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Zénon, Socrate, Parménide et … Platon

6 juillet 2012, 16:39

Mais, dit Socrate, n’est-il pas trop étrange d’ôter à Dieu la connaissance ? — C’est cependant, répondit Parménide, [135a] ce qui doit nécessairement arriver, cela et bien d’autres choses encore, s’il y a des idées des êtres subsistant en elles-mêmes et si on tente de déterminer la nature de chacune d’elles ; de sorte que celui qui entendra avancer cette doctrine, pourra soutenir, ou qu’il n’y a pas de semblables idées, ou que, s’il y en a, elles ne peuvent être connues par la nature humaine. Et cela aura tout l’air d’une difficulté sérieuse, et, comme nous le disions tout à l’heure, il sera singulièrement malaisé de convaincre d’erreur celui qui l’aura proposée. Il faudra un homme bien heureusement né pour comprendre qu’à toute chose répond un genre [135b] et une essence en soi ; et il en faudrait un plus admirable encore, pour trouver tout cela et pour l’enseigner à un autre avec les explications convenables. — J’en conviens, Parménide, dit Socrate ; je suis tout-à-fait de ton avis. — Mais, cependant, reprit Parménide, si en considérant tout ce que nous venons de dire et tout ce que l’on pourrait dire encore, on venait à nier qu’il y eût des idées des êtres, et qu’on se refusât à en assigner une à chacun d’eux, on ne saurait plus où tourner sa pensée, [135c] lorsqu’on n’aurait plus pour chaque être une idée subsistant toujours la même, et, par là, on rendrait le discours absolument impossible. Il me semble que tu comprends très bien cela. — Tu dis vrai, repartit Socrate. — Quel parti prendras-tu donc au sujet de la philosophie ? et de quel côté te tourneras-tu, dans cette incertitude ? — Je ne le vois point pour l’heure. — C’est que tu entreprends, Socrate, de définir le beau, le juste, le bon [135d] et les autres idées avant d’être suffisamment exercé. Je m’en suis déjà aperçu dernièrement, lorsque je t’ai entendu t’entretenir avec Aristote, que voici. Elle est belle et divine, sache-le bien, cette ardeur qui t’anime pour les discussions philosophiques. Mais essaie tes forces et exerce-toi, tandis que tu es jeune encore, à ce qui semble inutile et paraît au vulgaire un pur verbiage ; sans quoi la vérité t’échappera. — Et en quoi consiste donc cet exercice, Parménide ? — Zénon t’en a donné l’exemple ; [135e] seulement j’ai été charmé de t’entendre lui dire que tu voudrais voir la discussion porter non sur des objets visibles, mais sur les choses que l’on saisit par la pensée seule, et qu’on peut regarder comme des idées. — C’est qu’en effet il me semble que dans le premier point de vue il n’est pas difficile de démontrer que les mêmes choses sont semblables et dissemblables, et susceptibles de tous les contraires. — Très bien, répondit Parménide. Cependant, pour te mieux exercer encore, il ne faut pas te contenter de supposer l’existence de quelqu’une de ces idées dont tu parles, et d’examiner [136a] les conséquences de cette hypothèse ; il faut supposer aussi la non-existence de : cette même idée. — Que veux-tu dire ? — Par exemple, si tu veux reprendre l’hypothèse d’où partait Zénon, celle de l’existence de la pluralité, et examiner ce qui doit arriver tant a la pluralité elle-même relativement à elle-même et à l’unité,qu’à l’unité relativement à elle-même et à la pluralité ; de même aussi il te faudra considérer, ce qui arriverait s’il n’y avait point de pluralité ; à l’unité et à la pluralité, chacune relativement à elle-même [136b] et relativement à son contraire. Tu pourras pareillement supposer tour à tour l’existence et la non-existence de la ressemblance, et examiner ce qui doit arriver dans l’une et l’autre hypothèse, tant aux idées que tu auras supposées être ou ne pas être, qu’aux autres idées les unes et les autres par rapport à elles-mêmes et par rapport les unes aux autres. Et de même pour le dissemblable, le mouvement et le repos, la naissance et la mort, l’être et le non-être eux-mêmes. En un mot, pour toute chose que tu pourras supposer être ou ne pas être ou considérer comme affectée de tout autre attribut, [136c] il faut examiner ce qui lui arrivera, soit par rapport à elle-même, soit par rapport à toute autre chose qu’il te plaira de lui comparer, ou par rapport à plusieurs choses, ou par rapport à tout ; puis examiner à leur tour les autres choses, et par rapport à elles-mêmes et par rapport à toute autre dont tu voudras de préférence supposer l’existence ou la non-existence : voilà ce qu’il te faut faire si tu veux t’exercer complètement, afin de te rendre capable de discerner clairement la vérité. — Tu me parles-là, Parménide, dit Socrate, d’un travail bien ardu ; au reste, je ne comprends pas encore très bien, Mais pourquoi n’entreprends-tu pas toi-même de développer les conséquences de quelque hypothèse, afin que je t’entende mieux ? [136d] — Tu me demandes, Socrate, une entreprise pénible à mon âge. — Et toi, Zénon, reprit Socrate, pourquoi ne te:charges-tu pas toi-même de développer quelque hypothèse ? — Alors Zénon dit en riant : Socrate, prions-en Parménide lui-même. Ce n’est pas une petite affaire que cet exercice dont il parle ; et peut-être ne vois-tu pas quelle tâche tu lui imposes. Si notre réunion était plus nombreuse, il ne siérait pas de lui adresser cette prière, parce qu’il n’est pas convenable, surtout pour un vieillard comme lui, de traiter de pareils sujets en présence de beaucoup de monde ; [136e] car la foule ignore qu’il est impossible d’atteindre la vérité sans ces recherches et sans ces voyages à travers toutes choses. Maintenant, Parménide, je me joins aux prières de Socrate pour t’entendre encore une fois, après si longtemps.
