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Comment résoudre la question de la « catastrophe du vide », c’est-à-dire de la densité de l’énergie du vide quantique bien trop grande pour être compatible avec la relativité (constante cosmologique) ?

21 avril 2022, 13:33, par JFP/Jean-François POULIQUEN

▬JFP¦¦20220421¦¦Bonjour. Monsieur Paris, Merci pour votre réponse un peu déconcertante, car je pense que je vous préférez la philosophie plutôt que des calculs simplistes qui répondent pourtant au sujet de votre article.
▬Voici une de vos phases où j’avoue n’avoir pas trop compris son sens qui est au début de votre article :
►On comprendra aisément que si la distance de Planck est la plus petite dimension possible d’une zone de l’espace, l’argument selon lequel il y a dans le vide une énergie minimale en chaque point de l’espace, qui fonde la notion d’infinitude d’énergie de l’espace vide puisque dans chaque zone il y a une infinité de points, n’a pas lieu d’être puisqu’il n’existe pas de points.◄
▬Vous parlez de point en physique qui est une aberration, car justement les points en physique quand on veut les utiliser, on dit que ce sont des singularités, et le point physique n’existe pas, sauf pour avoir des repères dans l’espace, et le point lui-même ne correspond à rien physiquement. Un point n’est pas physique. Vous parlez de la plus petite dimension qui est celle de Planck, et donc cette dimension au cube représente le plus petit volume, dans lequel aucun point ne peut être défini, donc de parler d’un infinité de points où chaque point représente l’énergie de Planck est incompréhensif, car justement le point doit être pris comme le cube de Planck, et donc l’infinité disparait. C’est votre phrase qui est difficile, car qui dit qu’il y a une énergie minimal en chaque point de de l’espace ? Vous !!!
▬Le raisonnement que j’ai suivit est que justement j’ai voulu connaître le nombre de cubes de Planck dans mètre cube, pour justement calculer l’énergie global d’un mètre cube, sachant que chaque cube de Planck représente son énergie.
▬Dans votre article on parle bien de vide et de son énergie, et je ne comprend pas pourquoi la matière vient s’y mêler :
► Il faut remarquer qu’autour de chaque particule dite « réelle », il y a une myriade de particules dites virtuelles. C’est le nuage virtuel de la particule réelle. Et cette myriade est difficilement chiffrable mais peut aisément être représentée si on parvient à estimer la taille du nuage.◄
▬Vous parlez bien d’une myriade de particules dites virtuelles autour d’une particule dite réelle, mais si la particule dite réelle est absente, que devient cette myriade de particules virtuelles ? Nous parlez aussi de nuage de particules virtuelles autour d’un particule réelle, cela sous-entend que plus on s’éloigne de la particule, plus la densité de ces particules virtuelles se réduit, on en déduit que la densité de particules virtuelles n’est pas la même suivant le vide que l’on choisit. Estimer la taille et même le nombre de particules virtuelles autour d’une particule, me parait difficile, car je n’ai jamais trouvé une estimation quelconque, dans ce que j’ai pu lire sur cette physique quantique. Ce mot même de nuage sous-entend bien que la densité de particules virtuelles n’est pas homogène dans tout l’espace, car proche de la matière il y aurait une certaine densité, et plus on s’éloigne de cette matière plus la densité se réduit.
▬Le problème de fond est de savoir de quel vide on parle, et ici dans cet article, normalement la notion de matière ne devrait pas intervenir, car on suppose d’un vide sans matière, mais comme déjà dit, on ne sait pas évaluer l’énergie d’un vide quantique sans matière, car justement l’énergie de Planck et les sous-unités de Planck supposent une action minimum, et donc d’avoir une interaction ou événement entre des objets de type réel. A t-on le droit de propager cette action minimum dans tout l’espace vide de l’univers, en le découpant en cubes de Planck ?
▬Votre phrase qui suit me réconforte un peu, car c’est justement ce que j’ai voulu calculer :
►Le dernier point, et le plus important, est le suivant : la théorie quantique des champs commet la même erreur que la relativité, raisonner sur des continuum, non seulement celui de l’espace-temps mais celui des champs. Pour éviter les erreurs auxquelles mènent cette vision d’un monde continu, et les infinis qui en découlent, il faut remplacer la théorie quantique des champs par la théorie des grains quantiques, les quantons.◄
▬C’est exactement ce que j’ai calculé, par quantum d’action et donc d’énergie et par cube de Planck, pour un mètre cube de vide, mais j’ai tenu compte du temps de Planck, et je pense que l’erreur de calcul de la physique quantique à répéter cette énergie sur le temps de Planck dans une seconde, car le temps de Planck n’est pas la seconde, et on est en droit de se demander pourquoi l’énergie calculée pour un mètre cube, se répéterait dans le temps fonction du temps de Planck. Un événement qui a lieu n’a pas à se péter indéfiniment dans le temps, et je pense que la source des calculs quantiques, vient d’avoir pris le temps de Planck pour répéter l’action qui n’a pas lieu d’être.
▬La suite de votre article est une requête, recherchant dans vos propres articles, certains termes, et le nombre d’articles trouvés et à lire est de 62, ce qui donne beaucoup à lire, et que je n’ai pas fait, car lire un article où il y a une seul fois les mots vide et quantons, serait épuisant. Comme votre réponse d’une phrase est trop concise et surtout décevante : ►il ne s’agit pas seulement de calculs dans cette affaire mais de conception du vide et de la matière...◄, et bien vous me sciez les pattes et j’en reste bouche-bée, tant le décalage entre ce que j’ai entrepris pour essayer de comprendre et calculé comment on arrivait ces 10 puissance 100 et des brouettes, et votre réponse.
▬Votre quanton par https://fr.wiktionary.org/wiki/quanton :
(1967) De quantum et -on. Le terme fut utilisé pour la première fois par le physicien Mario Bunge. Il fut popularisé par le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, et repris par le physicien Richard Feynman.
(Physique) Objet traité par la physique quantique.
Les quantons montrent du discontinu quant à leur quantité (on peut les compter) et du continu quant à leur spatialité (on ne peut pas les localiser en un point).
Signalons que, de nos jours, on préfère parler de « principe d’indétermination » : en effet, ce flou tient davantage à la nature même des particules qu’à l’imperfection de nos méthodes de mesure. C’est pourquoi d’ailleurs, ainsi que l’a proposé Mario Bunge en 1967, il vaut mieux parler de « quantons » que de particules, ce dernier terme ayant pour le public le même sens que corpuscule ou que « point matériel ». — (Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod, Le cantique des quantiques, La Découverte, 2007, page 38)
▬Je vous remercie néanmoins d’avoir tenu compte de mes commentaires, du moins de les avoir publiés, et je comprends très bien que la cadence effrénée de vos articles donne un grand travail, et que l’on ne peut répondre normalement à tous les lecteurs qui vous envoient des commentaires. Votre site est très ouvert, et je ne m’ intéresse qu’à partie de vos sujets, et je comprends très bien, le non développement de certaines de vos réponses.
▬Amicalement. Les jumeaux JFP/Jean-François POULIQUEN jfp.pouliquen@hotmail.fr

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