La philosophie des sciences de Dominique Lecourt :
« Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, il semble bien qu’une situation de divorce se soit installée entre sciences et philosophie dans le monde contemporain.
Des sciences, on attend qu’elles appportent toujours plus de connaissances positives, si possible applicables au bénéfice de tous ; on leur demande aussi de prévoir, et le cas échéant de prévenir les risques auxquels nous exposent nos efforts pour maîtriser la nature aussi bien en nous-mêmes qu’en dehors de nous.
De la philosophie, on entend qu’elle nous éclaire sur les questions ultimes de l’existence individuelle et collective…
Nombreux sont les hommes de science qui, dans ces conditions, dénient à leur travail toute dimension philosophique….
On ne compte plus les philosophes qui, de leur côté, croient pouvoir rayer les sciences de leur souci. »
La philosophie des sciences de Dominique Lecourt :
« Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, il semble bien qu’une situation de divorce se soit installée entre sciences et philosophie dans le monde contemporain.
Des sciences, on attend qu’elles appportent toujours plus de connaissances positives, si possible applicables au bénéfice de tous ; on leur demande aussi de prévoir, et le cas échéant de prévenir les risques auxquels nous exposent nos efforts pour maîtriser la nature aussi bien en nous-mêmes qu’en dehors de nous.
De la philosophie, on entend qu’elle nous éclaire sur les questions ultimes de l’existence individuelle et collective…
Nombreux sont les hommes de science qui, dans ces conditions, dénient à leur travail toute dimension philosophique….
On ne compte plus les philosophes qui, de leur côté, croient pouvoir rayer les sciences de leur souci. »