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20- Qu’est-ce que le vide ?

10 mars 2011, 09:30, par Dominique Mareau

Bonjour,

Je cite : "D’autre part, le vide bouillonne d’activité. Cette activité est de type quantique."

Je pense que le terme "bouillonne" n’est pas approprié car il renvoie à un vide de type stochastique, ce qui n’est pas le cas selon plusieurs auteurs dont moi-même. La seconde partie de la phrase n’est pas exacte. Il s’agit d’une activité subquantique. Celle-ci, de nature lisse, se lit, au niveau quantique comme étant discrète, quantifiée.

Je cite à nouveau : "Le vide énergétique du système correspond à une valeur moyenne qui n’est bien définie que sur un temps assez long. Mais si nous l’observons durant un temps très court son énergie nous semble fluctuer, d’autant plus que le temps d’observation est bref, en accord avec le principe d’incertitude d’Heisenberg."

Il est bon de rappeler que le principe d’incertitude d’Heisenberg est une constatation mais en aucun cas une explication. Il est toujours utilisé "par défaut" ce qui est non seulement pernicieux, mais donne l’impression qu’il n’y a pas de questionnement à son égard ! C’est très grave car le questionnement est la source de la vocation des chercheurs. Il est le stade incontournable permettant une éventuelle réponse. Selon le modèle que je défends, toute transition quantique produit une réaction subquantique inversement proportionnelle à son temps propre d’oscillation. Plus précis encore, les courtes transitions perturbent la symétrie subquantique et donc le tenseur métrique qui est exactement compensé par un tenseur énergie-impulsion via un paramètre aux dimensions de la constante G. (Cependant différent de la constante de Newton). Quand on dit "la masse fluctue en fonction du temps d’observation" ce n’est pas faux mais l’observateur n’a rien à voir dans ce phénomène. Les masses extraites représentent la signature de la perturbation de la symétrie (C2) subquantique.
Le produit "impulsion x position" devient indéterminé en dessous d’une certaine "action" (h) simplement parce que nous n’avons pas les moyens de pénétrer dans le puits subquantique dans lequel la célérité augmente. Avec ces moyens (certes inaccessibles) on aurait les coordonnées précises correspondant à toutes valeurs de l’impulsion. Donc s’il n’est pas faux de citer l’indétermination, cette manière de s’exprimer fait écho à certaines conclusions de Copenhague du type : "surtout ne pas chercher à comprendre". Il y a maintenant trois générations de profs/étudiants, qui, intoxiqués(1) par ces déclarations scélérates pour la dignité du chercheur, se battent dans le seul domaine des constatations dans un renoncement total. Les théories effectives sont effectivement réductionnistes. Elles seraient mieux employées dans un cadre paritaire (ou symétrique) complété par la méthode holiste (au sens global). La vertu symétrique est partout et il serait heureux d’arrêter de la perturber.

La suite ici : http://www.cosmologie-oscar.com/

(1) pas tous heureusement !

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