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Philippe Martinez, secrétaire de la CGT, le mythe de l’homme de la lutte des classes et la réalité de l’ascension d’un bureaucrate

4 mai 2021, 08:28, par un Gj

DEFENDRE LE SYNDICALISME DE CLASSE N’EST PAS DEFENDRE LA BUREAUCRATIE SYNDICALES PRISE A PARTIE

Nous gilets jaunes Poitiers réagissons pour répondre aux accusations contre les gilets jaunes de la part de la direction syndicale de la CGT, à l’issue de la manifestation du 1er mai à Paris où des heurts ont éclaté entre manifestants faisant plusieurs blessés et quelques blessés graves.

Ces mêmes directions traitent à nouveau les gilets jaunes et les BB de fascistes, comme Martinez au début du mouvement, pour empêcher tout militant syndical de nous rejoindre, pour empêcher le mouvement ouvrier de nous rejoindre et de s’auto organiser. Nous étions des fachos parce que nous luttions en ne confiant pas nos luttes aux syndicats et partis politiques faisant partie de l’appareil d’Etat, à ceux qui mènent les luttes droit dans le mur depuis de nombreuses années, ou qui les encadrent pour éviter toute révolte, toute insurrection sociale qui rendrait le pouvoir au peuple et pour le peuple.

Raison pour laquelle, les gilets jaunes ont fait et font toujours peur au gouvernement, raison pour laquelle ils sont encore calomniés et diffamés.

Que l’organisation CGT soit la plus ciblée par la colère de certains manifestants gilets jaunes ou bb est bien compréhensible. Car il s’agit de ceux qui se font passer pour nos amis, pour les amis des travailleurs qu’elle prétend protéger tout en les maintenant dans l’illusion qu’ils retrouveront le « monde » d’avant après la fin de l’épidémie, parce qu’elle trahit les travailleurs, en leur faisant croire qu’elle défend leursintérêts quandelle négocie les licenciements et le recul ou la perte de nos acquis sociaux dans une période de faillite et de licenciements de masse sans précédent, sous couvert de l’épidémie qui en serait responsable, alors qu’elle n’est l’instrument pour ne pas dire l’arme virale dont se servent les classes dirigeantes.

Parce qu’ils s’agit de ceux qui discutent avec un gouvernement qui fait une politique d’extrême droite, ne remettant jamais en cause la manipulation des chiffres, ni les vérités et contre vérité qui ont été assénées pour maintenir le peuple dans la peur et la soumission, ne se prononçant jamais sur le port du masque et les mesures liberticides,œuvrant même pour que la vaccination se fasse au sein des entreprises, alors qu’elle peut se discuter pour les 84 % d’asymptomatiques pour qui les effets indésirables ne sont pas anodins !

Les bureaucraties syndicales, loin d’être des expressions du mouvement ouvrier, collaborent aujourd’hui avec l’appareil d’Etat capitaliste et avec la classe capitaliste. Ils discutent plus avec nos ennemis qu’avec les travailleurs de base !!!

En ce sens ils sont plus dangereux que ceux qui s’affichent être nos ennemis parce que naturellement nous nous en méfions.

Alors pour répondre à leur communiqué de presse ci-joint, le monde du travail ne reculera pas avec des grèves éparpillées, isolées, et par secteur ou corporation, le monde du travail ne reculera pas en discutant avec un gouvernement d’extrême droite et la dictature en marche. Le monde du travail ne reculera pas en parlant avec les gardiens du camp de concentration dans lequel nous sommes tous enfermés.

Nous gilets jaunes Poitiers appelons le monde du travail, à former leur comité de grève et d’organisation en dehors de tout syndicat, pour mener la lutte librement.
Nous gilets jaunes Poitiers ne voulons pas remettre nos luttes à une organisation syndicale qui discute le recul de nos droits et de nos libertés avec la dictature en marche.
Nous gilets jaunes Poitiers ne voulons pas renforcer les luttes face au capitalisme libéral, mais le renverser et nous libérer de la politique qui insidieusement se met en place, le fascisme, avec l’aide des organisations syndicales, et qui donc ne pourra être combattu que par la révolution sociale.

Que des travailleurs qui ont tout perdu, se défendent par la violence n’a rien d’étonnant.
Nous aussi nous sommes contre la violence des licenciements, contre la violence d’une société qui fait vivre des femmes et des hommes avec leurs enfants à la rue, contre la violence qui affame et qui tue et qui jette à la rue !

Nous sommes solidaires des syndicalistes de base qui n’ont pas mandats syndicaux et qui sont abandonnés à l’oppression patronale, bloqués dans leur salaire et aussi parfois licenciés,
Nous sommes solidaires des syndicalistes de base qui n’ont pas droit à la parole dans leur syndicat et qui n’ont aucun contrôle sur les décisions de « leur direction » laquelle se comporte au sein du syndicat comme des patrons au sein de l’entreprise,
Nous sommes solidaires des travailleurs non-syndiqués qui n’en ont pas moins le droit de décider dans les grèves, dans les manifestations, dans la lutte des classes et dans la révolution sociale dans toutes les orientations de la lutte, pour toutes les perspectives de la société !!

Il s’agit d’une guerre, une guerre de classe, celle de la bourgeoisie contre le prolétariat, qui dira volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »
Louis-Auguste Blanqui - 1805-1881

La pasionaria, Louise M, Karob, Jack Landon

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