Les études publiées mercredi 18 février ont notamment décrit l’épigénome de 111 types de cellules cardiaques, musculaires, hépatiques, dermatologiques et fœtales. Les gènes représentent à peine 1,5 % du génome humain. Le reste a longtemps été considéré comme de l’ADN non codant. Des découvertes récentes ont toutefois permis de montrer que cet ADN, hâtivement qualifié d’« ADN poubelle », pouvait en réalité jouer un rôle essentiel dans la régulation de l’activité des gènes.
« Il s’agit d’un progrès majeur dans les efforts en cours pour comprendre comment les trois milliards de lettres figurant dans le livre de l’ADN d’un individu peuvent entraîner des activités moléculaires très diverses », relève Francis Collins, chef de l’Institut national de santé américain (NIH) qui participe au programme Epigenomics.
Des chercheurs de la Harvard Medical School du Massachusetts, aux États-Unis, ont pour leur part montré que la signature génétique unique d’une cellule cancéreuse pouvait être utilisée pour identifier la cellule d’origine d’une tumeur. D’autres chercheurs ont exploré la piste épigénétique dans la maladie d’Alzheimer chez des souris tandis que des chercheurs de l’Imperial College de Londres, au Royaume-Uni, ont identifié 34 gènes jouant un rôle dans l’asthme et dans les allergies.
« Il n’y a pas que le code génétique qui puisse influencer la maladie », souligne William Cockson, professeur à l’Imperial College, estimant que la manière dont les gènes sont lus pourrait jouer un rôle encore bien plus important.
Les études publiées mercredi 18 février ont notamment décrit l’épigénome de 111 types de cellules cardiaques, musculaires, hépatiques, dermatologiques et fœtales. Les gènes représentent à peine 1,5 % du génome humain. Le reste a longtemps été considéré comme de l’ADN non codant. Des découvertes récentes ont toutefois permis de montrer que cet ADN, hâtivement qualifié d’« ADN poubelle », pouvait en réalité jouer un rôle essentiel dans la régulation de l’activité des gènes.
« Il s’agit d’un progrès majeur dans les efforts en cours pour comprendre comment les trois milliards de lettres figurant dans le livre de l’ADN d’un individu peuvent entraîner des activités moléculaires très diverses », relève Francis Collins, chef de l’Institut national de santé américain (NIH) qui participe au programme Epigenomics.
Des chercheurs de la Harvard Medical School du Massachusetts, aux États-Unis, ont pour leur part montré que la signature génétique unique d’une cellule cancéreuse pouvait être utilisée pour identifier la cellule d’origine d’une tumeur. D’autres chercheurs ont exploré la piste épigénétique dans la maladie d’Alzheimer chez des souris tandis que des chercheurs de l’Imperial College de Londres, au Royaume-Uni, ont identifié 34 gènes jouant un rôle dans l’asthme et dans les allergies.
« Il n’y a pas que le code génétique qui puisse influencer la maladie », souligne William Cockson, professeur à l’Imperial College, estimant que la manière dont les gènes sont lus pourrait jouer un rôle encore bien plus important.