A ces mots, nous dit Antiphon d’après le récit de Pythodore, celui-ci, ainsi qu’Aristote et les autres, se mirent à prier Parménide de ne pas se refuser à donner un exemple de ce qu’il venait de dire. — Allons, dit Parménide, il faut obéir, quoiqu’il m’arrive la même chose qu’au cheval d’Ibycus, [137a] vieux coursier souvent victorieux autrefois, qu’on allait encore atteler au char, et à qui son expérience faisait redouter l’événement. Le vieux poète se désignait par là lui-même pour montrer que c’était bien à contrecœur qu’à son âge il subit le joug de l’amour (16). Et moi aussi je tremble quand je songe, moi, vieillard, quelle foule de discussions j’ai à traverser. Cependant il faut vous complaire, puisque Zénon le veut aussi ; et du reste, nous sommes entre nous. Par où donc [137b] commencerons-nous ? Quelle hypothèse établirons-nous d’abord ? Voulez-vous, puisqu’il faut jouer ce jeu pénible, que je commence par moi et ma thèse sur l’unité, en examinant quelles seront les conséquences de l’existence ou de la non-existence de l’unité ? — Fort bien, dit Zénon. — Maintenant, reprit Parménide, qui est-ce qui me répondra ? Le plus jeune ? oui ; c’est celui qui élèvera le moins de difficultés, et qui me répondra le plus sincèrement ce qu’il pense ; et en même temps ses réponses ne me fatigueront pas. [137c] — Me voilà prêt, Parménide, dit alors Aristote ; car c’est moi que tu désignes, quand tu parles du plus jeune. Ainsi, interroge-moi, je te répondrai. — Soit. Si l’un existe, il n’est pas multiple ? — Comment en serait-il autrement ? — Il n’a donc pas de parties, et n’est pas un tout ? — Eh bien ! — La partie est une partie d’un tout. — D’accord. — Or, le tout n’est-il pas ce dont aucune partie ne manque ? — Évidemment. — Donc, de l’une et de l’autre manière, comme tout et comme ayant des parties, l’un serait formé de parties ? — Nécessairement. — Ainsi, de l’une et de l’autre manière, [137d] l’un serait multiple et non un. — En effet. — Or, il faut que l’un soit un et non pas multiple. — Il le faut. — Si l’un est un, il ne peut donc pas être un tout, ni avoir des parties. — Non. — Si donc l’un n’a pas de parties, il n’aura non plus ni commencement, ni fin, ni milieu, car ce seraient là des parties. — C’est juste. — Le commencement et la fin sont les limites d’une chose. — Certainement. — L’un est donc illimité, s’il n’a ni commencement ni fin. — Il est illimité. — Et il n’a point de figure, [137e] puisqu’il n’est ni rond ni droit. — Et pourquoi ? — N’appelle-t-on pas rond ce dont les extrémités sont partout à égale distance du milieu ? — Oui. — Et droit, ce dont le milieu est en avant de chacune des deux extrémités ? — Oui. — Ainsi l’un aurait des parties et serait multiple, s’il était de figure ronde ou droite. — Incontestablement. — II n’est donc ni droit [138a] ni rond, puisqu’il n’a pas de parties. — Sans doute. — Cela étant, il ne sera nulle part, car il ne peut être ni en lui-même ni en aucune autre chose. — Comment cela, ? — S’il était en une autre chose que lui-même, il en serait entouré comme en cercle, et la toucherait par beaucoup d’endroits. Or, ce qui est un, indivisible, et ne participant aucunement de la forme du cercle, ne peut pas être touché en plusieurs endroits circulairement. — C’est impossible. — S’il est en lui-même, il s’entourera lui-même, sans être pourtant autre que lui-même, si c’est en [138b] lui-même qu’il est ; car on ne peut être en une chose qu’on n’en soit entouré — Impossible. — Par conséquent, ce qui entoure sera autre que ce qui est entouré ; car une seule et même chose ne peut pas faire et souffrir tout entière en même temps la même chose : l’un ne serait plus un, mais deux. — Nécessairement. — L’un n’est donc nulle part, et il n’est ni dans lui-même ni dans aucune autre chose. — Non. — Cela étant, vois s’il est possible que l’un soit en repos ou en mouvement. — Pourquoi ? — Parce que, s’il est en mouvement, ou [138c] il changé de lieu ou il s’altère, car il n’y a que ces deux mouvements. — Eh bien ! — Si l’un est altéré dans sa nature, il est impossible