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La terreur blanche : les massacres des armées blanches et impérialistes occidentales contre la révolution russe

8 juillet 2017, 08:44

« Le caractère universel de la révolution prolétarienne russe est lui-même le résultat d’une catastrophe mondiale — la guerre entre les titans impérialistes — notre révolution menace d’allumer l’incendie de la révolution sociale prolétarienne dans le monde entier et de transformer la guerre mondiale impérialiste en une guerre de classes. Pour cette raison la république prolétarienne des soviets a sans cesse été en butte tantôt aux attaques des puissances impérialistes (de l’Allemagne en 1918, de l’Angleterre, de la France et des autres en 1919), tantôt à celles des mercenaires russes ou étrangers organisés, soutenus et subsidiés par ces mêmes puissances impérialistes (Tchécoslovaques, Serbes, Grecs, Koltchak, Dénikine, Lianosoff, Tchaïkovsky, etc.). Grâce à ce concours des forbans impérialistes, la guerre civile traîne en longueur, la bourgeoisie russe ruinée par le prolétariat reçoit les moyens de se réorganiser et de lutter pour le rétablissement du droit sacré d’exploiter le prolétariat. Grâce à cette circonstance la production de la Russie soviétiste qui se trouve sous la direction ouvrière se trouve isolée des sources de combustible (de charbon : le bassin du Don a été occupé par les Allemands ; de pétrole : Bakou a été occupé par les Allemands, puis par les Anglais), de celles de matières premières (de l’étoupe : le Turkestan a été occupé par les Tchécoslovaques, puis par Koltchak ; de minerai : Krivoï Rog a été occupé par les Allemands puis par Dénikine ; l’Oural — par les Tchécoslovaques ; puis par Koltchak), de celles des produits alimentaires (l’Ukraine et le Caucase septentrional, occupés d’abord par les Allemands, puis par Dénikine ; la région du Volga, l’Oural et la Sibérie, occupés d’abord par les Tchécoslovaques, puis par Koltchak). Enfin un blocus bien que non déclaré officiellement, mais sévèrement organisé par les puissances impérialistes de l’Entente, sépare la république des soviets des sources où elle aurait pu renouveler son outillage très détérioré pendant la guerre et dont le renouvellement est absolument indispensable à l’industrie comme à l’agriculture. Malgré toutes ces difficultés, la direction ouvrière de l’économie, dans un pays arriéré, ruiné et serré dans l’étau puissant d’un impitoyable blocus, continue, tenant le marteau d’une main et le fusil de l’autre, à lutter voilà déjà près de deux ans pour la réalisation de la révolution sociale universelle, marchant en tête du prolétariat du monde entier et défendant ses positions contre un ennemi qui semblait et semble encore pour certains esprits tout-puissant. Cette force de résistance colossale et que personne n’aurait pu prévoir, la république prolétarienne la doit à son désir inné de sauver de la décomposition les forces vives du travail. La force humaine est une des plus grandes forces productrices de la société. Le capital en général et tout capitaliste en particulier se conduisait dans le domaine économique à l’égard de la force ouvrière en exploiteur invétéré. De toutes les forces productrices de la société seule la main-d’œuvre appartenait au prolétariat. Les capitalistes ne jouissaient que du droit de l’exploiter, droit basé sur la nécessité où se trouvait le prolétaire de vendre sa capacité de travail à quiconque était en état de le rétribuer. Les capitalistes n’étaient donc pas directement intéressés à son accroissement. Il en résultait que la main-d’œuvre était continuellement soumise à l’action des facteurs de destruction : en temps ordinaire la longueur excessive de la journée de travail et d’intensité du travail. Dans les périodes de grands développements industriel (et de guerre) la force ouvrière de même que les instruments de production était vouée à une usure rapide par suite de l’intensification fiévreuse du travail ; pendant les crises c’est la faim provoquée par le chômage et la baisse des salaires qui était d’un effet destructif pour la force ouvrière. »

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