"Toutefois, l’ultime stratégie de Saddam pour maintenir la paix sociale en Irak était une campagne de guerre permanente et la militarisation de la société. Mais une telle stratégie pouvait seulement mener à une ruine économique plus importante et à l’intensification des antagonismes de classe. Au printemps 1990, la contradiction était devenue explosive. L’économie irakienne était anéantie après huit ans de guerre avec l’Iran. La production pétrolière, la principale source de devises fortes, était réduite tandis que les prix du pétrole étaient relativement bas. Les seules options, une fois la paix revenue, pour tenir les promesses de prospérité faites en temps de guerre étaient une hausse du prix du pétrole ou une nouvelle guerre. Le dernier choix était bloqué par le Koweït et l’Arabie Saoudite. Le saut audacieux de Saddam pour sortir de l’impasse fut d’annexer le Koweït et ses riches champs de pétrole."
"Toutefois, l’ultime stratégie de Saddam pour maintenir la paix sociale en Irak était une campagne de guerre permanente et la militarisation de la société. Mais une telle stratégie pouvait seulement mener à une ruine économique plus importante et à l’intensification des antagonismes de classe. Au printemps 1990, la contradiction était devenue explosive. L’économie irakienne était anéantie après huit ans de guerre avec l’Iran. La production pétrolière, la principale source de devises fortes, était réduite tandis que les prix du pétrole étaient relativement bas. Les seules options, une fois la paix revenue, pour tenir les promesses de prospérité faites en temps de guerre étaient une hausse du prix du pétrole ou une nouvelle guerre. Le dernier choix était bloqué par le Koweït et l’Arabie Saoudite. Le saut audacieux de Saddam pour sortir de l’impasse fut d’annexer le Koweït et ses riches champs de pétrole."