Le corps du jeune Steve récemment retrouvé dans la Loire, Zineb Redouane morte d’une grenade lacrymogène, 24 gilets jaunes éborgnés et 5 mains arrachées, des supporters Algériens matés pendant la CAN jusqu’à en perdre un oeil, des militants écolos gazés … non non, on n’est pas à Hong-Kong ou en abominable Russie, mais bien en France, ce qu’ont d’ailleurs parfois tendance à oublier certains de nos médias mainstreams préférés. Depuis le mouvement insurrectionnel des gilets jaunes, notre police, en roue libre, se lâche complètement : elle cogne, éborgne et provoque, protégée par le gouvernement, et se fait ainsi la garante du maintien de l’ordre économique, social et politique en France. A un point tel que même la presse étrangère tendance conservatrice comme The Independent pointe du doigt le “maintien de l’ordre” bien de chez nous. Comme nous le rappelle la marche organisée à Beaumont-sur-Oise il y a maintenant plus d’une semaine en hommage à Adama Traoré et de d’autres victimes de brutalités policières, cette répression systémique en toute impunité existe depuis très longtemps dans les quartiers populaires.
Le corps du jeune Steve récemment retrouvé dans la Loire, Zineb Redouane morte d’une grenade lacrymogène, 24 gilets jaunes éborgnés et 5 mains arrachées, des supporters Algériens matés pendant la CAN jusqu’à en perdre un oeil, des militants écolos gazés … non non, on n’est pas à Hong-Kong ou en abominable Russie, mais bien en France, ce qu’ont d’ailleurs parfois tendance à oublier certains de nos médias mainstreams préférés. Depuis le mouvement insurrectionnel des gilets jaunes, notre police, en roue libre, se lâche complètement : elle cogne, éborgne et provoque, protégée par le gouvernement, et se fait ainsi la garante du maintien de l’ordre économique, social et politique en France. A un point tel que même la presse étrangère tendance conservatrice comme The Independent pointe du doigt le “maintien de l’ordre” bien de chez nous. Comme nous le rappelle la marche organisée à Beaumont-sur-Oise il y a maintenant plus d’une semaine en hommage à Adama Traoré et de d’autres victimes de brutalités policières, cette répression systémique en toute impunité existe depuis très longtemps dans les quartiers populaires.