La sixième partie nous permettra de donner la parole à d’autres scientifiques qui examinent cette question sous un jour différent, et surtout à Ilya Prigogine et Stuart Kauffman. Contrairement à la thèse classique qui considérait la vie comme opposée aux lois thermodynamiques de la matière, Prigogine a montré qu’au contraire, la vie n’est qu’un cas particulier de systèmes physiques appelés systèmes dynamiques dissipatifs. Dissipatif signifie qu’il y a perte d’énergie. Ces systèmes restent dynamiques si cette perte est compensée par un apport extérieur continuel d’énergie, donc de désordre, qui empêche le système d’aller à la stabilité. On s’attendrait à ce que ces systèmes instables soient de plus en plus désordonnés. En fait, ils peuvent construire un ordre fondé sur le désordre. Ils possèdent des propriétés très particulières : ils sont évolutifs, susceptibles de changements radicaux et brutaux, menant à un nouvel ordre.
La sixième partie nous permettra de donner la parole à d’autres scientifiques qui examinent cette question sous un jour différent, et surtout à Ilya Prigogine et Stuart Kauffman. Contrairement à la thèse classique qui considérait la vie comme opposée aux lois thermodynamiques de la matière, Prigogine a montré qu’au contraire, la vie n’est qu’un cas particulier de systèmes physiques appelés systèmes dynamiques dissipatifs. Dissipatif signifie qu’il y a perte d’énergie. Ces systèmes restent dynamiques si cette perte est compensée par un apport extérieur continuel d’énergie, donc de désordre, qui empêche le système d’aller à la stabilité. On s’attendrait à ce que ces systèmes instables soient de plus en plus désordonnés. En fait, ils peuvent construire un ordre fondé sur le désordre. Ils possèdent des propriétés très particulières : ils sont évolutifs, susceptibles de changements radicaux et brutaux, menant à un nouvel ordre.