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Edito - Quel avenir pour le capitalisme ? ou quand la bourgeoisie mondiale serre les fesses…

12 août 2016, 13:24, par R.P.

La crise avait commencé en 2000. Au début, elle s’était traduite par la chute de grands trusts comme Vivendi Universal, comme Enron et comme Worlcom. En 2007, on a d’abord voulu laisser chuter la banque Lehman Brothers et le trust General Motors mais il a vite fallu rebrousser chemin, les classes dirigeantes reconnaissant que si on laissait un seul trust, une seule grande banque ou une seule bourse chuter, la confiance des capitalistes était trop altérée pour qu’ils ne se retirent pas massivement, ne laissant pas pierre sur pierre de tout le système d’exploitation mondial ! Ils ont appelé cette situation « menace systémique » et ont avancé une nouvelle règle intitulée : « trop gros pour chuter ». Même si une grande entreprise était devenue complètement non rentable, abandonnée même par ses investisseurs, les Etats et les banques centrales, pour des raisons de maintien en place de la domination du capitalisme, ne pouvait absolument pas la laisser chuter.

Les crises capitalistes qui avaient toujours été l’occasion pour le système de s’épurer, d’abandonner les canards boiteux, de restaurer la rentabilité et le dynamisme, n’en étaient plus capables, les classes dirigeantes étaient contraintes d’interrompre elles-mêmes leur propre fonctionnement…

Les crises n’étaient nullement des accidents fâcheux pour le système comme cela nous est si souvent présenté mais un élément essentiel du fonctionnement, un régulateur indispensable car le système, étant fondé sur la propriété de capitalistes privés ne se communiquant surtout pas leurs intentions, il n’est pas programmable ni planifiable et ne peut gérer ses surplus et doublons qu’après coup, avec les crises qui éliminent les producteurs en surplus.

Eh bien, depuis 2007, tout mécanisme de crise est aboli et il ne peut plus y avoir de faillites, plus de régulation du système mais seulement la mort, la fin du système !!!

Cette situation ne ressemble en rien à celle que nous avons connu avec les multiples crises capitalistes car, dans toutes celles-ci, les banques et trusts ont fait faillite et parfois par milliers, permettant ensuite une reprise sur des bases saines.

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