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La révolte gronde en Guyane

24 mars 2017, 12:44

Un mouvement social paralyse la Guyane, colonie "française", depuis le début de la semaine. Le vol Air France a même été contraint de faire demi-tour, quatre heures après son départ de Paris.

À Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni, Kourou... La colère gronde en Guyane. Un mouvement social paralyse tous les secteurs de l’économie de la collectivité française. Résultat, des grèves en série, plusieurs établissements publics ont tiré leur rideau et de nombreux commerces resteront fermés, ce vendredi, selon le site France-Guyane. Vitrine économique du territoire, la fusée Ariane a été contrainte d’ajourner son lancement lundi, à cause d’un barrage à l’entrée du Centre spatial guyanais à Kourou et d’une grève au sein de la société Endel qui assure le transfert. Cette paralysie a également eu des conséquences sur le trafic aérien. Un Boeing 777 d’Air France assurant la liaison Paris-Cayenne a dû faire demi-tour après 4 heures de vol. Un autre vol d’Air Caraibes a été dérouté sur Pointe-à-Pitre, à la suite d’une notification de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) sur le nombre insuffisant de personnel de lutte anti-incendie pour assurer la sécurité des gros-porteurs, à l’aéroport de Cayenne. Ce vendredi, le vol Air France qui devait décoller d’Orly dans la matinée a été annulé. Un nouveau point sur la situation doit être fait vendredi soir.

Plus d’une dizaine de barrages ont été érigés au cours de la semaine, notamment à l’initiative du syndicat UTG (Union des travailleurs guyanais)-CGT, bloquant plusieurs ronds-points autour des villes. Ils rassemblent pêle-mêle des salariés d’EDF en grève, des personnels du centre médico-chirurgical de Kourou, un collectif qui réclame un commissariat à Kourou et un autre collectif contre la délinquance, « les 500 frères », qui défilent cagoulés. Mais parmi ces barrages, certains sont « sauvages » et source de « rackets », a dénoncé jeudi soir le préfet de la région Guyane, ordonnant aux forces de l’ordre de les « éradiquer ». « Seuls les barrages dressés par les collectifs seront maintenus », a-t-il ajouté.

Donc la réponse du préfet à la révolte est la violence policière éradicatrice !!! Colonialisme, pas mort !!!

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