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Safran, un bel exemple de crash capitaliste qui n’est pas causé par la coronavirus

21 août 2020, 21:17, par Snecmax

Non aux licenciements : Mecafi, Châtellerault (Vienne), 242 emplois supprimés soit la moitié des effectifs. Un mois plus tôt, la direction avait déjà envisagé d’avoir recours à cette option, avant de faire machine arrière pour gagner du temps. L’espoir a été de courte durée.

Filiale du groupe Nexteam, la société produit des pièces de moteurs d’avions. La suspension, en janvier, de la fabrication des Boeing 737 Max (reprise en mai), à la suite d’un défaut de sécurité, avait diminué fortement le carnet de commandes du site
L’argument laisse sceptique les syndicalistes, qui ne comprennent pas que l’entreprise ne se soit pas diversifiée. « On est dépendant à 80 % d’un seul donneur d’ordre, Safran, et c’est dangereux. La direction n’a pas pris conscience qu’il y avait d’autres possibilités, notamment dans le naval ou le médical. » Sauf que dans ces secteurs aussi les licenciements sont en cours !
Et des sous traitants , le secteur aéronautique en compte beaucoup. La réaction collective n’est jamais envisagée par ces syndicalistes qui en sont toujours à négocier ou le vouloir , boite par boite . Tout ceux qui ont fait ça se sont cassés les dents mais ils continuent car ils ne savent faire que ça, négocier, parler avec les autorités, les directions et au final mener les salariés à pôle emploi.
L’interdiction des licenciements se fera avec la force de tous les travailleurs unis par delà les corporations, les entreprises, les régions et unis par delà les frontières nationales : la force de la classe ouvrière c’est sa conscience que les luttes économiques sont celles qu’on doit mener en toute indépendance du patronat et de la bourgeoisie politicienne et financière. Les syndicats ont croqué cette pomme empoisonnée depuis trop longtemps et sont irrécupérables. Ils sont un leurre et un dérivatif important à la combativité dont nous allons avoir besoin pour imposer l’interdiction sous peine de réquisition de toutes les boites qui licencient.
Pas un seul actionnaire ne doit plus profiter des licenciements pour continuer à s’enrichir. Nous devons leur reprendre l’argent sale des licenciements et celui de l’exploitation de notre force de travail quand tout allait bien !
Lireici l’article de Libé.

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