Simone Weil (qui n’était pas trotskyste) écrivait lors de l’été 1932 dans « Libres propos », alors que le stalinisme détruisait toute la signification de la révolution d’octobre, démoralisait les militants ouvriers les plus conscients, alors que les communistes révolutionnaires étaient durablement coupés par le mur stalinien du mouvement ouvrier, alors que le fascisme allemand menaçait et que les partis social-démocrate et stalinien démontraient leur passivité criminelle : « Au milieu du désarroi, de découragement, Trotsky reste isolé, calomnié en tous pays par tous les partis, les quelques amis qui lui sont restés en Russie presque tous morts, déportés ou en prison, il a su garder intacts son courage, son espérance et cette lucidité héroïque qui est sa marque propre
Simone Weil (qui n’était pas trotskyste) écrivait lors de l’été 1932 dans « Libres propos », alors que le stalinisme détruisait toute la signification de la révolution d’octobre, démoralisait les militants ouvriers les plus conscients, alors que les communistes révolutionnaires étaient durablement coupés par le mur stalinien du mouvement ouvrier, alors que le fascisme allemand menaçait et que les partis social-démocrate et stalinien démontraient leur passivité criminelle : « Au milieu du désarroi, de découragement, Trotsky reste isolé, calomnié en tous pays par tous les partis, les quelques amis qui lui sont restés en Russie presque tous morts, déportés ou en prison, il a su garder intacts son courage, son espérance et cette lucidité héroïque qui est sa marque propre