qu’il soit encore un. — Oui. — Donc il ne se meut pas par altération. — Cela est évident. — Ce serait donc par changement de lieu ? — Peut-être. — Dans ce cas, ou l’un tournerait sur un même lieu en cercle autour de lui-même, ou il changerait successivement de place. — Nécessairement. — Or, ce qui tourne en cercle autour de soi-même doit s’appuyer sur son milieu, et avoir des parties différentes de lui-même et qui se meuvent autour du milieu ; [138d] car, comment ce qui n’a ni milieu ni parties pourrait-il se mouvoir en cercle autour de son milieu ? — Cela ne serait pas possible. — Mais s’il change de place, il arrive successivement dans différents lieux, et c’est de cette manière qu’il se meut. — Dans ce cas, oui. — Or, n’avons-nous pas vu qu’il est impossible que l’un soit contenu quelque part dans aucune chose ? — Oui. — Et à plus forte raison, est-il impossible qu’il vienne à entrer dans aucune chose. — Je ne vois pas comment. — Lorsqu’une chose arrive dans une autre, n’est-ce pas une nécessité qu’elle n’y soit pas encore tandis qu’elle arrive, et qu’elle n’en soit pas entièrement dehors, si elle y arrive déjà ? — C’est une nécessité. — Or, [138e] c’est ce qui ne peut arriver qu’à une chose qui ait des parties ; car il n’y a qu’une pareille chose qui puisse avoir quelque chose d’elle-même dedans et quelque chose dehors. Mais ce qui n’a pas de parties, ne peut en aucune manière se trouver à la fois tout entier ni en dehors ni en dedans d’une autre chose. — C’est vrai. — Mais, n’est-il pas encore bien plus impossible que ce qui n’a pas de parties et qui n’est pas un tout, arrive quelque part, soit par parties soit en totalité ? — C’est évident. — L’un ne change donc pas de place, ni en allant quelque part [139a] et en arrivant en quelque chose, ni en tournant en un même lieu, ni en changeant de nature. — Il semble. — L’un est donc absolument immobile. — Oui. — De plus, nous soutenons. qu’il ne peut être en rien. — Nous le soutenons. — Il n’est donc jamais dans le même lieu. — Comment ? — Parce qu’alors il demeurerait dans un lieu. — D’accord. — Or, il ne peut être, comme nous avons vu, ni dans lui-même ni dans rien autre. — Oui. — L’un n’est donc jamais au même lieu. — Il semble. [139b] — Mais, ce qui n’est jamais dans le même lieu n’est point en repos ni ne s’arrête. — Non. — Donc, l’un n’est ni en repos ni en mouvement. — Cela est manifeste. — Il n’est donc pas non plus identique ni à un autre ni à lui-même, et il n’est pas autre non plus ni que lui-même ni qu’aucun autre. — Comment cela ? — S’il était autre que lui-même, il serait autre que l’un et ne serait pas un. — C’est vrai. — Et s’il était le même qu’un autre, il serait cet autre [139c] et ne serait plus lui-même ; en sorte que, dans ce cas aussi, il ne serait plus ce qu’il est, à savoir l’un, mais autre que l’un. — Sans doute. — Donc il ne peut être le même qu’un autre, ni autre que lui-même. — Tu as raison. — Mais il ne sera pas autre qu’un autre tant qu’il sera un ; car ce n’est pas l’un qui peut être autre que quoi que ce soit, mais bien l’autre seulement et rien autre chose. — Bien. — Ainsi, il ne peut pas être autre, en tant qu’il est un ; n’est-ce pas ton avis ? — Oui. — Or, s’il n’est pas autre par là, il ne l’est pas par lui-même ; et s’il ne l’est pas par lui-même, il ne l’est pas lui-même ; n’étant donc lui-même autre en aucune façon, il ne sera autre [139d] que rien. — Fort bien. — Et il ne sera pas non plus le même que lui- même. — Comment ? — Parce que la nature de l’un n’est pas celle du même. — Eh bien ! — Parce que ce qui est devenu le même qu’un autre ne devient pas pour cela un. — Comment ? — Ce qui est devenu le même que plusieurs choses, doit être plusieurs et non pas un. — C’est vrai. — Mais si l’un et le même ne différaient en rien, toutes les fois qu’une chose deviendrait la même, elle deviendrait une, et ce qui deviendrait un deviendrait toujours le même. [139e] — C’est cela. — Si donc l’un est le même que lui-même, il ne sera pas un avec lui-même ; de sorte que, tout en étant un, il ne sera pas un. — Mais cela