discute de la fonte glacière sans prêter attention à la course débridée aux ressources qui, discrètement, est en train de s’y jouer.

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