Juin 2017 - La Voix des Travailleurs de l’hôpital public
16 juin 2017, 13:40
Circulez, il n’y rien à voir, dit la direction
Alors que récemment des suicides, à Saint-Antoine ou à Cochin, avaient fait du bruit, on ne peut pas dire qu’on ait beaucoup entendu parler des dernières infirmières qui viennent de se suicider, l’une de Saint-Antoine et l’autre de Saint Louis. Dans le premier cas, l’APHP a juste communiqué son décès et rien dans le deuxième. Evidemment, la direction dira encore qu’elle n’a rien à voir dans ces suicides, qu’ils n’ont aucun rapport avec le travail. Elle l’a bien affirmé lorsque des suicides se sont produits sur le lieu de travail avec des témoignages et des lettres de dénonciation de la direction ou de l’encadrement. Quand on connaît le mal-être généralisé des agents de l’hôpital public, on sait que le travail compte énormément dans la perte de moral des personnels, dans les maladies, dans les dépressions et dans les suicides. Ce n’est pas les réunions sur les risques psycho-sciaux qui ont changé la situation à l’APHP, pas même celles qui se sont déroulées au Canada… Inutile de demander QUI dégrade nos conditions de travail, QUI supprime nos jours de RTT, QUI supprime des emplois, QUI impose la flexibilité, QUI casse la vie personnelle et familiale, QUI utilise des méthodes managériales inhumaines, QUI considère la santé publique comme un secteur à rendre rentable sur le dos des personnels et des malades. Ce « QUI » est celui qui est responsable des catastrophes humaines qui en résultent !!!
Circulez, il n’y rien à voir, dit la direction
Alors que récemment des suicides, à Saint-Antoine ou à Cochin, avaient fait du bruit, on ne peut pas dire qu’on ait beaucoup entendu parler des dernières infirmières qui viennent de se suicider, l’une de Saint-Antoine et l’autre de Saint Louis. Dans le premier cas, l’APHP a juste communiqué son décès et rien dans le deuxième. Evidemment, la direction dira encore qu’elle n’a rien à voir dans ces suicides, qu’ils n’ont aucun rapport avec le travail. Elle l’a bien affirmé lorsque des suicides se sont produits sur le lieu de travail avec des témoignages et des lettres de dénonciation de la direction ou de l’encadrement. Quand on connaît le mal-être généralisé des agents de l’hôpital public, on sait que le travail compte énormément dans la perte de moral des personnels, dans les maladies, dans les dépressions et dans les suicides. Ce n’est pas les réunions sur les risques psycho-sciaux qui ont changé la situation à l’APHP, pas même celles qui se sont déroulées au Canada… Inutile de demander QUI dégrade nos conditions de travail, QUI supprime nos jours de RTT, QUI supprime des emplois, QUI impose la flexibilité, QUI casse la vie personnelle et familiale, QUI utilise des méthodes managériales inhumaines, QUI considère la santé publique comme un secteur à rendre rentable sur le dos des personnels et des malades. Ce « QUI » est celui qui est responsable des catastrophes humaines qui en résultent !!!