est impossible. — Donc il est impossible que l’un soit ni autre qu’un autre, ni le même que soi-même. — Impossible. — Ainsi l’un ne peut être ni autre, ni le même, ni qu’aucune autre chose ni que soi-même. — Non. — Mais l’un ne sera pas non plus semblable ni dissemblable ni à lui-même ni à un autre. — Comment ? — Parce que le semblable participe en quelque manière du même. — Oui. — Or, nous avons vu que le même est étranger par nature à l’un. [140a] — Nous l’avons vu. — Mais si l’un participait encore à une autre manière d’être que celle d’être un, il serait plus qu’un ; ce qui est impossible. — Oui. — Ainsi l’un ne peut être le même ni qu’autre chose ni que lui-même. — Il paraîtrait. — Donc, il ne peut être semblable ni à rien autre ni à lui-même. — Il y a apparence. — Mais l’un ne peut pas non plus participer de la différence ; car, de cette façon encore, il se trouverait participer de plusieurs manières d’être, et non pas seulement de l’unité. — En effet. — Or, ce qui participe de la différence soit envers soi-même, soit envers une autre chose, est dissemblable ou à soi-même ou à autre chose, [140b] si le semblable est ce qui participe du même. — C’est juste. — Par conséquent, l’un ne participant en aucune manière de la différence, n’est dissemblable en aucune manière ni à soi-même ni à aucune autre chose. — D’accord. — Donc, l’un n’est semblable, de même qu’il n’est dissemblable, ni à lui-même ni à rien autre. — Cela paraît évident. — Cela étant, il ne sera égal ni à lui-même ni à rien autre : : — Comment ? — S’il est égal à une autre chose, il sera de même mesure que la chose à laquelle il est égal. — Oui. — S’il est plus grand [140c] ou plus petit, et commensurable avec les choses relativement auxquelles il est plus grand où plus petit, il contiendra plus de fois la mesure commune que celles qui sont plus petites que lui, et moins de fois que celles qui sont plus grandes. — Oui. — S’il n’est pas commensurable avec elles, il contiendra des mesures plus grandes ou plus petites que celles des choses plus petites ou plus grandes que lui. — Sans doute. — Or, n’est-il pas impossible que ce qui ne participe pas du même, ait la même mesure ou quoi que ce soit de même que quelque chose que ce soit ? — C’est impossible. — L’un n’est donc égal ni à lui-même ni à rien autre, s’il n’est pas de même mesure. — Évidemment. — Mais soit qu’il contînt plus de mesures ou des mesures plus petites ou plus grandes, autant il en contiendrait, autant il aurait de parties, [140d] et alors il ne serait plus un ; il serait autant de choses qu’il aurait de parties. — C’est juste. — Et s’il ne contenait qu’une seule mesure, il serait égal à la mesure ; or, nous avons vu qu’il était impossible qu’il fût égal à rien. — Nous l’avons vu. — Par conséquent l’un ne participant pas d’une seule mesure, ni d’un plus grand nombre, ni d’un moins grand nombre, en un mot ne participant aucunement du même, l’un, dis-je, ne sera égal ni à lui-même ni à aucune autre chose, de même qu’il ne sera ni plus grand ni plus petit que lui-même ni qu’aucune autre chose. — Assurément. [140e] — Mais quoi ! penses-tu que l’un puisse être plus vieux ou plus jeune, ou du même âge qu’aucune autre chose ? — Pourquoi pas ? — C’est que s’il a le même âge que lui-même ou que telle autre chose, il participera de l’égalité et de la ressemblance relativement au temps, et que nous avons dit que ni la ressemblance ni l’égalité ne conviennent à ce qui est un. — Nous l’avons dit. — Et nous avons dit aussi que l’un ne participe ni de la dissemblance ni de l’inégalité. — Oui. — Cela étant, comment [141a] se pourrait-il qu’il fût plus jeune ou plus vieux ou du même âge que quoi que ce soit ? — Cela ne se peut. — Ainsi donc, l’un ne sera ni plus jeune ni plus vieux ni du même âge que lui-même, ni qu’aucune autre chose. — Cela est évident. — Mais si telle est la nature de l’un, il ne peut être dans le temps ; car n’est-ce pas une nécessité que ce qui est dans le temps devienne toujours plus vieux que soi-même ?

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