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Pas de trêve... dans les attaques contre les gilets jaunes !!!

14 décembre 2018, 06:38

L’interprétation initiale qui émerge de cet attentat soulève de multiples questions quant au rôle de l’État. Comme tous les attentats menés en Europe depuis ceux des frères Kouachi contre Charlie Hebdo en janvier 2015, l’auteur de la fusillade serait un fiché S étroitement surveillé par l’État. Il est extraordinaire qu’une pareille personne ait pu amasser un arsenal d’armes à feu et de couteaux propre à organiser un massacre pareil, et qui plus est, échapper ensuite aux forces de l’ordre.
S’il s’avère que Chekatt a en effet organisé l’attentat à cause de sympathies qu’il aurait eues pour l’EI ou d’autres réseaux de ce genre, ceci mettrait aussi en cause de hauts responsables français. Avant l’attentat contre Charlie Hebdo, la France a financé l’EI à la hauteur de dizaines de millions d’euros pour essayer de renverser Assad, un fait révélé par les investigations judiciaires actuelles de Lafarge.
Pour l’heure, ce qui est évident est que l’élite dirigeante utilise cet attentat pour exiger que les « gilets jaunes » mettent fin à leur mobilisation. Damien Abad des Républicains a dit : « on a besoin d’un appel au calme, aux responsabilités, et on a besoin qu’une trêve s’impose car il faut qu’on protège aussi nos forces de l’ordre, qu’on assure la sécurité. … Les Français ne comprendraient pas que nos forces de police ne soient pas pleinement mobilisées sur cette lutte contre le terrorisme. »
Le porte-parole néo-fasciste Sébastien Chenu a averti que la situation serait « difficile » s’il y avait « des Français dans les rues, sur les rond-points ». Il a ajouté : « Si nous entrons dans une situation d’urgence, extrêmement tendue, à la recherche d’un terroriste, je crois difficile de mélanger les choses (...) à partir du moment où la menace terroriste devient extrêmement prégnante, inquiétante. »
La classe politique officielle propose un retour à l’état d’urgence depuis les premières mobilisations des « gilets jaunes », et Castaner s’est dit prêt au besoin à y revenir. Ceci permettrait au gouvernement à nouveau de suspendre indéfiniment les droits démocratiques fondamentaux et de s’accorder de vastes pouvoirs pour interdire et réprimer l’opposition sociale.
En même temps, un torrent de dénonciations médiatiques du « complotisme » s’abat sur les « gilets jaunes » qui critiquent le rôle de l’État. Il n’est pas difficle de deviver le but de ces dénonciations. Ce sont des tentatives d’attaquer le soutien inébranlable dont le mouvement a joui jusqu’ici dans l’opinion et préparer une répression même plus féroce des manifestations.

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