Pour se protéger, le monde du travail doit gouverner lui-même !
16 octobre 2020, 06:51, par une infirmière
“Ce couvre-feu n’arrêtera pas l’épidémie”, juge le président de l’Association des médecins urgentistes de France
“On paralyse le pays parce qu’il manque de la place dans les hôpitaux”, a déploré mercredi soir le président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), après l’annonce de couvre-feux par Emmanuel Macron, “qui ne prend pas la mesure de la crise hospitalière”.
“On sent que le président a compris la gravité de la crise, mais il ne prend pas la mesure de la crise hospitalière. Et on doit paralyser le pays parce que les hôpitaux manquent de lits”, a réagi Patrick Pelloux auprès de l’Agence France-Presse.
“Ils essaient de freiner l’épidémie. Mais ce couvre-feu – et je ne comprends pas ce langage de guerre – n’arrêtera pas l’épidémie. On se retrouve dans la même logique qu’au printemps.”
“Je regrette qu’il n’ait pas appelé à la mobilisation générale pour les hôpitaux en demandant aux 60 000 personnels de santé qui ont quitté l’hôpital de revenir pendant la crise pour dégonfler la pression, a ajouté le président de l’AMUF. Il ne répond pas à la priorité qui est de rouvrir des lits à l’hôpital.”
“Ce couvre-feu n’arrêtera pas l’épidémie”, juge le président de l’Association des médecins urgentistes de France
“On paralyse le pays parce qu’il manque de la place dans les hôpitaux”, a déploré mercredi soir le président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), après l’annonce de couvre-feux par Emmanuel Macron, “qui ne prend pas la mesure de la crise hospitalière”.
“On sent que le président a compris la gravité de la crise, mais il ne prend pas la mesure de la crise hospitalière. Et on doit paralyser le pays parce que les hôpitaux manquent de lits”, a réagi Patrick Pelloux auprès de l’Agence France-Presse.
“Ils essaient de freiner l’épidémie. Mais ce couvre-feu – et je ne comprends pas ce langage de guerre – n’arrêtera pas l’épidémie. On se retrouve dans la même logique qu’au printemps.”
“Je regrette qu’il n’ait pas appelé à la mobilisation générale pour les hôpitaux en demandant aux 60 000 personnels de santé qui ont quitté l’hôpital de revenir pendant la crise pour dégonfler la pression, a ajouté le président de l’AMUF. Il ne répond pas à la priorité qui est de rouvrir des lits à l’hôpital.”