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Pandémie et krach mondial : Fin sanglante de l’ancien monde et embryons prometteurs du nouveau

19 juin 2020, 09:44, par Florent

Financial Times a noté début mai : « Le virus a peut-être infecté à la fois le prince Charles et le premier ministre Boris Johnson, démontrant que personne n’était à l’abri, mais l’étude de l’ONS a constaté que les personnes infectées dans les communautés les plus défavorisées des centres-villes étaient beaucoup plus susceptibles de mourir. »

Le taux de mortalité par coronavirus dans les quartiers les plus défavorisés d’Angleterre continue de dépasser le double de celui des quartiers les moins défavorisés, selon les dernières données de l’ONS.

Son nouveau rapport, « Décès de Covid-19 par arrondissement et la privation socio-économique : les décès survenus entre le 1er mars et le 31 mai 2020 », révèle que le nombre de décès dans les quartiers populaires en Angleterre et au Pays de Galles est deux fois plus élevé que dans les quartiers les plus riches.

L’ONS donne un chiffre de 46.687 décès impliquant le coronavirus en Angleterre et au Pays de Galles entre le 1er mars et le 31 mai 2020, ce qui représente un quart de tous les décès au cours de cette période. Dans l’ensemble, cela signifie qu’il y a eu 81,2 décès impliquant le COVID-19 pour 100.000 personnes en Angleterre et au Pays de Galles.

Au cours de la période étudiée, le taux de décès dus au coronavirus dans les quartiers les moins défavorisés (décile 10) était de 58,8 pour 100.000 habitants. Le taux dans les quartiers les plus défavorisés (décile 1) était de 128,3 décès pour 100.000 habitants. C’est 118 pour cent de plus que les quartiers les moins défavorisés.

Dans les quartiers les moins défavorisés du pays, le taux de mortalité normalisé selon l’âge pour tous les décès était de 242,6 décès pour 100.000 habitants. Dans le quartier le plus défavorisé, le taux de mortalité normalisé selon l’âge pour tous les décès était de 466,2 décès pour 100.000 habitants, soit 92,2 pour cent de plus que dans les quartiers les moins défavorisés.

L’indice de privation multiple utilisé par l’ONS est une mesure globale de la privation basée sur des facteurs tels que le revenu, l’emploi, la santé, l’éducation, la criminalité, le milieu de vie et l’accès au logement dans une zone géographique. « Les taux de mortalité générale sont normalement plus élevés dans les quartiers les plus défavorisés, mais jusqu’à présent, le Covid-19 semble les faire encore augmenter », explique Nick Stripe, responsable de l’analyse sanitaire à l’ONS.

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