A notre camarade Michel de Pierrepont, dit Nemours
6 août 2022, 06:32, par Robert
On notera que dans le compte-rendu de Lutte ouvrière sur le démarrage de la grève de 68 le comité de grève de Renault Billancourt qui contestait les syndicats n’apparait pas alors que son initiateur Michel appartenait à LO !
Dans une conférence consacrée aux luttes à Renault Billancourt, Lutte ouvrière profère une contre-vérité énorme :
« Au départ, ce furent des jeunes, syndiqués ou non syndiqués, professionnels ou OS, qui, sensibles à l’atmosphère générale d’allégresse et de détermination des étudiants, eurent envie de participer à leur façon, par la grève à un événement qu’ils sentaient possible et considérable. La CGT ne s’opposa pas, elle se laissa pousser, mais elle fut dans le coup. »
C’est ainsi que LO colle avec son analyse générale de mai 68
« Presque partout, en effet, à l’exception de quelques endroits où la responsabilité du mouvement resta à des comités représentatifs des grévistes eux-mêmes, les appareils syndicaux prirent les choses en main, décidant de tout, contrôlant tout, et se gardant bien d’associer les grévistes aux tâches d’organisation de la grève. Il faut dire qu’en agissant ainsi, ces appareils syndicaux ne rencontrèrent pas, dans l’immense majorité des cas, d’opposition de la part des grévistes. »
On notera que dans le compte-rendu de Lutte ouvrière sur le démarrage de la grève de 68 le comité de grève de Renault Billancourt qui contestait les syndicats n’apparait pas alors que son initiateur Michel appartenait à LO !
https://journal.lutte-ouvriere.org/2008/05/14/mai-68-de-la-generalisation-de-la-greve-au-protocole-de-grenelle_17664.html
Dans une conférence consacrée aux luttes à Renault Billancourt, Lutte ouvrière profère une contre-vérité énorme :
« Au départ, ce furent des jeunes, syndiqués ou non syndiqués, professionnels ou OS, qui, sensibles à l’atmosphère générale d’allégresse et de détermination des étudiants, eurent envie de participer à leur façon, par la grève à un événement qu’ils sentaient possible et considérable. La CGT ne s’opposa pas, elle se laissa pousser, mais elle fut dans le coup. »
https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/billancourt-reflet-des-luttes
C’est ainsi que LO colle avec son analyse générale de mai 68
« Presque partout, en effet, à l’exception de quelques endroits où la responsabilité du mouvement resta à des comités représentatifs des grévistes eux-mêmes, les appareils syndicaux prirent les choses en main, décidant de tout, contrôlant tout, et se gardant bien d’associer les grévistes aux tâches d’organisation de la grève. Il faut dire qu’en agissant ainsi, ces appareils syndicaux ne rencontrèrent pas, dans l’immense majorité des cas, d’opposition de la part des grévistes. »
https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-1986-1993-trilingue/a-propos-de-la-greve-de-mai-1968