En Guyane, l’hôpital est complètement à l’abandon… Insalubrité, manque de personnels, sous-investissement, le CHAR (Centre hospitalier Andrée-Rosemon de Cayenne) est régulièrement critiqué par la population et les élus locaux. En 2016, cinq grands prématurés y sont décédés des suites d’une infection nosocomiale. Après le conflit social qui a paralysé la Guyane en mars-avril dernier, le gouvernement a débloqué "une provision d’urgence de 20 millions d’euros" pour l’hôpital. Mais les agents ont poursuivi leur mouvement de grève pour réclamer notamment des effectifs supplémentaires, et le 9 juin, après plus de dix semaines de grève, un protocole d’accord a été signé entre la mission envoyée par le gouvernement, des élus guyanais, l’ARS, la direction de l’hôpital et le syndicat UTG de la santé. Mais la réalité de cet hôpital n’a pas changé pour autant. Au lieu de recruter, on envoie les patients aux Antilles !!! Des femmes accouchant avant terme et les nouveau-nés prématurés de Guyane française sont actuellement évacués vers les Antilles car ils ne peuvent pas être pris en charge par l’hôpital de Cayenne, à cause d’un manque de personnel. Cinq femmes enceintes et quatre grands prématurés suivis par le centre hospitalier ont ainsi été évacués depuis la fin juin, vers les Antilles, dont les hôpitaux sont pourtant déjà débordés. En cause le manque d’embauches et le surmenage des agents en Guyane…
En Guyane, l’hôpital est complètement à l’abandon… Insalubrité, manque de personnels, sous-investissement, le CHAR (Centre hospitalier Andrée-Rosemon de Cayenne) est régulièrement critiqué par la population et les élus locaux. En 2016, cinq grands prématurés y sont décédés des suites d’une infection nosocomiale. Après le conflit social qui a paralysé la Guyane en mars-avril dernier, le gouvernement a débloqué "une provision d’urgence de 20 millions d’euros" pour l’hôpital. Mais les agents ont poursuivi leur mouvement de grève pour réclamer notamment des effectifs supplémentaires, et le 9 juin, après plus de dix semaines de grève, un protocole d’accord a été signé entre la mission envoyée par le gouvernement, des élus guyanais, l’ARS, la direction de l’hôpital et le syndicat UTG de la santé. Mais la réalité de cet hôpital n’a pas changé pour autant. Au lieu de recruter, on envoie les patients aux Antilles !!! Des femmes accouchant avant terme et les nouveau-nés prématurés de Guyane française sont actuellement évacués vers les Antilles car ils ne peuvent pas être pris en charge par l’hôpital de Cayenne, à cause d’un manque de personnel. Cinq femmes enceintes et quatre grands prématurés suivis par le centre hospitalier ont ainsi été évacués depuis la fin juin, vers les Antilles, dont les hôpitaux sont pourtant déjà débordés. En cause le manque d’embauches et le surmenage des agents en Guyane…